Le régime Fasciste

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Un chef charismatique : Mussolini

Mussolini est né le 29 Juillet 1883 en Romagne et meurt le 28 Avril 1945, ce qui met fin à la dictature fasciste établie en Italie depuis plus de 20 ans. Issu de la société populaire, avec un père forgeron et une mère institutrice, il vagabonde et à une jeunesse difficile, même si on lui reconnaît une grande intelligence et beaucoup d’ambition. Il devient d’abord instituteur, de gauche, et fuit en Suisse, pour échapper au service militaire, étant pacifiste de nature. Il rentre en Italie puis devient rédacteur en chef d’un journal socialiste qui s’appelle Avanti ! Il change radicalement, devient interventionniste, fait la guerre, à laquelle il est blessé ; rentré en Italie, il fonde Il popolo d’Italia et fonde les premiers vaisseaux (dont nous a parlé Baptiste). Ce comportement, ce changement de personnalité fascinera par la suite Hitler, et l’amènera à le rencontrer.

Ce que l’on sait sur Mussolini, c’est qu’il créé sa politique à partir des lectures qu’il fait. D’ailleurs, le symbole de son régime, provient des lectures qu’il fit sur l’Empire Romain, notamment le faisceau du licteur.

Propagande autour de sa personalité.

· Une jeunesse italienne embrigadée

● Pour les petits enfants : Les fils de la louve et les petites Italiennes.

● Pour les grands enfants : GIL (mouvement de jeunesse fasciste)

● Dans l’italie fasciste on retrouve l’oeuvre nationale Balilla, qui est l’organisation de l’encadrement de la jeunesse de Mussolini. Contrairement aux autres régimes totalitaires, l’embrigadement de la jeunesse commence dès 4 ans avec les fils de la Louve jusqu’à 8 ans, puis les enfants rejoignent les balilla de 8 à 14 ans avant d’adhérer aux avanguardisti qui regroupent les jeunes de 14 à 18 ans. Egalement vêtus d’un uniforme, ils portent l’un des symboles de l’Italie fasciste, la fameuse chemise noire ainsi qu’un foulard noué autour du cou et sont coiffés d’un couvre-chef. Il arrive même que lors des parades, les enfants portent des armes qu’ils aient 4 ou 18 ans. On retrouve le contrôle des activités afin d’encadrer la population à travers la jeunesse qui formera le monde de demain. Dans l’Italie fasciste de Mussolini , on veut préparer la jeunesse à la vie politique, militaire et physique afin d’en faire un parfait fasciste italien. On instaure l’idéologie d’un nouveau peuple fasciste se concentrant et adoptant cette doctrine dont on ne fait que l’éloge. Cela passe aussi par la lecture d’un journal, d’une revue que le fascisme décrit comme pédagogique “ I Diritti della Scuola”, en français, les droits de l’école, tout en installant des bibliothèques de propagande et de culture fasciste dans les établissements scolaires.

· L’idéologie du régime

Le fascisme italien est un nouveau système de domination politique inventé par un parti unique inspirant au monopole total sur l’état et la société et visant à créer un Homme nouveau. Une des clés de l’efficacité de la religion politique fasciste réside dans la mobilisation autour du régime de la plupart des artistes italiens. Les doctrines fascistes se définissent par le rejet des principes du libéralisme traditionnel, la condamnation des institutions et la remise en cause de l’individualisme. C’est également un refus systématique de l’ordre politique économique et social. Le fascisme exalte et sacralise la valeur nationale pour enfoncer à l’intérieur l’unité et la cohésion de la Nation et de développer à l’extérieur sa puissance. De plus dans le fascisme, l’individu est intégré à la collectivité. Un culte est voué au “Duce” le chef suprême (Mussolini) qui est considéré comme le sauveur et l’incarnation de la collectivité et qui a pour mission de guider le destin de celle-ci. Les partis fascistes sont des partis fortement centralisés doutes d’une structure hiérarchisée et dont toutes les responsabilités sont entre les mains d’un chef unique. Pour eux l’usage de la violence est considéré comme un moyen normal de l’action politique. Ces partis se réservent également le monopole de l’activité politique. Tout parti fasciste est animé de la volonté de conquérir l’état et de façonner à son image.

Exaltation de la valeur national : nationalisme

Corporatisme : doctrine économique et sociale.