La violence de la mondialisation

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et la paix, des conditions primordiales à tout développement. En effet, la plupart des pays pauvres ont du mal à appliquer et à respecter les principes démocratiques, car la vie politique dans ces pays est jalonné par des tentatives de coups d’état, des confiscations du pouvoir à travers un tripatouillage constant des constitutions et les transitions de pouvoirs qui suscitent de nombreuses tensions politiques et qui se transforment parfois en conflits armés graves, et anéantissent les maigres acquis de ses pays. Alors, dans ce contexte instable, il est difficile pour les états de mettre en place sur le long terme une politique de développement et de travailler sereinement à la modernisation de leurs économies et de leurs sociétés. Une situation qui décrit parfaitement que la faiblesse démocratique des pays en développement explique le retard qu’ils ont accumulé toutes ces années.

Ensuite au plan économique, les mauvaises habitudes économiques et le caractère primaire des économies des pays en voie de développement leur ont fait accuser de la lenteur par rapport aux autres économies dans le monde. Effectivement, la corruption, la mauvaise gouvernance, les détournements incessants de deniers publics gangrènent la vie et l’activité économique des pays pauvres et minent la bonne santé économique et financière de leurs états. De plus, les économies des états en développement tirent ses fondements de la commercialisation de matières premières sur le marché international, qui souvent font l’objet de baisse drastique, fragilisant ainsi ces économies. Par ailleurs, la faible industrialisation des pays en voie de développement reste un problème car la dépendance constante dans la transformation des ressources naturelles des pays pauvres par les pays industrialisés, contraint ces états à des pertes énormes dans le rachat de ses produits finis. Un indicateur patent du retard pris par les pays pauvres et en développement.

Enfin au plan social, les pays en développement sont toujours enclins à des problèmes sociaux ahurissants qui ne laissent aucunes supputations quant à leur lenteur sur la route vers le progrès. En clair, les états en développement continuent de souffrir de l’analphabétisme qui touche plus de 150 millions de personnes, alors que l’éducation est une clé fondamentale vers le développement en matière de créativité et d’innovation technologique, moteur de l’essor de nombreux pays modernisés. De plus, de nombreux pays pauvres connaissent encore des difficultés à l’accès à de l’eau potable, à l’électricité, à l’alimentation, à des soins de santé, un logement décent et le chômage qui atteint des chiffres scandaleux auprès des jeunes générations. Ce qui traduit littéralement les conditions de vie exécrable des populations dans ces pays, qui démontre encore une fois, les signes de la stagnation accrue des pays en développement.

Le retard aggravé des pays en voie de développement s’appuient sur différentes raisons qui soulignent les pesanteurs qui maintiennent ces pays dans un statut déplorable.

Synthèse

Au-delà, il faudra voir dans la conjugaison de tous les éléments énumérés clairement les raisons du retard aggravé des Etats en développement.

Premièrement, la violence de la mondialisation justifie le retard aggravé des Etats en développement. Cette réalité s’apprécie au plan politique, économique et social. En effet, les vagues violentes de la mondialisation ont occasionné une ingérence extérieure dans les affaires internes des pays en voie de développement, créant ainsi un conflit d’intérêt dans la volonté des états à travailler pour le développement. Aussi, l’interconnexion entre les économies est un facteur de fragilisation des frêles structures économiques des pays pauvres. En outre, l’appauvrissement culturel des états en développement du fait de la fusion du monde, les dessert fortement dans la valorisation de leurs richesses culturelles. Mais de toute évidence, la violence de la mondialisation ne justifie pas à elle seule, les raisons du retard consenti par les pays en voie de développement.

Deuxièmement, l’immaturité démocratique, une économie gangrenée par des maux et peu industrialisée, et un tissu social pauvre sont aussi les raisons du retard des pays en développement. Effectivement, l’environnement politique dans ces pays reste marqué par une inexpérience qui cause une instabilité et porte atteinte à la paix sociale. De même, le climat économique infecté par la corruption et l’absence d’une politique d’industrialisation crédible freinent énormément les pays pauvres. Enfin, l’analphabétisme et les nombreux maux sociaux qui minent les états en développement expliquent clairement leur retard dans la course vers le progrès. Mais, ces facteurs ne constituent pas l’ensemble des raisons établies du retard aggravé des états en développement.

Troisièmement, c’est donc en symbiose de tous les éléments énumérés que l’on arrive à percevoir véritablement et littéralement les raisons du retard aggravé des états en développement. En clair, la violence de la mondialisation, l’immaturité politique et démocratique, l’absence d’une moralisation de la vie publique et l’industrialisation de leurs économies, et le déficit social énoncent la situation des pays en voie de développement. Il ne faut donc pas privilégier un facteur par rapport à un autre, au contraire c’est dans une osmose complète de tous ces facteurs divers que l’on parviendra à toucher du doigt les raisons du retard aggravé des Etats en développement.

Conclusion

Le débat sur les raisons du retard aggravé des Etats en développement reste actuel, polémique et controversé. Il est donc important de fusionner tous les facteurs énumérés afin de percevoir clairement et efficacement les raisons du retard aggravé des pays pauvres dans le monde. Toutefois, les pays en voie de développement pourront-ils être au rendez-vous des objectifs mondiaux du développement à l’horizon 2030 ?