La Grèce d'avant les cités: des palais mycéniens aux premiers sanctuaires

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D'autres hommes, eux libres, ont un statut différent. En effet ils peuvent être des marchands pour les affaires, ou être originaire d'une autre cité mais avec le droit de vivre dans cette autre cité. Ils payent une taxe car ils n'appartiennent pas à cette cité où ils résident (« Métoikon ») → métèque. Il faut néanmoins préciser qu'un métèque n'est pas un étranger, c'est un Grec qui réside, par l'autorisation de payer une taxe spécifique, qui réside simplement dans une autre cité dont il n'est pas originaire.

Le barbare n'est pas grec, tous les peuples qui sont en contactent avec les grecs sont qualifiés de barbares car ils ne parlent chacun pas la même langue. Le grec se définit par sa langue (alphabétique) empruntée par les Phéniciens + voyelles.

L'hospitalité est un des fondements des cités grecques, en effet un voyageur est un envoyé des dieux et il doit bénéficier de l'hospitalité de la cité car il s'agit généralement d'un médecin de renommé, d'un marchand, d'un voyageur de passage. Ils sont soient logés chez des familles, soit dans un Prytanée (lieu pour les voyageurs où gît le feu d'Hestia) qui se situe dans l'Agora.

La Grèce est un territoire enclavé, avec des montagnes qui plongent dans la mer regorgeant de quelques petites vallées. La Théssalie est un territoire bien irigué et abondament riche mais où le blé pousse moins bien dû à de fortes sécheresses, la seule céréale qui résiste au mieux partout sur le territoire est l'orge. Certaines cités commercent leurs olives et leurs vins pour en échanger contre du blé ce qui poussent certaines cités à revori leurs diplomaties par cette dépendance alimentaire.

La Chôra = espace civique et politique. Majorité de citoyens choisissent de s'implanter à l'intérieur des villes. Cet espace est définit par des sanctuaires qui servent de frontières pour délimiter chaque espace revendiqué par chaque cité. Il existe aussi des espaces non-revendiqué par des cités, ces espaces sont des espaces sauvages n'appartenant à aucune cité. Asty/u → la ville.

La ville est la ville matérielle tandis que la cité est une définition abstraire car il s'agit plutôt de l'institution.

II- Formation et date d'apparition de ces cités :

A- Datte d'apparition des cités :

La date n'est pas définit : milieu du VIIIe siècle et du VI siècle à certains endroits. Cette évolution du vivre-ensemble est visible dans l'Odyssée d'Homère. On note une évolution de la façon de vivre-ensemble entre l'Iliade (écrit par Homère) et dans l'Odyssée (qui aurait été écrit par ses élèves).

Dans l'Odyssée, la délibération entre citoyens dans la cité d'Ulysse (Ithaque) et son territoire est bien définie. Chaque champ est bien ordonné avec une Agora où l'ont se réunit pour débattre. L'île d'Ithaque est appelée « île des Ithaquiens » et le Démos des Ithaquiens est prononcé.

Lorsqu'Ulysse arrive dans la cités des Phéaciens, dirigé par le roi Alcinoôs. Ulysse est considéré par un étranger (il faut naufrage) et le roi consulte les personnes les plus âgés (conseil des plus âgés). Ces détails sont révélatifs de la Polis, la cité grecque.

Aussi il n'y a plus de distinction entre communauté et niveau sociale (riche / pauvre), tous les morts sont enterrés aux mêmes endroits.

2e moitié du VIIe siècle → décret dans une ville de Crète écrit dans de la pierre. Cette cité est la première connue à écrire un décret au nom de ses citoyens.

B- Mouvement de Synoecisme :

Synoecisme = regroupement de plusieurs populations éparpillées sur un territoire. Le regroupement est symbolique, institutionnel.

Ce regroupement de famille est décidé pour être plus fort ensemble. La Polis ne fut à ces débuts qu'un conglomérat de villages (villages rassemblés sous une bannière mais pas physiquement). Et souvent on a recours au mythe des origines comme pour le synoecisme des Athéniens.

[bla bla bla …]

Texte 2 page 17 = Thésée unifie dans la Chôra d'Athènes toutes les institutions dans sa cité. La Polis concentre toutes les institutions (Prytanée / conseil) et tous les villages aux alentours sont sous l'influence d'Athènes.

La fête des « Panathénées » unifie tous les Athéniens. Les cérémonies Panhelléniques sont ouvertes à tout le monde de passage dans la cité d'Athènes, ce sont des fêtes communes à tous les grecs.

UN AUTRE COURS

L'élargissement du et - corp militaire actif élargie les capacités de défense de la cité.

Hoplon → hoplite (+18 et -60 ans), donne sur la notion « d'armées hoplitiques ».

I- Affirmation du Démos :

Démos → communauté de citoyens. Les conditions d'obtentions de la citoyenneté changent d'une cité à l'autre, que l'on soit originaire ou non. Souvent la citoyenneté repose sur la valeur foncière d'où pourquoi ce sont les aristocrates qui détiennent la citoyenneté à ces débuts. Les marchands qui ne sont pas des propriétaires terriens ne peuvent pas être citoyen comme les aristocrates qui eux détiennent des terres, même si certains sont plus riches que certains aristocrates. Il faut donc détenir un certain quota de terres et d'une richesse suffisante pour acheter un équipement militaire.

Les plus pauvres travaillant la terre ne peuvent pas acheter l'équipement d'hoplite et ne peuvent donc pas participer à la défense de la cité. La citoyenneté ne correspond qu'à la valeur foncière des terres détennues par les aristocrates.

L'élargissement du corp militaire actif débute à Athènes, et Spartes.

Il y a partout des oligarchies dans chaque cité, les aristocrates détiennent le pouvoir de décision et de commandement.

Tous les habitants originaire de leur cité ne sont pas forcémment citoyens (se fera à Athènes quelques siècles plus tard).

Le « conseil restreint »