Les milieux en France : entre valorisation et gestion durable.
Par Stella0400 • 25 Avril 2018 • 1 397 Mots (6 Pages) • 568 Vues
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quand à elles sur de nombreux milieux et entraîne une pression accrue sur ces derniers. De plus, La France connaît des aléas naturels souvent provoqué involontairement par l’Homme en effet , en métropole, le risque d’inondation est le plus répandu, puisqu’il concerne 77 % des communes : ces inondations seraient ainsi aggravées par les constructions en zone inondable et par l’artificialisation des sols (extension des constructions, des routes) qui favorise le ruissellement. Les feux de forêt qui touchent le Sud-Est et la Corse résultent quand à eux le plus souvent de l’imprudence ou de la malveillance des population,leur propagation est de plus facilitée par l’absence de débroussaillage. D’autres aléas naturels comme les tempêtes, les séismes ont eu des effets dramatiques , la raison provient essentiellement de la méconnaissance des populations concernant les espaces soumis aux aléas , ils construisent ainsi des bâtiments inadaptées au danger.
En effet, ces milieux très occupés et très anthropisés, tels que les milieux urbains ou les milieux touristiques sont aussi les plus souvent dégradés. Fortement urbanisés, ces territoires se voit confronter à une dégradation de leur environnement avec des niveaux de pollution élevés. Ainsi, cette forte urbanisation entraîne la disparition de certaines espèces animales ou végétales et l’épuisement de certaines ressources. Ces paysages anthropiques constituent, cependant au même titre que les paysages naturels, une richesse à préserver. C’est pour cela, que dès les années 1960 des politiques de gestion des milieux qui visent à protéger les milieux les plus fragiles sont mis en place.
Ainsi, des organismes comme l’ONF (office national des forêts), et des lois comme la loi Montagne en 1985 ou encore la loi Paysage en 1993 interviennent en faveur de la préservation et de la protection des milieux. Ces politiques sont aussi le fait d’acteurs privés. Les associations jouent en effet souvent un rôle majeur, notamment les associations écologistes qui militent pour la protection de l’environnement (par exemple Greenpeace). Ces politiques ont ainsi pour objectifs d’ assurer le développement économique, de prendre en compte les besoins exprimés par les populations, tout en veillant à la préservation d’un environnement naturel qui lui subit de nombreuses pressions.
Cependant , La gestion durable du territoire ne passe pas seulement par la protection des paysages et du patrimoine naturel mais aussi par la prévention des risques. Ainsi, c’est à partir de 1982 qu’une politique de prévention des risques se met en place avec des plans communaux de sauvegarde par exemple qui vise à prévoir des scénarios de gestion de crise. Il y a aussi une mise en place de plans de prévention de risque afin de réglementer les constructions dans les zones présentant des risques( inondation, incendie, avalanche) qui vise à contrôler l’emplacement d’habitations dangereuses. De plus, la prévention des risques a évolué avec le développement des technologies ce qui permet désormais par exemple la détection de signes annonciateur concernant les éruptions volcanique afin d’évacuer la population le plus rapidement.
Ainsi, pour conclure, comme on a pu le voir il est difficile de concilier à la fois la valorisation d’un milieu et la protection de celui-ci. La mise en valeur active des territoires français a conduit de ce fait à une surexploitation de ses milieux.
En effet, dans un contexte de crise économique mondialisé, l’économie reste l’élément primordial et domine sur la mise en place d’une gestion précautionneuse des milieux. Cependant, la valorisation des milieux exige un usage raisonné.
De ce fait, des politiques de gestion et de protection ont été mises en place par des acteurs publics mais aussi privés afin de protéger les espaces « naturels » et les plus menacés.
L’enjeu actuelle reste ainsi de concilier développement des territoires et protection de l’environnement.
De nos jours on remarque ainsi une tendance actuelle dirigé vers une gestion plus durable de ces milieux afin de les protéger pour que ceux-ci puissent encore être utiles et agréables pour les générations futures tout en tenant compte des attentes des populations actuelles. Ainsi, l’État, les collectivités publiques, mais aussi les entreprises et chaque citoyen ont la responsabilité de préserver les ressources et les richesses du territoire.
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