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Marchands et princes : les auteurs mercantilistes

Par   •  26 Octobre 2018  •  2 216 Mots (9 Pages)  •  446 Vues

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Dans les Pays Bas, territoire occupé par les espagnols et dirigés par Guillaume Premier d’Orange va s’opposer à Philippe II voulant terrasser les protestants. Un mouvement d’opposition aux catholiques va alors se créer.

Ces événements en Angleterre et aux Pays Bas ont des conséquences sur le développement économique des états, mis en évidence dans un ouvrage de M. WEBER, datant du début du XXe siècle.

Weber étudie les conséquences de la réforme protestante sur la façon d’agir des individus. Des disparités sociales importantes sont observées entre les protestants et les catholiques.

Selon Weber, entre le catholicisme et le protestantisme, en particulier dans le version de Calvin, une grosse différence : la doctrine de la prédestination.

Dans ces conditions de la doctrine protestante, il est inutile de se forcer à faire le bien puisque l’envoi au paradis et en enfer est indépendante de la volonté de la personne.

Or, les protestants se demandent si ils font partis des élus ou non. La vie sur Terre va alors être employée à la recherche de signes d’élection.

Parmi ses signes sont présent la réussite matérielle, l’enrichissement monétaire.

Ceci développe l’éthique protestante, correspondant à une vie faite d’une certaine hostilité. La richesse est recherchée non pour le plaisir, mais pour la garder et en faire augmenter la réserve.

Ceci est propice au capitalisme, fondé sur le capital, de l’argent non consommé et non épargné. Dans l’esprit capitaliste, le but est d’augmenter la richesse ; elle ne peut pas alors être retirée du système économique. Au contraire, il doit être intégré au circuit économique aux travers d’investissements.

Dans la pratique calviniste, le principe suit le capitalisme.

Les protestants sont des personnes riches mais sans signes extérieur de richesse.

L’épargne peut être théorisée : elle est alors retirée du circuit économique. Or, la réserve d’argent ne va jamais augmenter.

L’épargne peut également être remise dans le circuit économique en l’investissant. Ainsi, le but est de faire augmenter la valeur de la réserve économique de la personne.

II/ La doctrine mercantiliste

Luis Ortiz (XVIe siècle) fut contrôleur des finances publiques. Il est l’un des 1er mercantilistes. Son ouvrage Mémoire au Roi pour empêcher la sortie d’or (1588) est significative de la pensée mercantiliste.

Antoine de Montchrétien (1575 – 1621) a suivie des études de littérature. Il se consacre plus tard à des études d’économie politique et rédige son œuvre Traité d’économie politique (1615). Il est l’un des 1er à utilisé ce terme d’économie politique.

Thomas Mun (1571 – 1641) a rédigé en 1630 L’enrichissement de l’Angleterre par le commerce extérieur (publication posthume en 1664). Il est des thèmes essentiels dans le pensée mercantiliste que sont le commerce extérieur et les métaux précieux).

A) Commerce, monnaie et intérêts

Chez les mercantilistes existe une convergence des intérêts de l’État et ceux de la classe marchande.

Pour les mercantilistes, la richesse va venir essentiellement des manufacturiers et des commerçants et dépend essentiellement de la production ainsi que son solde à l’étranger.

Selon eux, une abondance d’Hommes est nécessaire pour la production.

De plus, une abondance de métaux précieux est nécessaire afin de financer l’activité industrielle et l’activité commerciale. Ceci demande une disposition en capitaux importante.

L’abondance d’or et d’argent est l’objectif poursuit par l’État ainsi que l’abondance en Hommes, pour des raisons militaires.

Pour que l’industrie et le commerce se développe, une abondance de monnaie est nécessaire ainsi qu’une population importante pour la production.

L’objectif poursuivit par l’État est un moyen utilisé par les marchands pour s’enrichir, pour développer le commerce et de l’industrie. Il s’agit d’un moyen pour l’État d’arriver à ses fins.

La conception de l’échange des mercantiliste est intéressante puisque évolutive avec le développement de l’économie politique.

En économie existe la théorie des jeux, correspondant à la répartition des biens en fonction des actions des individus dans le cadre d’un jeu. D’un point de la satisfaction, il est des jeux à satisfaction positive où chaque individus est heureux des gains obtenus.

Or, existe des jeux à somme nulle : aucun individus ne gagne en somme d’argent et la somme totale des gains est nulle. Ceci correspond à la situation où un individus a perdu ce qu’un autre a gagné.

Pour enrichir le pays, il est nécessaire de passer par le commercer extérieur. On va distinguer le commerce intérieur et le commerce extérieur.

Le but est d’enrichir le royaume, donc les échanges intérieurs sont inutiles. En effet, il s’agit d’échanges à somme nulle.

Le commerce extérieurs, autrement dit le commerce effectué avec des pays étrangers, permet de trouver une position où la nation se place dans une position de satisfaction.

Pour les mercantilistes, on ne peut s’enrichir que si il y a une balance commerciale excédentaire.

Une balance commerciale correspond à la différence entre les importations et les exportations faites au sein d’un pays.

Si les exportations sont supérieures aux importations, on parle de balance excédentaire.

Si les importations sont supérieures aux exportations, on parle de balance déficitaire.

Les mercantilistes sont interventionnistes en terme de commerce international. La liberté du commerce ne peut pas être autorisée car des situations de balance déficitaire se apparaîtraient alors.

L’État doit intervenir pour réguler le commerce international, s’assurer qu’il soit bénéfique en s’accompagnant d’un profit.

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