L' INDUSTRIALISATION DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

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Il est difficile de concevoir le passage d’une société traditionnelle à une société moderne sans les transformations sociales et mentales. Dans ce cas, il faut une lutte contre l’analphabétisme, se doter d’une main d’œuvre qualifiée orientée vers les industries locales et l’agriculture. L’école doit aussi être une ouverture et une préparation aux travaux des champs ou de l’atelier. La formation des cadres doit répondre aux besoins du pays pour éviter le foisonnement de la bureaucratie administrative dans les capitales ou l’émigration des spécialistes vers les lieux rémunérateurs. (Favoriser une coopération Sud-Sud ; création d’une monnaie unique.)

Un accent doit aussi être mis sur le contrôle des naissances par la mise en place des politiques démographiques qui visent à les réduire. Il ne peut y avoir un développement viable avec une croissance démographique trop rapide. (Promouvoir l’intégration régionale.)

Les PVD doivent prendre l’initiative des regroupements régionaux afin de répartir le coût de certains investissements et élargir les marchés au-delà des espaces nationaux et coordonner les programmes de développement. En somme, il faut promouvoir une collaboration Sud-Sud. Exemple : La CEDEAO, La SADC. (Faire appel aux investissements et aux investisseurs locaux. Formation des cadres, mise en place des infrastructures industriels, tendre vers une économie indépendante des pays riches.)

- Les solutions externes

La mobilisation interne doit être appuyée par une coopération internationale à travers les aides.

- Les aides

- Les aides économiques et techniques

Les transferts de technologies, l’assistance technique ou culturelle sont indispensables aux PVD pour assurer leur développement. Les PVD ont besoin d’être appuyé sur le plan de l’agriculture et l’industrialisation. Ces aides peuvent être bilatérales ou multilatérales.

- L’aide bilatérale : est une aide qui concerne deux(2) Etats : l’Etat donateur et l’Etat receveur. Cette aide est souvent une aide liée et accordée à condition que les dépenses effectuées par l’Etat receveur le soient en faveur du donateur. C’est un instrument d’influence.

- L’aide multilatérale : Elle concerne les institutions internationales et les Etats receveurs. Exemple : Le FMI, la Banque mondiale.

- Les aides financières

Elles consistent à des transferts de capitaux financiers ou de fonds d’un pays riche à un pays pauvre. Ces aides peuvent aussi être bilatérales ou multilatérales.

Les prêts supposent non seulement le remboursement du capital mais aussi des intérêts annuels à des taux variables appelés service de dette. Ces prêts non remboursés contribuent à enfoncer de plus en plus les pays pauvres dans leur sous-développement. C’est pourquoi les pays pauvres demandent avec insistance la remise de leur dette qui atteint 150 Milliards de dollars.

- Les aides privées

Elles proviennent des investissements privés des sociétés du Nord dans les PVD. Il faut cependant noter qu’elles sont en grande partie à l’origine de l’endettement actuel des PVD.

- La normalisation des échanges

Augmenter la production dans les PVD n’aura de sens et d’interet que si l’on est mesure de vendre à des prix justes. La rémunération des produits tropicaux surpasse avant tout une coopération franche en matière de commerce entre le Nord et le Sud. La meilleure aide et la plus efficace serait une bonne rémunération des produits tropicaux.

- Les conventions et ententes internationales

Le développement des pays sous-développés doit aussi s’opérer dans le cadre des conventions entre pays producteurs de matières premières et pays consommateurs. On peut citer l’exemple de la convention ACP-UE née des accords de Lomé le 20 Février 1975 à la demande des ACP, une caisse de stabilisation des prix à l’exportation (Stabex) fut créée pour indemniser les producteurs en cas de baisse sensible des prix. Cette caisse est alimentée par l’Union Européenne.

CONCLUSION

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Le commerce joue un rôle essentiel dans l’économie. Il permet de valoriser les autres activités. Les échanges dans les PVD sont caractérisés par une forme moderne de troc : Echange de leurs produits primaires contre les produits élaborés des pays industrialisés créant une situation de domination.

- Le commerce intérieur

Il est très faible, entravé par la déficience de moyens de transport et des voies de communication. Les communications sont insuffisantes et souvent conçues pour les exportations. Beaucoup de régions sont toujours enclavées, donc d’accès difficile. La faiblesse des revenus des populations est aussi un facteur limitant du commerce intérieur. Le pouvoir d’achat très faible limite la consommation.

- Le commerce extérieur

Il repose sur l’exportation des produits bruits à destination des pays natifs. Ces produits sont le café, le cacao, le sucre, le coton, l’arachide, le caoutchouc et les produits miniers tels que le fer, le cuivre, l’aluminium, le manganèse.

Les PVD effectuent 75% de leurs échanges avec les pays du Nord et seulement 25% entre eux. Cette situation crée une situation de dépendance et de domination.

Ils sont importateurs de produits finis des pays riches à des prix très élevés. Leurs balances commerciales sont toujours déficitaires à cause du poids de l’importation.

- La détérioration des termes de l’échange et domination commerciale

La détérioration des termes de l’échange est un phénomène qui caractérise les échanges des pays du Sud. Les termes de l’échange est le rapport qui existe entre les prix des produits primaires exportés et les prix des produits finis importés par les pays pauvres. Les prix des produits exportés sont de plus en plus bas. Le consomme ne profite pas ainsi aux pays pauvres qui réalisent moins de recette mais beaucoup de dépenses.

Les pays sous-développés sont exportateurs de produits dont ils ne fixent pas le prix et ne sont pas consommateur. Ce sont les pays