À quels genres et à quels registres recourent ces différentes dénonciations de la guerre.
Par Plum05 • 27 Avril 2018 • 880 Mots (4 Pages) • 588 Vues
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de la guerre.
Ensuite, les auteurs ont recours à plusieurs registres, certains sont même retrouvés dans plusieurs œuvres différentes.
Ainsi, on peut retrouver le registre épique sous forme d’amplifications dans les textes écrits par Voltaire : ligne 3 : « déchire en mille morceaux », ligne 10 : « demi-livre de plomb me fracasse le corps » ; ligne 6 : « héroïsme » et Rimbaud : ligne 4 : « croulent les bataillons en masse dans le feu » ; ligne 5 : « une folie épouvantable broie et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ».. Ici, ce registre a pour but d’impressionner le lecteur quand au conséquences de la guerre.
On peut également retrouver le registre tragique, qui est présent dans tous les textes : dans l’article de Voltaire : ligne 13 : « voient ma ville où je suis né détruite » ; chez Rimbaud : ligne 12 : « des mères dans l’angoisses, pleurant » ; et dans La guerre de Troie n’aura pas lieu : ligne 8 : « mes pauvres amis ». Ce registre tragique a pour but de démontrer les atrocités de la guerre.
Le registre lyrique est également présent dans les trois textes : chez Voltaire, l’accumulation à la ligne 11 traduit ce sentiment tandis qu’Arthur Rimbaud parle lui de « pauvres morts » alors que dans la pièce de théâtre de Giraudoux, Hector va lui même s’adresser aux morts : « Ô vous ». Ce registre lyrique a pour but de faire naître l’émotion chez le lecteur.
Ensuite, dans ces textes, on retrouve également un registre pathétique : chez Voltaire, on assiste à un soldat agonisant, chez Rimbaud, on parle de « tas de pauvres morts » et de « mères en pleurs » tandis que Girondoux va même jusqu’à évoquer pitoyablement les morts : « Tu insultes les morts maintenant ? ». Ce registre va susciter la pitié des lecteurs envers les victimes de la guerre.
Pour finir, si l’on s’intéresse au dessin de Plantu, on peut voir que lui utilise plutôt ironique, avec de l’humour noir. La phrase que dit le soldat va créer un décalage entre la mort potentielle des enfants et la cruauté ainsi que la bêtise des soldats.
Ainsi, pour conclure, comme nous venons de la voir, les auteurs n’ont pas recours aux mêmes genres pour dénoncer, la guerre : certains vont préférer différents moyens d’écrire et d’autres dessiner pour exprimer leurs idées. De plus, malgré le fait que certains registres communs sont retrouvés entre les textes, on remarque que d’autres diffèrent. Ainsi, Voltaire, Arthur Rimbaud, Jean Girondoux et Plantu vont utiliser des genres différents pour dénoncer la guerre tout en utilisant plusieurs registres.
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