Cours : Villes et Développement Durable
Par Christopher • 22 Octobre 2018 • 2 048 Mots (9 Pages) • 418 Vues
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déplacement par téléphérique à Medellin en Colombie : peu cher et permet de transporter du monde.
Voiture n’est pas totalement rejetée : on incite la population à pratiquer le covoiturage. Mise en place dans certaines villes de péages urbaines, de bornes électroniques de péage comme à Singapour. Mise en place d’une circulation alternée à Mexico.
C. Des situations qui demeurent très inégales
Situation qui demeure inégale. N’empêche pas la persistance de l’utilisation de l’automobile dans certaines villes= cas de Houston ou Atlanta. Réseaux de transports collectifs se développent mais pas suffisamment. Problème des villes américaines : l’étalement urbain y est très fort d’où la nécessité d’utiliser de façon importante la voiture. Densité de population et consommation d’énergie sont donc inversement corrélées.
Dans certaines villes, une nouvelle ségrégation se met en place : accès aux transports collectifs seulement dans les quartiers aisés, quartiers sensibles laissés de côté. Cas des quartiers Nord de Marseille.
Dans les villes du sud, persistance forte du transport informel : non contrôlé par les autorités publiques : camions chargés de voyageurs, rickshaw en Inde.
1) Quels projets de transports la ville de Mumbai cherche-t-elle à mettre en place ? Quelles difficultés peuvent apparaître ?
2) A quel principal problème la ville doit faire face ? A quelle situation plutôt paradoxale cela mène-t-il ?
A Mumbai, projet de mise en place d’un monorail et d’une ligne de métro aérienne. Problème de la congestion dans la ville, de l’achat de terrains et de la destruction d’édifices, notamment les édifices religieux. Problème également des réseaux souterrains qui sont mal cartographiés.
Projet efficace également : pont permettant de relier deux parties de la ville. Manque d’investissement de la part de la ville dans la question des transports. Paradoxe : semble plus simple pour les riches habitants du nord de la ville d’aller faire du commerce à Dubaï plutôt que de se rendre dans le sud de la ville….
IV. Aménager des villes durables
A. La nécessité d’un aménagement durable des villes
Idée de ville durable est définie en 1994 lors d’une conférence qui se tient dans une ville danoise nommée Aalborg. A l’issue de la conférence une charte est mise en place. Elle met en avant des idées afin de rendre les villes plus durables.
Refus de la table rase, d’une construction standardisée, tenir compte de l’histoire de la ville.
Mixité fonctionnelle : mélange sur un même territoire des fonctions urbaines (économie, loisirs, travail, habitat). Ville doit être compacte et non plus étalée.
Développement des moyens de transports plus durables.
Prise en compte de l’avis des habitants.
Dans les villes, mise en place des Agenda 21 : plan d’action qui fixe la mise en œuvre de chaque pilier du développement durable.
Exemple de l’Agenda 21 de Rumilly :
Les finalités de la politique de Développement Durable de la Ville de Rumilly seront les suivantes :
s’appuyer sur un Service public accessible et exemplaire,
lutter contre le réchauffement climatique
préserver la biodiversité, les milieux, les ressources, le cadre de vie,
contribuer au bien-être de tous les rumilliens,
favoriser la cohésion sociale et la solidarité sur le territoire
soutenir le développement économique de la commune et inciter à des modes de production et de consommation responsables.
B. Succès et limites d’une ville d’un pays émergent qui se veut durable : Curitiba au Brésil
1. Qu’est-ce-que le Cambio Verde mis en place à Curitiba ?
Cambio Verde : Hommes mettent en sac de légumes pour la municipalité. Camions desservent 78 quartiers. Idée du programme : échanger des déchets contre de la nourriture. 1 kilo de déchets contre 1 kilo de denrées.
Fruits et légumes achetés à de petits paysans qui vivent dans les environs de Curitiba et qui ont des surplus à évacuer. Avantage : alimentation saine.
Tri ensuite des déchets : envoyés dans des usines de recyclage tout autour de la ville.
2. Pourquoi Curitiba est-elle considérée comme la capitale écologique du Brésil ? Quelles autres mesures durables ont été mises en place ?
Transports en commun efficaces : importance des bus entre centre et banlieue avec un tarif unique. 1 personne sur 2 se déplace en bus ce qui limite la pollution. Mise en place également de lignes de métro.
Importance des espaces verts.
3. Pourquoi de nombreuses multinationales viennent s’implanter à Curitiba ?
Implantation de nombreuses multinationales, intéressées par la qualité de vie sur place, ce qui permet également l’enrichissement de la ville.
4. Quelle politique d’aide est mise en place pour les quartiers périphériques de la ville ?
Argent réutilisée pour développer les quartiers périphériques. Création de jardins publics : permet d’apprendre les rudiments du jardinage : jardins communautaires gérés par les habitants du quartier. Jardins 100 % biologiques.
Habitants qui troquent des ordures contre de l’argent, les verse ensuite à la déchetterie.
5. A quelles limites la ville se trouve-t-elle rapidement confrontée ?
Echange des terres de propriétaire contre l’exonération d’impôts, permet l’installation de nouvelles populations.
Population qui se multiplie par 12 en 50 ans : 150 000 en 1950 à 3,5 millions en 2010.
Multiplication des poches de pauvreté, hausse de la violence, réseaux de bus sont désormais saturés, du coup usage de la voiture qui bouche les autoroutes urbaines.
Parmi les autres infrastructures défaillantes figure le système
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