Iphone, un exemple de la mondialisation

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La production et l'usage du téléphone est à l'origine des différents réseaux. On a affaire à deux types de flux: visibles et invisibles. Les premiers rassemblent les flux matériels, autrement dit le flux des pièces et produits finis, imposés par la division internationale du travail. Ces flux sont facilités par des lignes telles que des infrastructures matérielles (câbles, routes, voies ferrées) ou immatérielles (routes maritimes, lignes aériennes). Le second type de flux englobe les flux d'information du à la répartition géographique des centres de recherches et de développement ou des usines ; et des flux financiers du aux capitaux et au territoire de consommation virtuel. La firme a été valorisée à environ 170 milliards de dollars, en 2015. Elle se place à la tête du classement Interbrand, devant Google et Coca-Cola. On relève un chiffre d'affaire s'élevant à 182,80 milliards de dollars en 2014. Cette interconnexion permanente ou temporaire, permet une circulation de flux de différentes natures. Son développement international et sa logique financière et capitalistique le classe comme leader mondial.

Le processus de la mondialisation, illustré par l'Iphone, suscite des débats.

Les défenseurs de la mondialisation mettent en avant ses aspects positifs. Les échanges et la diffusion des techniques de production crées par la mondialisation ont permis à des millions d'individus de sortir de la pauvreté, essentiellement en Afrique et en Asie. Prenons pour exemple l'utilisation dans le domaine agricole du téléphone portable comme instrument de guidage pour les troupeaux au Mali. L'implantation d'usines dans des pays en cours de développement entraîne la création d'emplois et la construction d'infrastructures (transports). Ainsi,elle favorise la croissance économique du pays hôte et augmente la consommation. La vitesse accrue des moyens de transports assure un secours rapide aux populations en détresse suite à des conflits ou à des catastrophes. Par rapport aux pays développés ceux-ci gardent les postes importants (conception).

Par ailleurs, la mondialisation est critiquée car elle a des conséquences sociales, économiques et environnementales. Intéressons nous aux mouvements altermondialistes. Ils condamnent l'actuelle mondialisation libérale et propose un autre mode de production et de distribution des richesses, ainsi que le renforcement des États. La critique sociale vise les conditions de travail des ouvriers chinois, ces derniers travaillent 60 heures par semaine et gagnent 2$ par heure contre 12 heures et 23$ pour un travailleur américain. Les conditions de vie sont aussi déplorables, les ouvriers vivent à nombreux dans une même pièce et ne peuvent voir leur famille qu'une seule fois par mois. Cependant, ce système est encouragée par les FTN car les ouvriers sont sur place et permettent une flexibilité et rapidité de réaction des usines. Les ouvriers peuvent être des mineurs. Cette critique est imagée par des fausses publicités comme en témoigne le slogan « Islave » L'autre aspect social soulevé est que la culture et les traditions locales peuvent être érodées par l'influence des FTN. Pour la critique environnementale, on pense à la pollution apportée par les usines, le recyclage des téléphones auquel aucune solution n'est encore apportée et enfin, les matériaux non renouvelables nécessaires pour la fabrication d'un téléphone. De plus, ces matériaux sont rares et sont extraits à la main, un travail difficile et dangereux. On parle même des ''minerais de sang ». Il n'y aurait plus de thallium, élément chimique utile pour la fabrication du téléphone, dans 75 ans et cette demande accroît. La sortie régulière d'un nouveau modèle laisse imaginer que la marque utilise l'obsolescence programmée. Ce système a pour objectif de réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement. La grande multinationale est aussi accusée de réaliser des manœuvres financières illégales, tels que le placement dans des paradis fiscaux. Enfin, les débats autour de la mondialisation amène à penser que l'on a à faire à un processus controversé. Les conséquences soulevées sont considérables et révèlent les limites du système.

Pour conclure, l'Iphone est un produit mondialisé car il met en jeu plusieurs acteurs répartis géographiquement et génère des flux. Cependant, il révèle aussi les limites du processus et notamment ses conséquences et la fracture entre les différents territoires.

"Avec la mondialisation, nous sommes tous interdépendants. On disait autrefois : lorsque les États-Unis éternuent, le Mexique s’enrhume. Aujourd’hui, lorsque les États-Unis éternuent, une grande partie du monde attrape la grippe, et les problèmes actuels de l’Amérique sont bien plus graves que de simples reniflements...» disait Joseph Stiglitz, l'économiste américain en 1943. La mondialisation présente aux pays et aux FTN de nombreuses opportunités et plusieurs facteurs contribuent à ce processus. Néanmoins, cette organisation du monde induit l’intégration différente des territoires et l'interdépendance entre les nations.