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Royauté en Afrique Noire

Par   •  24 Août 2018  •  1 144 Mots (5 Pages)  •  746 Vues

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De ce fait en Ouganda, le roi est consubstantiel du lait, l’aliment principal de la communauté. En Tanzanie, le Luembe est le garant de la prospérité de son pays, parce que dans son propre corps réside la force qui fera germer. Le roi des Moundang au Thaid est un faiseur de la pluie et est associé au plus intime de son être au cycle de la végétation. La santé du Chungu, roi des ngonde du Malawi est intiment lié au bien être de l’ensemble de la communauté. Donc on comprend pourquoi pour être un roi dans l’Afrique ancienne, il faut être très fort, très puissant. Mais qu’est ce qui se passe si le roi ne remplit pas ces conditions. Pour répondre cette question sans faire trot des erreurs, il faut s’intéresser à l’ouvrage de Cheikh Anta Diop. Il écrit :«la fête du Sed était la désormais la fête de rajeunissement du roi : mis à mort rituelle et rajeunissement du roi étaient synonymes et se passaient en cours de la même cérémonie.[3]» C’est ce que confirme ce propos. Le roi était sacrifié lorsque ses pouvoirs s’affaiblissent du fait de la vieillesse, de la maladie ou de toute autres circonstances considéré comme un obstacle[4].

Dés lors on s’intéresse de savoir celui qui remplace le roi s’il est sacrifié ou mort ?

LA TRANSMISSION DU POUVOIR

Dans les anciennes structures politiques de l’Afrique précoloniale, la succession du roi se faisait selon des règles préétablies. Ainsi nous la succession matrilinéaire, la dévolution automatique. En plus il s’y ajoute la monarchie constitutionnelle.

Dans certains royaumes de l’Afrique ancienne, le pouvoir royal se transmet de l’oncle en neveu. L’exemple le plus frappant est celui de l’empire du Ghana. En effet dans le cet empire, l’usage et le règlement exige que le roi ait pour successeur, le fils de sa sœur ;car le souverain à la certitude que son neveu est bien le fils de sa sœur ;mais il ne peut pas être sûre que celui qu’il garde comme son propre fils le soit en réalité[5].

Ce pendant dans d’autres royaumes la succession repose sur une dévolution automatique. En effet c’est un système de succession dans le quel le fils ainé du dernier roi accède à la dignité royale et il transmet le pouvoir ensuit à ses autres frères dans l’ordre de la naissance. Ce principe s’est appliqué au Benin, au Dahomey….

Mais dans les royaumes tels que chez les Mossi, les Oyo etc. la monarchie est constitutionnelle. C’est-à-dire un conseil électoral était chargé de designer le nouveau roi dans plusieurs familles de souche royales. Chez les mossis, le Moro Naba est par un groupe de quatre (4) dignitaires présidés par le Togo naba (le premier ministre).

Il est important de préciser que chez ce peuple, le roi une fois élu fait le tour de la case où il est élu au lever du soleil. En plus, au Ghana tous comme dans d’autres royaumes, le matin le roi faisait à cheval, suivi de sa cour et ses animaux (girafe, éléphant…) le tour de sa capitale afin d’écouter les doléances de ces sujets et les résoudre. Une telle activité sera reprise le soir, cette fois ci il sera seul. En fin nous allons terminer cette parie de la royauté en Afrique par la coiffure du roi. En effet dans les royaumes africains les rois étaient coiffés de bonnets entourés d’étoffes de coton.

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