Les Guerres de Religion
Par Orhan • 16 Juin 2018 • 1 848 Mots (8 Pages) • 678 Vues
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Quatrième Guerre de Religion :
La quatrième guerre de religion est déclenchée par le fameux massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572. En effet, c’est le jour le plus tragique des Guerres de religion entre catholiques et protestants. Tout a commencé lorsque Henri de Navarre (protestant) et Marguerite de Valois (catholique) se marient pour des raisons purement politiques. Le 24 août, fête de la Saint Barthélemy, Coligny, un noble et amiral français, convertit au protestantisme, est égorgé et jeté dans la rue. Les historiens ne connaissent pas encore l’identité du commenditaire de l’attentat mais l’une des options discutées serait Catherine de Médicis. Les gardes catholiques poursuivent le massacre dans le quartier de Saint-Germain l’Auxerrois et massacrent deux cent nobles Huguenots qui étaient venus pour les noces princières. Quand la population parisienne sort dans la rue, chacun s’en prend aux protestants. A mi-journée, le roi ordonne d’en rester là mais la plupart ne respectent pas ses ordres et continuent. En conclusion, Charles IX assume la responsabilité des événements et dit avoir exécuté Coligny car il avait préparé un complot
- Offensive des Malcontents (1573 – 1580) :
Cinquième Guerre de Religion : La cinquième guerre de religion débute en 1574 avec le complot des malcontents ce mouvement critique la bienveillance du roi envers les plus radicaux du parti catholique. A la tête de ce mouvement se trouve de surcroît le frère du roi Henri III en personne, le célèbre François d’Alençon, chef des Politiques contre le gouvernement de sa propre mère Catherine de Médicis. Il sera soutenu par les Montmorency, les monarchomaques, les protestants ainsi que des catholiques modérés. Les monarchomaques récusent le pouvoir absolu, ils pensent que l’autorité du peuple suffit à mettre en place et en exécution la loi ainsi qu’à élire le roi en outre, ils déclarent que la rebéllion est nécessaire lorsque le souverain empiète sur les libertés du peuple.
Cette conjuration s’entraîne d’une prise des armes protestante et d’une offensive sur la Normandie conduite par le compte de Montgomery. A la suite de ces évenements, le roi maladif Charles IX tente de rétablir cet état par la force en emprisonant ou en embastilant des chefs de cette fronde. A la suite de la mort de Charles IX le 30 mai 1574 c’est son frère le roi de Pologne Henri III qui prend la relève et tente en vain de reconquérir les provinces situées dans le sud. Ce n’est que l’année plus tard que François d’Alençon prend la tête d’une armée de malcontents et, même s’il est défait contre le duc de Guise parvient avec l’aide de Jean Casimir du Palatinat à ravager l’est du royaume de France et encercler Paris, obligeant Henri III à s’avouer vaincu. En découle l’édit de Beaulieu en 1576 qui répond aux attentes des protestants qui peuvent maintenant se vouer pleinement à leur culte ainsi qu’être égaux aux catoliques au parlement avec la création des chambres mi-parties. Cet édit formera de plus la base de l’édit de Nantes.
Sixième Guerre de Religion : L’édit de Beaulieu donne lieu à de nombreuses controverses dans les camps catholiques qui se regroupent en ligues de défense, la réunion des Etats Généraux à Blois n’améliore guère cette situation et la guerre reprend en mai 1577. Les politiques et leur chef d’Alençon se joignent à l’armée royale dans un souci d’unité dans le royaume. Derechef, aucun parti ne parvient à remporter la victoire après de nombreux courts sièges en découle donc la paix de Bergerac, qui sera par la suite concrétisée par l’édit de poitiers qui met un terme aux affrontements pour un cours lapse de temps. Cet édit restreint les libertés données par l’édit de Beaulieu aux protestants.
Septième guerre de religion : Catherine de Médicis entame un voyage aux travers de la France durant lequel elle rencontre de nombreux gouverneur de provinces afin d’établir une paix durable. Elle signe en effet le traité de Nérac en 1579 dans lequel il est accordé 15 places de sûreté (Villes accordées aux protestants pour assurer leur sécurité et servir de garantie) aux protestants durant 6 mois. Cependant, une fois ce lapse de temps écoulé, les protestants refusent catégoriquement de rendre lesdittes places. Pendant ce temps, Henri de Navrarre et et sa femme marguerite de Valois séjournent à Nérac au milieu d’une cours de Huguenots qualifiés tels de jeunes hommes frivoles ce qui va enclencher la guerre des amoureux, allant à l’avantage des catholiques dans quasiment toues les batailles. La paix de Fleix est ensuite signée afin de mettre un terme a la guerre des amoureux et accorde le places mentionnés aux protestants pour 6 ans.
Offensive Catholique ou Huitième Guerre de Religion (1585-1598) : Contre-Réforme Catholique, Henri IV
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