La première guerre combattante: L'expérience combattante dans une guerre totale
Par Christopher • 13 Mars 2018 • 876 Mots (4 Pages) • 733 Vues
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« quelques grosses bombes à la mélinite », « l’eustache »,et pleins d’autres encore; toutes ses inventions qui ont tué des millions hommes. Il nous raconte: « les nerfs tenues, les muscles bandés, prêt à bondir dans la réalité ». Les hommes changeaient totalement de mentalité, leur seule objectif, le seul mot qui tournait sans cesse dans leur tête était « la mort ». Il en devenait fou. L’auteur nous parle de « toute la machinerie anonyme, démoniaque, systématique, aveugle », il veut par là parler de toutes les sortes d’armes à distance comme « la torpille, le canon, les mines, le feu, les gaz, les mitrailleuses » et pleins d’autres encore. Dans son témoignage, il utilise plusieurs expressions qui montre la brutalisation des comportements. « Il faut nettoyer ça » : terme utilisé pour désigner le fait de tuer toutes les personnes de la tranchée adverse; « Oeil pour oeil, dent pour dent », qui signifie que la peine causée par les crimes doit être similaires à celle qui va être mené. L’auteur utilise des termes sanglants pour décrire ce qu’il faisait lors de combats : « A coups de poing, à coups de couteau. Sans merci. Je saute sur mon antagoniste. Je lui porte un coup terrible. La tête est presque décollé. J’ai tué ». Tout ce que raconte Cendrars, montre la brutalisation des comportements. La guerre a changé les hommes, certains hommes prennent même du plaisir à tuer d’autres individus. La première Guerre mondiale est caractéristique de la brutalisation des comportements.
Dans son témoignage, l’auteur dit « j’ai frappé le premier. J’ai le sens de la réalité, moi, poète. J’ai agi. J’ai tué. Comme celui qui veut vivre. ». L’écrivain suisse nous raconte son expérience, sa perception de la vie. Blaise ne paraît pas avoir peur de ce qu’il se passe, il est déterminé à tuer et à sauver sa peau. Cependant, cette avis n’était pas forcément partagé par tout les soldats. Certains soldats prenaient du plaisir à tuer et d’autres en étaient malade d’imaginer tuer un être humain. La perception de la guerre est limitée par le point de vue de l’auteur car tout le monde ne perçoit pas la guerre comme lui a pu la percevoir.
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