Economie mondiale des années 1970 à 1990
Par Ninoka • 28 Juin 2018 • 4 697 Mots (19 Pages) • 493 Vues
...
2/ Les conséquences : des économies occidentales en crise ?
1. Une stagflation
Définition : Situation économique caractérisée par une tendance à la récession qui s’accompagne d’un accroissement de l’inflation.
Inflation
1971
1974
1980
Etats-Unis
4.3
11
13.5
Royaume-Uni
9.4
16
18
France
5.5
13.7
13.6
Japon
6.1
24.5
8
Croissance de 5% par an sous une période des 30glorieuses, passe à 2% par an 1975/90 => rythme ralenti. Du fait de la hausse du prix du pétrole => inflation par les couts (soit monétaire (quand on imprime trop de billet) soit par les couts => le pétrole est plus cher donc les industriels décident d’augmenter les produits dépendants de celui ci, donc augmentent les prix des voitures, comme les prix des voitures augmentent alors les employés décident de demander augmentation des salaires, donc les industriels vont devoir augmentés le prix des voitures…)
2. Le chômage traduit socialement la crise occidentale
taux de chômage
1975
85
90
95
Etats-Unis
8.3
7.1
5.4
5.6
Royaume-Uni
4.3
11.2
6.9
8.1
Japon
1.9
2.6
2.1
3.1
France
4.3
10.2
9.0
11.5
Allemagne
3.6
7.2
5.1
9.4
OCDE
5.2
7.8
6.1
7.6
Le chômage revient. C’est donc ce qui marque le plus les contemporains car aspect social qui donne l’impression même si il y a toujours une croissance, de crise.
La courbe de Philipps : Une relation inverse entre le taux de chômage et le taux de croissances des salaires nominaux, ou avec le taux d’inflation (Samuelson). La courbe de Philipps revu par Samuelson il faut choisir entre inflation et chômage, qu’on avait la technique pour ne pas avoir les deux en même temps. Pour Philipps lorsque le chômage baissent les salaires baissent aussi.
Cette crise ne ressemble pas a la crise de 29 : chômage mais baisse des prix, chômage indemnisé. D’autre part le commerce mondial augmente il n’y a pas de repli protectionniste….
Mot crise un peu fort ici, elle n’est pas si dure que cela. Mais pq ce sentiment de crise alors? C’est une crise social. Les 30 glorieuses sont finies, habitude a une abondance (travail, consommation)… Crise relative. Cependant les 30 Glorieuses sont une exception => atypique, 2% de croissance est déjà très bien on avait pas fait mieux lors de la période d’industrialisation.
3/ Une rupture systémique en découle : un capitalisme libéral et financiarisé s’impose au cours des années 1980
1. Une révolution libéral dans le capitalisme anglo-saxon
- Les politiques de relance d’inspiration keynésienne montrent leurs limites
[pic 7][pic 8]
[pic 9]
[pic 10]
Nouvelles recettes fiscales réduction des déséquilibres[pic 11]
Cependant cette politique keynésienne va fonctionner de moins en moins. Il faut que la consommation dans ce schéma profite a la production, or par la contrainte extérieure (economie ouverte) la consommation va profiter à l’étranger. D’autres pars comme il y a une inflation, les produits du pays augmentent, le pays est donc moins compétitif.
Quelle est l’alternative? Il y a un économiste américain, Milton Friedman anti-keynésien, néo-libéral dans l’école monétariste « Le gouvernement n’est pas la solution a notre problème, le gouvernement est notre problème » Pour lui quand on a un problème il ne faut pas avoir recourt systématiquement au gouvernement. D’autres part pour lui l’inflation est la pire chose et que c’est le problème majeur a évincé. Il est néo-libéral, courant qui influence la droite « néo-conservatrice » incarnée surtout par Reagan (80-88) notamment aux Etats-Unis et Thatcher (79-89) au Royaume-Uni.
Pour Reagan[a] l’Etat est devenu un Nanny State. Lors de son discours d’investiture Reagan dit qu’il faut rendre le pouvoir de Washington moindre (Désengagement/désyndicalisation/défiscalisation) et redonner du pouvoir au 50 autres Etats. Ce que va faire surtout Reagan c’est déréglementer => les entreprises sont entravées
...