Les Guerres de Religion (1562-1598).

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Plusieurs milliers de mort en France 10000.

La quatrième guerre : lutter contre le mal protestant ou le mal catholique. Dimension intransigeante qui apparaît. Cela explique que l’armée royale : Le Siège de La Rochelle. On a peur que les protestants de la Rochelle, ouvrent les portes aux protestants Anglais.

11 juillet 1573 : L’édit de Boulogne. Il dispose que le culte protestant soit interdit mais maintient malgré tout une liberté de conscience et de culte limités. ➔ Contradiction au sein même de l’édit. Le pouvoir royal ne peut interdire aux grands nobles leur culte. Les protestants s’unissent face aux catholiques.

B. L’alliance des huguenots et des Malcontents (1574-1577)

En février 1574, les Malcontents prennent les armes car ils sont mécontents de l’attitude du roi : il n’aurait pas récompensé les nobles pour leurs efforts dans la guerre. Les Malcontents sont des catholiques ; donc une partie des catholiques va être contre le pouvoir royal et s’alliait avec des catholiques et protestants pour lutter face à cette politique du roi.

Le 30 mai 1574, mort de Charles IX. Henri III, roi de Pologne, devient roi mais n’est pas là physiquement pour un moment.

Henri III est faible face aux catholiques, protestants et nobles. Il n’est pas très aimé.

Après 2 ans de conflits, Henri III impose la paix par le parti des Malcontents → paix de Beaulieu le 6 mai 1576, plutôt favorable aux catholiques.

Une Ligue va se constituer à Péronne. Elle se dote d’un manifeste justifiant son organisation militaire porté par les grands nobles entraînant par la suite tous les petits nobles des provinces.

Le gouverneur catholique de Péronne refuse d’obéir au roi. Péronne au nord près de la frontière des Pays-Bas où se trouve l’Espagne.

Les français obéissent de moins en moins le roi.

Pour répondre à cette menace, le roi va accorder aux catholiques de réunir des états généraux. Ils vont jouer un rôle de conseil. Ils émettent une nouvelle prétention : ils peuvent décider à la place du roi.

Il y a une remise en cause de fait de la monarchie absolue. Henri III est héritier en ayant une conception du pouvoir qui est absolu.

Mais il y a une remise en cause de la conception de l’absolutisme royal, d’où l’organisation militaire des catholiques.

C. Huit ans de conflits larvés (1577-1584)

Dans ces conflits, des nobles protestants et catholiques.

De novembre 1579 à novembre 1580 → 7ème guerre de religion

Henri III veut rétablir l’autorité royale :

- Appareil d’Etat plus efficace

- Officiers et commissaires (agents envoyés directement dans les provinces pour contrôler les décisions du roi)

- « Noblesse seconde », « mignons » (Anne de Joyeuse) → Henri III a peur d’être assassiné ou renversé, il va donc mettre en place une noblesse seconde où il choisit des favoris en leur donnant un rôle politique plus important et en créant un lien de proximité les amenant dans la Cour (rumeur sexuelle pour accéder à ces titres)

- Une vie de Cour très riche dominée par le roi par de la poésie (Ronsard) ou de littéraires (Marguerite de Valois)

III. La monarchie contre la Ligue (1584-1598)

Le parti opposé au roi devient la Ligue. Cette Ligue rassemble plusieurs ligues catholiques. Elle s’oppose à Henri III puis à Henri IV.

Le 10 juin 1584 : mort de François d’Anjou (Valois) → Henri III n’a plus d’héritier. On recherche un nouvel héritier. Celui le proche est Henri de Navarre (Bourbon), grand prince protestant. Mais il est considéré comme hérétique et relaps (revient sur son abjuration).

A. La naissance de la Ligue (1584-1589)

Manifeste de Péronne par la Ligue le 30 mars 1585.

Après le traité de Nemours en juillet 1585, début de la 8ème guerre de religion. Elle s’allie avec Philippe II. Henri III s’allie avec Henri de Navarre.

Après 1585, on assiste à une radicalisation à Paris occupé par des curés fanatiques contre le roi Henri III qui s’allie avec des protestants. La population parisienne devient radicalement catholique extrémiste.

Henri III tente de rentrer à Paris mais les parisiens sont hostiles à sa présence et le menace physiquement. Cette situation favorise l’Eglise. Au cours de cette journée, Henri III envoie l’armée. La population se révolte : la « Journée des Barricades ». Le roi est obligé de fuir sa capitale. Henri III est incapable d’imposer sa volonté sur le peuple. La population comprend que l’absolutisme ne marche plus. Chez certaisn catholiques, on imagine à remplacer le roi.

Deux conséquences :

- Du point de vue du roi, il est conscient des discours à Paris. Pour se prémunir de ce danger, il va décider lors des états généraux de 1588 d’éliminer les chefs catholiques les plus dangereux : les frères Guise en secret puis publiquement.

- La population parisienne va le définir à partir de là comme un tyran. A Paris, les prêtres appellent au meurtre : le tyranisisme.

Le 1er août 1589, Henri III est assassiné par le moine Jacques Clément à coup de couteau où il mourira après.

Du côté de la monarchie, on dénonce un régicide : on a tué le roi. Jacques Clément est jugé et mise à mort (écartelé).

Du côté de la Ligue, on n’a pas tué un roi mais un tyran. On va justifier ce meurtre car à partir de la mort d’Henri III c’est Henri de Navarre qui va devenir roi et devient Henri IV. Il devient un roi protestant.

Henri IV va devoir reconquérir son royaume. Il a comme idée de la fidélité monarchique.

Henri IV va mener tout d’abord une politique militaire. Il va développer la propagande du roi chevalier : il va au champs de bataille (retrouve les gestes de François Ier et Henri II).