Verdun ( histoire et analyse d'une oeuvre )
Par Matt • 12 Avril 2018 • 2 609 Mots (11 Pages) • 591 Vues
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l’art Roman dont Azema était un grand admirateur. Mais aussi son style épuré et sobre.
Il fera souvent le trajet de Paris à Douaumont en Harley-Davidson pour aller visiter son chantier. Il gardera cette habitude tout au long de sa carrière !
Pour construire l’ossuaire, il sera aidé de deux architectes, qui sont Max Edrei et Jarque Hardy, diplomé du Gourvenement.
- Ossuaire de Douamont, il a pour but de conserver les ossements des soldats morts sur le champ de bataille durant la bataille de Verdun. Inauguré le 7 août 1932, il se trouve à Fleury-devant-Douamont dans la Meuse ( 55100).
Il renferment environ 13 000 corps de soldats français et allemands
Je décris l’architecture
Les formes employés ET l’aspect des façades :
L’ossuaire est constitué :
A l’intérieur :
- D’un cloître de 143 m de longueur, on l’on y trouve les 46 tombeaux abritant les reste de nombreux soldats regroupé par secteur. En tout, 130 000 soldats français comme allemand sont entreposé. Chaque tombeau ( où les familles peuvent se recueillir et prier pour leurs morts. Chaque pierre gravée représente le nom d’un soldat disparu) à l’intérieur de l’Ossuaire est un secteur principale de la bataille de Verdun (d’ Avarcourt au Epargnes).
A chaque extrémité, est placé un bouclier, taillé d’un un même bloc du même granite où brûle la flamme du souvenir les jours de cérémonie.
Quant au sol, il est couvert d’un dallage en mosaïque dont les compositions interprètent les ordres militaires nationaux : Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre.
Sur la voûte, chaque pierre gravée représente le nom d’un soldat disparu ou une dédicace de reconnaissance d’une association d’anciens combattants. Il y a aussi des pierres rajouté après la construction de l’ossuaire, rendant hommage aux soldats tombés pendant la Seconde Guerre mondiale et les guerres d’Indochine et d’Algérie.
- Au fond du porche principal s’ouvre la chapelle, perpendiculaire à la galerie. Elle s’étend sur une longueur de 23 m 50 et une largeur de 14 mètres.
Elle est constitué par une nef dont la voûte repose sur quatre groupes de colonnes, quatre statues et la Pietà du maître-autel sont dues au talent du statuaire Vézien, premier Grand Prix de Rome. Les vitraux, œuvre du peintre Georges Desvallières, exécutés par le maître-verrier Jean Hébert-Stevens.
-d’une tour ( 46 mètres) , offre à son sommet une vue panoramique sur les champs de batailles avec une table d’orientation. Toujours à son sommet, dans la Tour des morts, le Bourdon de la Victoire (cloche de bronze de 2 500 kg fondue en 1927 à Orléans et offerte par une Américaine, Anne Thorburn Van Buren, elle est classée monument historique) résonne aux cérémonies importantes et le phare, lanterne des morts, rayonne sur le champ de bataille et porte jusqu’à l’horizon le souvenir des événements douloureux.
-Au premier étage se trouve le musée de guerre qui comporte des reliques des villages détruits, des vues stéréoscopiques en relief du champ de bataille, ainsi que de nombreuses armes. On peut notamment trouver un mortier allemand de 76 mm en parfait état de conservation, le Minenwerfer, classé monument historique.
Extérieur :
Sur les flancs à l’extérieur, l’on peut voir tous les blasons et les noms des villes donatrices pour la construction à l’œuvre du Souvenir des défenseurs de Verdun
Ses matériaux :
L’on peut noter que l’ossuaire de Douaumont est constitué principalement de pierre , une pierre de taille en provenance des carrières entre Géricourt et Rupt-sur-Moelle mais aussi de béton, un élément essentiel notamment avec la voûte et les 234 piliers qui soutient le poids de l’édifice. Le batîment est aussi fait en calcaire.
Le Bourdon de la victoire est fait en bronze et pèsent près de 2 500 kg.Quant aux sarcophages, il sont fait en granite rouge.
Ses ouvertures et son rapport à l’espace : l’Ossuaire est ouvert à l’entrée pour laissé rentré les visiteurs et les personnes venant ce recueillir ou bien venant à la chapelle.
L’usage du bâtiment : L’ossuaire étant à la fois un monument de recueil, un symbole de la violence de Verdun, il sert à entreposer les ossement de 130 000 soldats non-identifié ou disparus.
J’interprète :
Les intentions de l’architecte et les procédés utilisés:
Le rôle principale du monument est de donner une sépulture aux soldats morts durant la bataille de Verdun et dont on a retrouvé les ossements à la fin de la guerre. Tous dans ce bâtiment est un symbole.
Si l’on fait du plus loin au plus près, l’on commence par l’aspect du monument, certaines personnes voit cette forme comme un épée dont seul, la garde et le pommeau ressorte de la terre , qui représente la lanterne représentant la paix et l’espoir qu’il n’y est plus de guerre (« la Der des Ders »). Pour d’autre elle représente un obus, ce qui serait une représentation du symbole de l’industrialisation de cette bataille majeur.
A l’intérieur du bâtiment, le cloître symbolise l’héroïque défense du soldat de Verdun , ou incarne encore les ouvrages de la place fortifié de Verdun rempart contre lequelle se sont vainement abattus les vagues ennemis.
Dans la Tour des morts , la cloche symbolise le Bourdon de la Victoire et la phare , la lanterne des morts qui rayonne sur le champs de bataille.
Le contexte artistique :
Les 3 architecte se sont inspiré de l’art Roman , cette art qui précède dans l’ordre du temps l’art gothique, domine en Europe du début du XIè siècle au milieu du XIIè et même dans certains pays, jusqu’à la fin de ce dernier. Il dérive de l’art carolingien qui, sur un fond puissant de traditions romaines et gallo-romaines, s’est imprégné durant le haut Moyen Âge d’influences orientales : Asie, Proche Orient, Byzance… Diverses circonstances comme les pèlerinages et les croisades ont renforcé ces apports auxquels des traditions linéaires abstraites, celtes, barbares et arabes viennent s’ajouter dans certaines régions.
L’église romane où domine l’arc en plein cintre,
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