La france et ses territoires

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L'étalement urbain explique la baisse de la densité des espaces urbanisés. Aujourd'hui, les espaces urbains ont une moyennes de 400 hab au Km² contre 600 en 1960. Cette étalement pose problème : régression de l'espace agricole ; impermeabilisation des sols ; impact sur la biodiversité et sur les paysages ; usage accru de l'automobile

Enfin, comme aux USA, l'étalement s'est accompagné de l'emergence de nouvelles centralitées : prés des nœuds de communications, autour de pôles d'activitées et de centre commerciaux périphériques. EX : Val d'Europ à l'est de Paris. C'est l' « Edge cities ». Les agglomérations deviennent donc plus poly-centrique.

3-L'affirmation des Métropoles dans un réseau urbain désiquilibré

La croissance démographique des villes s'est accompagnée de la métropolisation du territoire. (c'est la concentration de la population, des activitées économique, des équipements, plus largement de la puissance dans les métropoles)

Métropole : grande villes qui concentre des fonctions de commandement économique, politique, culturel, qui connecte des flux variés et qui est dôtée d'une vaste zone d'influence.

La métropolisation s'est renforcée depuis les années 1970 avec la mondialisation dont les métropoles constituent les Hubs et avec une démographie favorable aux grandes villes. Les villes, en relations constituent des réseaux urbains. Ces réseaux diffèrent d'un pays à un autre, d'une région à une autre.

Les villes rayonnent alentour parcequ'lles exercent un pouvoir sur un espace, une régions, elles en attirent les clients, consommateurs. C'est ce que l'on appel la zone de Chalandise. Elles sont donc dotées d'une zone d'influence qui est proportionelle à leurs puissances et ces zones d'influence s'emboîtent. Le territoire francais est largement polarisé par la capitale, la domination de Paris est écrasante, c'est une ville mondiale de 10 millions d'habitants, siège d'institutions internationale : l'OCDE, l'UNESCO, c'est la première ville de congrés dans le monde bénéficiant d'une désserte exceptionnelle par les réseaux de transports.

Le deuxième agglomération : Lyon est 7 fois moins peuplée ! Avec 1millions 300 milles habitants. Les agglomérations importantes se situent plutôt en périphérie de l'espace francais à cause du fort rayonnement parisien qui a étouffer les villes prochent. Le réseau urbain francais est donc monocéphale, macrocéphale. Ce caractère est dû a des siècles de centralisation cependant, depuis plus de trente ans, la décentralisation a dynamisé les métropoles de province. Leur croissance démographique a été supérieure à celle de Paris, elles ont renforcé leur potentiel de recheche, leur pouvoir de commandement ( le siège d'Interpol est à Lyon), elles se sont doté de quartiers d'affaires ( la Part-Diau à Lyon)

L'organisation des villes dans l'espace francais devient donc plus polycentrique. A l'échelle régionale, la forme du réseau urbain varie : ex : réseau bipolaire dans l'ouest de la france entre Nantes et Renne / reseau linéaire dans le midi de la France (Nice, montpelier toulouse..)

4- Les Espaces ruraux sous influence

Apres des decennies d'exodes rurales, l'espace rurale se repeuple mais partiellement. C'est un espace hétérogène qui recouvre moins de 80% du territoire. Une grande partie de l'espace rural bien relié aux villes voit sa population augmenter. Ces campagnes vivent en simbioses avec les villes du fait de la mobilité. Les paysages sont ruraux marqués notamment par les activitées agrricoles mais la population n'a pas une vie spécifiquement rurale puisque moins de 800 000 personnes travaillent dans l'agriculture. Une économie résidencielle de services se développe grâce aux salaires, aux retraites de la population, et grâce aux revenus touristique. Ces espaces sont nombreux dans l'ouest et dans le Sud.

La superficie des espaces ruraux enclavés en déprise démographique dont la population vieillit se réduit. On les trouve surtout dans le massif central, dans la diagonale du vide, à l'intérieur de la Bretagne. Mais une partie de ces espaces isolés ont réussi à enrailler leur déclin comme la Lozererre dont la population avait été divisée par 2 depuis 1880 : 77 000 habitants progresse maintenant.

L'arrivée d'étranger anglais, néerlandais notamment est parfois facteur de renouveau.

B- Une révolution des transports :

Mondialisation et Métropolisation renforcent les mobilitées et donc les réseaux.

1-L'héritage, un réseau centré sur Paris :

En 1950, la France bénéficiait d'un réseau routier et férrovière dense et bien réparti sur le territoire avec un seul défaut : le réseau manquait d'axe à gros débit. Les axes majeures étaient et sont restés des axes radiaux autour de Paris ce qui traduit la centralisation : l'Axe Lilles-Paris / autoroutes, L'axe PLM ( Paris-Lyon-Marseille) et ces deux axes réunis relient la mer du nord et la mediterranée comme le fait l'Axe traversant la dorsale européenne. Autre axe important : Paris-Rouen-Le Havre que le projet de « Grand-Paris » entend mettre en valeure = un axe complet grace à la Seine, bien aménagée avec des barrages.

Paris et Rouen sont d'important port fluviaux. ( On ensivage la construction d'une ligne de TGV Paris-Rouen-Le Havre )

2- Les Mutations : remodelage des réseaux et grandes vitesses

Le réseau férré à connu d'importantes transformations depuis 5O ans : il a reculé, de nombreuses lignes secondaires jugées non rentables ont été fermées. Elles avaient été crées sous la III Répuiblique. A l'iverse, le réseau TGV s'est développé depuis 1981 comme le reste du réseau férrovière il a eut tendance à dessiner une étoile autour de Paris

Cette disposition en étoile qui gêne les trajets transversaux et toutefois atténuée par l'inter-connection des LGV en région Parisienne qui permet d'éviter le changement de train et le changement de gare à Paris. Récemment, un effort à été entrepris pour créer des liaisons transversale ( ex : la liaison Rhin-Rhône).