Les femmes durant les trente glorieuses

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20 décembre 1974... (mesures qui lui permettent de choisir ou non la maternité) . De plus l’apparition de électroménager dans les années 50 dans les foyers facilite grandement le quotidien des femmes tout en leurs apportant un confort moderne. Parallèlement, les conditions de travail ne cessent d’évoluer. De plus en 1972 une loi est consacrée à l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes

Cette loi n’est pas forcément respecté, car elles doivent faire face à l’inégalité des salaires. La femme n’est toujours pas l’égal de l’homme. Leur emplois n’offrent que rarement une possibilité de progression sociale, l’ouvrière devenant au mieux contremaître. Dans le secteur tertiaire, la féminité est mise en avant et respectée tout au moins en apparence (hôtesses, vendeuses,…), les emplois sont de véritables métiers identifiables (ex., secrétaires). Elles sont d’ailleurs recrutées principalement pour les qualités et les tâches qu’elles exerçaient déjà dans leur foyer (accueil, entretien, travaux administratifs, préparation des repas, soins et éducation des enfants,…) et leurs rôles sont très souvent subalternes. Elles sont adjointes du patron, collaboratrices, « bras droit », mais plus rarement situées à des postes décisionnels élevés dans la hiérarchie. De plus les féministes dénoncent l’utilisation « des charmes féminins » dans les emplois du tertiaire reléguant au second plan les qualités professionnelles véritables. Certes, certains secteurs réservés pendant des décennies aux hommes (légalement ou par tradition) se sont ouverts peu à peu aux femmes (métiers de l’armée, de la politique ; métiers du bâtiment ou de la mécanique) mais leur nombre reste limité par goût ou eu égard aux difficultés qu’ils engendrent pour y accéder comme pour s’y maintenir.