La Russie : acteur ou régulateur de conflit ?

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Les troupes sont majoritairement dominées par des soldats russes et dans le cadre d'accord militaires de la CEI ou de l'OTSC (Organisation militaire regroupant des membres de la CEI et ayant son siège à Moscou). La Russie garde donc un certain contrôle non seulement sur ces nouveaux États qui lui était rattaché auparavant mais également dans les régions ou des missions de maintien de la paix ont lieu. C'est alors qu'en 1999, Boris Eltsine nomme comme chef du gouvernement Vladimir Poutine ancien directeur du FSB (Service Fédéral de Sécurité).

Aujourd'hui, la Russie est une puissance très intéressante sur plusieurs plans. Vladimir Poutine est le Président de la Fédération de Russie actuel. Il a été nommé président par Eltsine de 1999 à 2000. Son deuxième mandat se déroule de 2000 à 2008 . De 2008 à 2012 il est encore une fois élu pour son troisième mandat et enfin il fait son quatrième en 2012. En résumé, Vladimir Poutine est à la tête du pays le plus vaste du monde depuis près de 17 ans. Lors de sa première élection, il arrive au pouvoir en période de crise et arrive a redresser l'économie de son pays. Ce dernier va entamer une politique étrangère radicalement différente de Eltsine qui voulait, lui, un partenariat solide avec l'occident quitte à reléguer au second plan les intérêts nationaux russes. Poutine commence alors son mandat avec pour ferme intention de redorer le blason de la Russie. Après l'intervention de l'OTAN en Ex-Yougoslavie, le pouvoir russe ressent cet acte comme une agression et Vladimir Poutine ainsi que son gouvernement mette en place une nouvelle doctrine militaire qui vise à renforcer l'appareil militaire russe dans le but de servir ses intérêts géostratégiques sans se soucier des « préoccupations occidentales ». Vladimir Poutine compte aussi grandement sur la valeur croissante des ressources énergétiques. En effet, la Russie est au 2ème rang mondial pour la production de pétrole et de gaz naturel et au 1er rang mondial pour les exportation de ces derniers. La Russie utilise d'ailleurs ces leviers pour faire pression sur des pays qui dépendent directement d'elle pour s’approvisionner en énergie (exemple de l'Ukraine).

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III) Une vision occidentale sur la Russie de Poutine

D'un point de vu occidental, la Russie semble être un acteur de conflits. En effet, lorsqu'on se plonge dans des articles de presses européen, celle ci semble jouer un très grand rôle dans les actualités a échelle internationale, cependant, tout les médias ne sont pas du même avis. Prenons par exemple, des conflits géopolitiques majeurs tels qu'on a pu le voir en Ukraine. Ce pays est alors divisé en deux pour des raisons ethniques, au sud et a l'est on trouve des populations dites pro-russes et a l'ouest et au nord des populations voulant appartenir et entrer dans l'Union Européenne. Le président pro-russe Viktor Ianoukovitch refusant d’intégrer l'Europe et de signer un accord d'association en novembre 2013 amène le peuple et particulièrement les militants a se soulever à Kiev, capital de l'Ukraine. On assiste alors a des révolutions agressives, répressives et des plus sanglantes en janvier et février 2014 à Maïdan, grande place de Kiev, qui opposent ces manifestants tournés vers l'Europe et le gouvernement pro-russe de Viktor Ianoukovitch. Face a ces conflits, les Européens et l’Amérique du nord interviennent alors et place en tête du pays un gouvernement provisoire. C'est pour eux une manière de rentrer le pays dans l'UE, pour des raisons politiques. Or la Russie, elle, désir conserver l'Ukraine, pour des raisons stratégiques notamment avec le pétrole et conservatrices. Elle envoie donc des troupes armées pour défendre les populations dites pro-russes mais aussi pour les militaires face au troupes ennemies. En effet, celle ci semble en voulant garder le contrôle sur l'Ukraine, faire usage de la force pour modifier les frontières et exploiter ses pays voisins, plus faibles, ce qui lui vaut des sanctions pour violation de droit international. Enfin, elle est accusée par son intervention de décider en tant que puissance de l'avenir du pays non pas par le choix démocratique des citoyens mais par sa force militaire. Maintenant, regardons en Crimée. Ce petit bout de terre, principalement constituer de populations pro-russes, aujourd'hui rattaché a la Russie. Pourquoi ? Car dans l'illégalité et l'illégitimité, celle ci a organisé un référendum, installé par des militaires russes armées, un référendum sans aucunes légitimité démocratique. On appelle donc cela l'annexion de la Crimée.

Un autre conflit majeur, toujours d'actualité, est important. En effet, la Syrie, en plein conflit géopolitique depuis 5ans semble lui aussi souligner le rôle d'acteur que joue la Russie. Tout d'abord, celle ci soutient le régime actuellement en présence de Bachar Al Assad désigner comme un dictateur par les occidentaux. Cette association met en évidence dans un premier temps l’État russe comme étant opposé aux actions militaires américaines et occidentales, mais aussi comme étant un acteur participant a la guerre qui fait rage entre le peuple et le régime répressif de cette dictature syrienne. Il y a, au préalable, le gouvernement. Celui ci semble être le déclencheur de tout les événements qui constituent le conflit, on peut même lire « le Président est à l’origine du problème, et ne peut donc faire partie de la solution » du président français Hollande, le 28 septembre 2015. Il est même accusé d'avoir utilisé l'arme chimique sur sa population après des rapports précisant que ces produits ont bien été retrouvé sur les lieux et sachant que le régime détient une usine chimique. Cependant, il faut savoir que la Syrie est elle aussi divisée en plusieurs ethnies dont les deux majoritaires sont les sunnites et les chiites. Le régime lui est chiite. Lors du printemps arabe, le 15 mars 2011, des manifestations ont lieu, ce qui a provoqué des tensions entre ces deux grandes idéologies soutenu de part et d'autre par les pays voisins. On assiste alors une guerre civile.

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On trouve trois villes importantes, Damas, la capitale, Alep, la capitale économique et enfin Hama, ville de contestation du régime par les frères musulmans qui ont longtemps était repoussé par le prédécesseur de Bachar Al Assad. En juillet 2011 l'ASL (armée syrienne libre)