Synthèse: les manifestations architecturales de la coseigneurie: châteaux et coseigneuries en France
Par Orhan • 22 Septembre 2018 • 853 Mots (4 Pages) • 432 Vues
...
Ensuite, est exposé le cas ou le caput castri est constitué de fortifications indépendantes appartenant a différents coseigneurs ou groupes de coseigneurs. Il s’agit ici de châteaux distincts individuels n’étant séparés que par de courtes distances et pouvant même parfois être mitoyens. Ils constituent un lieu de concentration des pouvoirs aussi bien visuels qu’effectifs et forment une place forte prédominante sur village.
Puis celui ou les coseigneurie occupent des résidences fortifiées, qui cette fois-ci ne sont pas pas rassemblées dans un même lieu commun mais dans plusieurs point du castrum et parfois même à la périphérie de celui-ci. Ces résidences se distinguaient « par le plan, les dimensions, la qualité des matériaux utilisés et le décor des autres maisons non-nobles du castrum. ». Le seigneur étale sa richesse aux yeux de tous. Il s’inscrit dans l’idéal du seigneur médiéval qui est de par sa richesse qu’il a donc besoin de montrer au grand jour.
Mais des cas d’agglomérations d’origine non-castrale sont aussi recensés. Les fortifications seraient postérieures à l’agglomération. Des châteaux sont donc construits par les seigneurs intra muros. Ils « occupent des résidences fortifiées réparties dans l’emprise urbaine ».
Un autre cas observé correspond au regroupement de fortification en un même lieu sans que ni l’archéologie, ni les sources écrites n’ait pu affirmer la présence d’agglomérations autour de ces résidences fortifiées.
Enfin, le dernier cas décrit par Pierre-Yves Laffont correspond aux coseigneuries minières. Les mines d’argent représentaient un enjeu de pouvoir majeur à partir du XIIe siècle. Le contrôle de ces mines était important et conflictuel à cette époque. Ce qui justifie le développement de la coseigneurie.
Il conclue cet article en résumant l’intégralité de celui-ci par le fait que différents types de coseigneuries ont existé dans les régions dont il parle.
Il relativise cependant la justesse de ses propos du fait de l’insuffisance des sources et de l’impossibilité de tirer des conclusions objectives de ces sources. De plus il expose son jugement par rapport ce sujet qu’il juge trop peu étudié.
Il utilise donc pour la rédaction de cet article un certain nombre de sources écrites et archéologiques. Beaucoup proviennent de ses propres articles ou d’articles auxquels il a participé. Il sépare en différents paragraphes les différents types de résidences coseigneuriales qu’il définit à chaque fois dans un premier temps qu’il accompagne de nombreux exemples et d’images. En outre, l’utilisation de photographies, parfois prises par lui même, d’autres fois empruntées ailleurs, de schémas, de dessins des fortifications rend son article original.
...