L’Europe du Congrès de Vienne (1814-1815)
Par Junecooper • 24 Janvier 2018 • 987 Mots (4 Pages) • 615 Vues
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- Louis XVIII est accueilli positivement car il est un Bourbons et donc considéré par les autres puissances monarchiques européennes comme légitime monarque, légitime chef de l’état français
9 juin : signature de l’acte final du Congrès
18 juin : défaite de Napoléon à Waterloo
B - Le nouvel ordre international issu du Congrès de Vienne
Les bases du règlement final : la restauration des dynasties + l’équilibre des puissances
Les conséquences géopolitiques :
- frontières déplacées et échanges de territoires et de populations
- la pression russe à l’Est
- les changements dans les pays germaniques (établissement de la Confédération germanique, sous tutelle autrichienne)
L’esprit du règlement final :
- le refus de l’héritage révolutionnaire
- la volonté de puissance des grands états
- la marginalisation des états « constitutionnels » :
- France, Pays-Bas, Confédération helvétique → monarchies absolues
- RU → monarchie constitutionnelle (sans pour autant une « Constitution », un texte particulier) avec répartition des pouvoirs : le roi ne peut pas lever l’impôt ni déclarer la guerre sans le soutien du parlement
- Norvège et Pologne, mais qui sont non indépendants
- l’union des monarques et la conservation des institutions au nom du « droit divin », ad vitam eternam
C – L’union sacrée des princes : le pacte de la Sainte-Alliance et ses conséquences
Le pacte de la Sainte-Alliance :
- une initiative d’Alexandre 1er, un monarque orthodoxe aux velléités parfois « libérales », mais aussi porté au mysticisme
- les réticences autrichiennes (puissance catholique)
- le refus britannique (protestantisme, anglicanisme)
- la signature à trois (Russie, Autriche, Prusse) le 26 septembre 1815 : « au nom de la Très Sainte et Indivisible Trinité des trois puissances orthodoxe, catholique et protestante » → légitime l’ordre, l’équilibre qu’il faut garder, avec toujours des monarques et la religion chrétienne
Les prolongements du pacte :
- trouver des garanties contre toute nouvelle offensive révolutionnaire ou libérale
- pérenniser l’ordre du Congrès de Vienne → double « signature » le 20 novembre 1815 :
- 2ème Traité de Paris avec la France afin de faire comprendre à Louis XVIII qu’il doit contrôler son royaume : perte territoriales supplémentaires, indemnité de guerre, occupation du territoire
- Quadruple-Alliance (les trois signataires de la Sainte-Alliance + le RU) : garantir le statu quo en Europe, empêcher tout réveil guerrier de la France
La France occupée ; l’évolution des relations entre France et grandes puissances (1815-1818)
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Conclusion
L’Europe du Congrès de Vienne : une Europe de la stabilité ?
- Un objectif partagé par les grandes puissances
- Un état d’esprit dominant qui n’empêche pas des divergences de fond entre les vainqueurs
- L’héritage de la Révolution française ; un défi durable pour les puissances
- Certains peuples sont convaincus que l’héritage de la révolution ne peut que perdurer
- Quelles furent l’efficacité et la pérennité du système mis en place au Congrès de Vienne ?
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