L’Europe au XIXème siècle : une puissance démographique.
Par Orhan • 5 Juin 2018 • 1 602 Mots (7 Pages) • 592 Vues
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Ce problème de natalité fera par la suite surgir le problème du vieillissement de la population. On parlera de la « retraite des vieux ».
II- Transformation des structures des populations et nouveaux regards
A) Jeunes et actifs nombreux
Europe jeune (sauf France..) avec de nombreux actifs : 0-19 ans
- France : 339
- Grande-Bretagne : 401
- Allemagne : 437
- Italie : 477
B) Un déclin de la population rurale et des populations de plus en plus urbaines
La part des citadins augmente, mais reste majoritairement rurale (de 1851 à 1914, population urbaine qui augmente) :
- De 44% à 75% au RU
- De 36% à 60% en Allemagne (de 1871 à 1911)
- De 7.8% à 19.6%
- De 25.4% à 44%
Même si il y a des décalages, on voit que la ruralité persiste.
En France, entre 20-59 ans, 535 personnes sur 1000 sont actifs. La France est un pays industriel et rural.
C) La structure de la population française : une population active, rurale, et vieillie
Part de la population de plus de 65 ans :
→ en 1851 : 6,7%
→ en 1901 : 8,5%
→ en 2012 :17,1%
III- La population européenne conquérante
A) Les migrations
Départ des populations européennes vers d’autres pays comme l’Amérique. Mais la France est aussi ouverte à l’immigration (0.3% de la population en 1830 – 3% en 1911). Les français se sont aussi déplacés vers les territoires coloniaux (ex : Algérie).
La France est une terre d’accueil :
- Il n’y a pas de misère criante (comparé à la Russie ou l’Irlande qui connaissent la famine)
- Il n’y a plus de persécutions religieuses (cf DDHC)
- La France manque de main d’œuvre
1876 : les Belges sont les plus nombreux à s’y installer
Fin XIXème : les Italiens font de même, et plus tard les Polonais (régions minières)
Ces deux populations seront trouvées vers les frontières, mais aussi à Paris et dans les villes qui ont besoin de main d’œuvre.
Les autres pays européens fournissent donc à la France des « candidats à l’immigration »
1871-1915 : 36 millions d’européens quittent le « vieux continent ». Il faut aussi ajouter 5/6 millions de Russes qui coloniseront l’ouest (Sibérie, Asie Centrale). Il y en a au total 30 millions de départs définitifs qui représentent un fait nouveau.
Avant 1850, on connaissait les migrations (pour des raisons ouvrières, nécessité de main d’œuvre) mais pas d’aussi fortes (définitives).
Causes des départs :
- La misère (mutations de l’industrie et de l’agriculture : avec la famine de 1847 et la pénurie de pommes de terre en Irlande qui partiront en Amérique, plus particulièrement NYC)
- Crises économiques (en Allemagne avec la « grande dépression » qui débute en 1870, allemands en Amérique du Nord)
- Pression démographique (la population jeune en majorité s’en va)
- Persécutions religieuses (en Russie avec les juifs persécutés « pogroms » et s’installent en Europe de l’ouest comme Paris, Londres et aussi en Amérique)
- Exilés politiques (espagnols, italiens, socialistes révolutionnaires russes par exemple).
- Attractivité des pays d’accueil (changement de vie)
- Temps de transport sérieusement raccourci qui facilite les migrations
Les pays qui vont recevoir ces populations avec plaisir car cela fait plus de travailleurs. Certains sont moins enjoués mais l’idée dominante reste positive.
Les conséquences pour le pays d’accueil : (surtout USA)
- Nouveau dynamisme : lien entre l’Europe et les USA (liens crées ou renforcés qui joueront un rôle fondamental dans les guerres) – marche aussi pour l’Argentine
- 1880 : aux USA on s’inquiète de la misère apportée par les européens (ex : italiens catholiques # allemands protestants qui pose problème) donc les migrations seront contrôlées par des quotas pour freiner les catholiques et les ruraux.
Il y a dans tous les états des mouvements xénophobes (ex : émeutes anti-italiennes à Nîmes qui causent de nombreux décès). 70% des étrangers ont épousés une française en 1870.
B) La colonisation
Empires coloniaux constitués au fur et à mesure (ex : Empire britannique qui est le plus important, cf CM histoire politique + Empire français)
Conclusion :
- Une croissance remarquable et jamais égalée jusque là
- La France présente au sein de l’Europe des caractères spécifiques
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