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Les migrants Peuls

Par   •  26 Mars 2018  •  2 087 Mots (9 Pages)  •  469 Vues

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terres en moins pour les cultivateur bisa et les agriculteurs mossi. Les peuls sont perçus par les autres populations comme des fauteurs de troubles. Le fait qu’il y est plusieurs populations sur un territoire restreint, créer de nombreuses tensions. L’Etat Burkinabè va alors tenter de mettre en place certaines mesures afin de résoudre ces tensions entre les populations.

L’intervention de l’Etat est le seul moyen de résoudre ses conflits, il va alors tenter de développer l’économie locale de la région du Bagré pour ainsi changer les mentalités. Mais ces tentatives de l’Etat Burkinabè ne vont qu’envenimer la situation.

La carte du document 2 est centrée sur le lac « barragé de Bagré ». Ce lac a été crée pour résoudre les conflits et les concurrences entre les communautés. Sa création date de la fin des années 1980 et avait pour but de promouvoir une agriculture améliorée et de développer l’économie locale. Avec l’arrivée de se lac, le secteur agricole et la pêche on connu une certaine hégémonie avec l’arrivé de « pécheurs nigérians, ghanéens, togolais ; cultivateurs et maraichers, riziculteurs » comme l’explique l’auteur du document 1. Bien que la création de ce lac soit bénéfique pour l’économie, de multiples facteurs négatifs font leurs apparitions. En effet la création de ce lac à inonder 25000 hectares de terre, ce sont donc des champs en moins pour les communautés. De plus l’arrivé de ces cultivateurs modifie l’occupation de l’espace, la démographie étant déjà élevée, ne cesse de croitre. Les communautés sont donc en lutte pour avoir des terres, intensifiant ainsi les rivalités entre les cultivateurs et les pasteurs peuls.

Malgré de nombreux échecs, l’Etat va tenter d’instaurer un certain nombre de lois afin de limiter les tensions comme l’illustre le document 1. L’année 1984 va être marquée par l’apparition de la RAF c’est-à-dire de la Réforme Agraire et Foncière, cette loi stipule que la terre est de plein droit de propriété et qu’elle n’appartient plus au pouvoir coutumier mais a ceux qui la travaille. Cette loi est donc bénéfique pour les peuls, mais celle-ci a été mal comprise par les communautés qui se sont installées partout sans en avertir les autorités locales qui devaient attribuer des terres aux peuls ou autres communautés et régler les « litiges fonciers » (document 1) retirant ainsi ces fonctions aux chefs des communautés. Les communautés sont donc rentrées dans un mouvement de reconquête des terres participant ainsi au processus de dégradation terrestre, en effet le document 1 nous apprend que dans la région du Bagré, 23% des terres faisaient états d’une dégradation. Malgré l’intervention de l’Etat, les peuls se retrouvent toujours au cœur du conflit, et reste indéniablement encrer dans les tensions. De nombreuses difficultés les font stagner dans cette situation, rendant ainsi toutes interventions inefficaces.

L’obstacle auquel les peuls font face, c’est que leur statut est mal défini. En effet les peuls sont contraints de quitter leurs habitations à cause d’une dégradation de leur environnement et de migrer vers une terre plus propice, ils sont donc considérer comme des réfugiés environnementaux. Ce statut ne leurs offrent pas d’aide contrairement au réfugiés politiques. Le document 3 donne un exemple de cette inégalité entre les réfugiés, selon l’auteur, des Libériens ont migrés au Ghana pour fuirent la guerre civile, ils on été reconnus comme réfugiés et ont reçu des aides. Tandis qu’au même moment des migrants peuls se sont réfugiés au Ghana pour fuir la sécheresse, mais contrairement aux Libériens ils n’ont pas reçu d’aides, puisqu’ils étaient considérés comme des « étranger indigents » (document 3). Les peuls ont besoin d’aide pour sortir un peu plus de la misère, tout comme les libériens, mais leurs statuts de réfugiés environnementaux n’offre aucune aide. Les peuls vont donc devoir résister a une misère pesante, les obligeant à faire paitre le bétail ou ils peuvent pour survivre, généralement dans des zones agricoles.

Depuis l’arrivée de migrants peuls, l’Etat à essayer de mettre en place de nombreuses mesures afin de répondre aux tensions entre les communautés. Mais les résultats sont peu concluants, intensifiant ainsi les conflits. Une certaines « discrimination » à l’égard des peuls va alors se mettre en place. En effet, l’auteur du document 1 nous informe que les peuls sont vus par le pays comme « témoins de sociétés archaïques et obstacles à la modernisation de l’économie », ils sont donc considérés comme responsable de la pauvreté du pays et vont donc être victime de discrimination. En effet l’Etat va instaurer un système d’amendes pour les éleveurs comme nous l’exprime le document 1. Ces amendes sanctionnent les actions participant à la désertification des terres, l’amende varie selon l’origine de l’éleveur, si l’éleveur est peul l’amende sera plus lourde que si il est d’une autre communauté. Cette discrimination prend parfois une forme violente, le document 1 explique que de nombreux agriculteurs expriment leur haine par des actions violentes telle que des coups de couteau. L’Etat tente d’aider les communautés de migrants, comme les peuls, mais il participe également à une intensification des conflits, allant même jusqu’à la création d’un sentiment discriminatoire à l’égard des peuls.

Les sécheresses ont forcés de nombreuses communautés Africaines à migrés, les peuls par exemple ont due migrés pour leur survie, mais ils ont été confrontés a d’autres tribus, villages, qui avaient leurs coutumes, leurs terres, amenant ainsi à des conflits. Dans ce contexte d’explosion démographique et de tensions intercommunautaires entre éleveurs et agriculteurs, l’Etat tente en vain de résoudre ce problème, et d’estomper les conflits touchants les migrants peuls. Pour cela l’Etat a entreprit bon nombre de mesures, avec la création d’un lac, de lois. Mais l’idée de créer une zone à vocation pastorale dès le début des années 1980 c’est développée peu a peu. Ces zones pastorales ont été créées dans le but de répondre à une concurrence dans l’accès des terres et ainsi de délimités les terres cultivables, de celles à vocations pastorales. Mais est ce que ces zones pastorales ont réellement atténué les tensions ? En 2013, un affrontement à éclater entre deux communautés Peul et Bissa au Burkina Faso, faisant 6 mort pour les premiers et un mort pour les seconds. Ce massacre résulte des tensions encore omniprésentes entre les communautés qui sont en concurrence pour des terres. Les tensions, dû aux migrations Peuls, sont toujours

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