La cité antique et la cité grecque en guerre

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● L’oligarchie : ​Le commandement de quelques uns, en l’occurence l’aristocratie, la noblesse la plus riche. Le meilleur exemple de Cité oligarchique est Sparte. Elle demeure une oligarchie pendant l’époque classique, là où Athènes devient un modèle de cité démocratique.

● L’isonomie et la démocratie : L​ ’isonomie est l’égale répartition, l’égalité des droits politiques. Rappel : à Athène renversement de la tyrannie en 510 av JC. Hippias, dernier tyran d’Athènes et fils du tyran Pisistrate. Clisthène​ en 507 lance une grande réforme territoriale et politique qui jette les bases de la démocratie Athénienne . CF P17 18 du fascicule. Nouvelle unité territoriale et politique : le dème​. Clisthène crée donc une isonomie en permettant à tous les membres de la cité d’avoir accès aux mêmes droits.

Athène connaît deux crises politiques au 5e siècle où la démocratie est renversée et où une oligarchie est mise en place (elles durent toutes deux moins d’un an).

Le sentiment de liberté et d’autonomie important ainsi que la souverainneté de la cité grecque expliquent les guerres médiques : le géant Perse est identifié au despotisme oriental.

Les cités grecques en guerre.

Les guerres Médiques (499 478)

Les historiens fixent le début de l’âge classique à la date des réformes de Clisthène (507) ou au début des guerres Médiques (499).

Athènes s’est donc dotée d’un régime politique nouveau. Elle doit très vite affronter l’empire Perse qui convoite les territoires des cités grecques. Au sortir des guerres médiques les cités victorieuses Athènes et Sparte voient leur puissance et leur influence grandies.

Les Perses et les Mèdes sont deux populations qui habitent en Iran central. On parle de guerres Médiques parce que les grecs ont confondu les Perses avec les Mèdes.

491 490 première guerre Médique 481 478 seconde guerre Médique

Ces guerres sont rendues célèbres car c’est le premier conflit qui a son historien. Hérodote (qui naît en 486) écrit ses “Enquêtes” qui racontent entre autre le grand affrontement entre les Grecs et les Perses. Il ne fait pas simplement oeuvre d’historien mais a également un point de vue ethnographique. L’image du Perse se construit, et celle du modèle politique et culturel opposé à celui des Grecs aussi.

I/ Les origines du conflit.

A. La formation de l’Empire perse Mèdes et Perses.

En 550​ Cyrus le Grand unifie ces peuples et part à la conquête des terres voisines. En quelques années l’empire Perse devient immense : il s’étend en Inde jusqu’à l’actuelle côte turque. En 546​ les cités Grecques d’Ionnie (actuelle Turquie) passent sous le joug perse. Les successeurs de Cyrus, Cambyse et Darius 1er continuent l’expansion de l’Empire. Richesses incroyable, force de mobilisation militaire conséquente. Cette Empire a deux capitales : Suse et Persepolis.

L’unité administrative : l’Empire est divisée en provinces, des satrapies avec à leur tête des satrapes. Le satrape lève l’impot, lève des armées et surveille les populations des cités annexées. Le gouvernement Perse instaure des tyrannies à la tête de ces dernières. Les tyrans sont Grecs, mais à la solde du pouvoir Perse. Ce système fonctionne une vingtaine d’année, jusqu’à ce que le poids du joug Perse soit trop accablant. Les guerres Médiques débutent alors. La cité Perse de Sardes est la ville Perse dans la région Ionnienne de laquelle dépendent les cités grecques annexées sur la côte turque.

B. La révolte d’Ionie (500 494)

Mouvement de révolte conté par Hérodote qui lui même est né à Halicarnasse, une cité grecque d’Ionie. Le mouvement de révolte part de la cité de Milet, la plus florissante d’Ionie à l’époque. Les Ioniens décident de faire appel aux grecs continentaux. Une ambassade part de Milet, avec à sa tête le tyran lui même. Il commence par demander aux Spartiates de l’aide dans un long discours relaté par Hérodote. Le roi de Sparte Cléomène refuse. Aristagoras (le tyran de Milet) va donc à Athènes où son appel à l’aide est entendu. Les Athéniens et les habitants d’Erétrie (une autre cité grecque) partent donc en guerre. En 499​ Incendie de Sardes par les Athéniens. Bataille navale de Ladè.

en 494​ qui est un désastre pour les Grecs. Elle a lieu juste à coté de Milet, qui est rasée et ses habitants réduits en esclavage.

Mardonios (Grec et gendre de Darius) est à la solde des Perses et a pour mission de mater la révolte Ionienne. Les Perses ont un désir de vengeance, ce qui donne lieu à la première guerre Médique.

II/ Les phases de l’affrontement.

A. La première guerre médique (491 490)

Hérodote présente la première guerre Médique comme une vengeance. Les Perses, si ils avaient réussi à s’implanter en Grèce continentale aurait également pu contrôler toute la Mer Egée ce qui nuance son propos puisque l’intérêt géopolitique et économique n’est pas à négliger.

Datis, amiral de Darius prend la tête d’une flotte de 20 000 hommes. Printemps 490​ : l’île de Naxos tombe aux mains des Perses.

Eté 490​ : Erétrie est la Cité qui subit la vengeance des Perses. Comme Milet, cité détruite et réduite en esclavage. Les Perses s’arrêtent en septembre 490 ​dans la plaine de Marathon. 9000 Athéniens et 1000 Platéiens sont à opposer aux 20 000 soldats perses. Les Spartiates quand à eux célèbrent une fête religieuse et ne sont pas là.

Victoire athénienne, grecque. Le contingent athénien est dirigé par Miltiate ​(stratège athénien). Philippidès ​(le “marathonien”) parcourt en courant 42 kilomètres pour annoncer la victoire aux athéniens.

La défaite est insignifiante pour les Perses, mais pour les Athéniens c’est une grande victoire. Au delà de la bataille concrète et militaire, c’est une victoire symbolique qui met en place un mythe avec ses combattants (Les Marathonomaques : l’idéal de l’hoplite grec). Les 192 soldats athéniens tombés sont enterrés sur place dans un soros (tumulus). 9m de haut.

B. La seconde guerre médique (481 478)