Paris, métropole dominante de la hiérarchie urbaine française
Par Andrea • 22 Mars 2018 • 1 836 Mots (8 Pages) • 762 Vues
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La France est inégalement métropolisée, mais on constate à ce jour un
phénomène de métropolisation en croissance constante. La métropolisation se
caractérise par une concentration croissante de la population, de la
production de richesse, des services stratégiques et des fonctions de
commandement dans les aires urbaines. Bien que ce processus ne soit pas propre
à la France, mais se constate à l’échelle mondiale, celle-ci en est un parfait exemple.
Ce phénomène ne favorise pas les petites villes, qui sont témoins de ce processus et
en subissent les conséquences : réduction des services publics, disparition de centres
à vocations culturelle ou sportive, fermeture d’hôpitaux etc. C’est avec le “baby-boom”
dans les années d’après-guerre (1945-50) que débute une augmentation de la
population urbaine avec le gonflement des couronnes périurbaines et des zones
pavillonnaires . Par ailleurs, on observe une perte de population dans les centre-villes,
due à la migration des populations urbaines vers ces couronnes périurbaines. La
concentration des Français en ville a encore considérablement augmenté depuis le
début des années 1980 : aujourd’hui, 4 français sur 5 sont des citadins, et la
population urbaine représente 75% de la population française -en 1789, 87% de la
population française était rurale-. Les douze premières agglomérations du pays, avec
en tête, Paris, Lyon, Marseille, et Toulouse, concentrent à ce jour 20 millions
d’habitants, soit 1/3 de la population globale. Mais la croissance des villes est inégale,
que ce soit dans le temps ou dans l’espace ; depuis le Moyen-Age, les Français ont
mis un point d’honneur à faire de Paris une agglomération dominante, et ce à tous les
niveaux. En effet d’après le document 2, on constate que certaines régions du
territoire sont presque vides : elles ne se situent pas près des grandes aires urbaines.
C’est le cas dans le centre de la France, au nord et au sud de Clermont-Ferrand, ainsi
que dans le sud-ouest, dans l’espace situé entre Bordeaux, Toulouse et Biarritz. Les
zones de fortes densités sont situées dans le nord, dans l’espace allant de l’Alsace à
la région lyonnaise et dans le sud méditerranéen, grâce à l’“héliotropisme” (attirance
du sud ensoleillé).
Nous l’avons déjà dit, la population française varie sur le territoire, et ce en raison de
trois facteurs principaux : les variations naturelles de la population, décès, naissances,
les naissances étant aujourd’hui plus nombreuses que les décès et les migrations,
l’urbanisation et la métropolisation. Cela entraîne de nombreux changements : les
villes doivent être réaménagées tandis que les espaces ruraux deviennent beaucoup
moins attractifs. Ce réaménagement urbain est nécessité par l’arrivée constante et
croissante de nouveaux habitants qu’il faut loger et pour lesquels il faut aménager de
nouvelles structures comme les écoles, les équipements sportifs, les crèches, les
espaces culturels... On constate des fractures autant sociales que spatiales : en effet,
la mixité sociale ne fonctionne pas ; les habitants se répartissent en fonction des prix
des loyers. On observe un phénomène de gentrification : le centre ville et le péricentre
sont habités par les classes aisées ; plus on s’éloigne du centre et plus on trouve de
familles de classes populaires vivant dans des immeubles de type barres et tours. Ces
quartiers sont au contact des grands axes routiers, des zones industrielles et de ce
fait, la vie y est plus difficile que dans les beaux quartiers ou dans les zones
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Modèle de copie Open office Writer
pavillonnaires. On peut aussi citer la zone des quartiers nord de Marseille où la
ghettoïsation est devenue invivable. Le schéma suivant “Modèle urbain d’une grande
ville française”illustre le phénomène de gentrification des grandes villes
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