L'Egypte en manque d'eau
Par Junecooper • 15 Juin 2018 • 3 930 Mots (16 Pages) • 673 Vues
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- Des aménagements de grande ampleur, page 71 répondre aux questions (inclus « mettre en perspective à l’échelle mondiale ») =» faire schéma page 93
1°Documents 5 et 8 : Décrivez les aménagements présentés dans ces documents.
On peut voir que l’Egypte met tout en œuvre pour satisfaire les besoins en eau de sa population car des grands aménagements ont été réalisés comme le barrage d’Assouan qui a pour but de réguler le cours du Nil ainsi que d’éviter les inondations en aval. C’est un barrage colossal avec ses 3,6 km de long et ses 111 mètres de hauteur. Grâce au barrage d’Assouan, il y a eu la naissance du lac Nasser (500 km de long) qui permet un accès régulier à l’eau afin de d’assurer l’irrigation de vastes espaces. Mais également, la création de nouvelles vallées artificielles, 380 000 hectares désertiques qui devaient être reverdit et sa station de pompage nommée Moubarak, la plus grosse au monde avec ses 24 pompes. Tout ceci nous montre la volonté de l’Egypte pour améliorer et satisfaire sa population.
2° Documents 1, 5 et 7 : Quelles sont les transformations du paysages ?
Le paysage est de moins en moins désertique mais de plus en plus vert grâce à ses nombreux aménagements. En effet, le système d’irrigation à proximité de Louqsor a permis de reverdir un paysage désertique et de le rendre cultivable (blé, coton). Le projet d’un jardin dans le désert du Sahara reverdit une fois encore un paysage désertique. A contrario la création du barrage d’Assouan lui a plutôt bétonné la vallée désertique.
3° Documents 6 et 8 : Pour quelles raisons ces projets suscitent-ils des critiques ou des inquiétudes ?
Ces projets suscitent de nombreuses critiques ainsi que de fortes inquiétudes au sein de l’opinion publique égyptienne. Il est vrai que les nombreux projets mis en place par l’Egypte ont été très controversés, mais celui qui est au centre des critiques et qui inquiète beaucoup la population égyptienne est le barrage d’Assouan et donc le lac Nasser par la même occasion. En effet, on lui reproche de ne plus laisser passer suffisamment de limon (engrais naturel) lors des crus et donc un appauvrissement des terres arables, de ne plus entraîner les matières solides jusqu’au delta, ce qui accentue l’érosion du littoral, de ne plus chasser le sel venu de la mer puisqu’il n’y a plus de crus et pour finir l’augmentation d’une maladie parasitaire nommée bilharziose dû aux eaux stagnantes.
Le programme prévoyant de reverdir le désert est lui aussi beaucoup critiqué en raison de son retard par rapport aux estimations du projet initiale qui prévoyait 3,5 millions d’emplois et 380 00 hectares désertiques reverdis et qui en est aujourd’hui, 17 ans après, seulement à 38 000 hectares. Il y a aussi la station de pompage Moubarak (l’une des plus grandes stations de pompage au monde) qui suscite les critiques, en effet elle a coûtée extrêmement chère pour que finalement aujourd’hui, seulement quatre de ses vingt-quatre pompes fonctionnent. C’est à cause de tous ces désagréments que cest projets sont très controversés et font débat au sein de la population égyptienne.
4° Confronter les documents : Comment l’eau du Nil est-elle mobilisée ?
L’eau du Nil est utilisée pour satisfaire les besoins en eaux des campagnes avoisinantes, pour reverdir les terres désertiques égyptiennes et donc pour cultiver de plus nombreuses parcelles du Désert et ainsi rendre l’agriculture possible en Egypte.
Mettre en perspective à l’échelle mondiale
- Comment l’eau est-elle exploitée dans le monde ?
- Comment les aménagements transforment-ils les espaces ?
L’eau est exploitée de manière différente en fonction des pays. En effet, les pays du Nord préservent leur eau, essayent de l’économiser mais surtout ils ne l’utilisent pas seulement pour l’agriculture. Alors que les pays du Sud en particulier les pays africains et certains pays asiatiques, eux, consomment l’eau sans compter, toute cette eau est utilisée pour l’agriculture car comme nous le savons l’agriculture est la première utilisatrice d’eau. Cette dépendance hydrique entraîne de nombreux conflits et de nombreuses tensions aux frontières des pays en manque d’eau comme entre le Soudan et l’Ethiopie avec le Nil. On peut voir que l’eau est un indice de développement. En effet, si on observe comment l’eau est consommée et dans quelle domaine elle est utilisé, cela nous donne un aperçus du développement du pays.
De nombreux aménagements ont été mis en place par les pays du Sud comme la Turquie et l’Egypte pour pouvoir subvenir à leurs besoins en eaux. Ces aménagements sont pour la plupart des barrages ou des systèmes d’irrigations, ils ont permis de reverdir de nombreuses terres désertiques ainsi que de protéger les populations des importantes crus des fleuves alentours. Cependant, ces aménagements ont aussi de nombreux défauts comme d’entrainer des conflits avec les pays voisins (Turquie), de ne plus laisser passer les engrais nécessaires à l’agriculture des paysans mais aussi à la bétonisation de certains sites magnifiques comme les bords du Nil.
C) De nouvelles batailles pour l’eau ? Page 73 répondre aux questions (inclus « mettre en perspective à l’échelle mondiale »)
1° Documents 9 et 10 : Par qui les eaux du Nil sont-elles convoitées et pour quelles raisons ?
Les eaux du Nil sont très convoitées par l’Ethiopie et par l’Egypte. En effet, l’Ethiopie et l’Egypte sont en plein désaccord sur la construction du barrage de la Renaissance qui d’après elle, est une menace potentielle pour son approvisionnement en eau, elle avance également que les traités de 1929 et 1959 lui octroie le droit d’interdire ce projet. Du point de vue de l’Ethiopie, ce barrage est sur leur territoire et donc l’Egypte n’a pas son mot à dire sur la construction de ce barrage qui permettrait à l’Ethiopie de devenir le plus gros producteur d’électricité du continent et par la même occasion de financer son développement grâce à ses exportations.
2° Documents 9 et 10 : Pourquoi peut-on parler de « bataille pour l’eau » ?
On peut parler de « bataille pour l’eau » entre l’Egypte et l’Ethiopie car c’est grâce à cette eau qui
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