Histoire: le monde ouvrier.
Par Andrea • 11 Juin 2018 • 6 425 Mots (26 Pages) • 550 Vues
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Il faut attendre le 2eme tiers du 20eme siècle, en 1936 pour avoir une fixation de la durée du travail à 40h, on a aussi cette même année l'octroi de 15 jours de congés payés ce qui permet aux ouvriers de découvrir la plage, le vélo, etc …
En 1981, on a un séisme dans le temps de travail, 5eme semaine de congés payés et le travail hebdomadaire à 39h (lois Oroux). En 2000, on met en place les 35h qui ont été remise en question par l'auteur de ses lois (Aubry)
B) L'évolution de l'environnement ud travail
la 1ere conquête du monde ouvrier c'est le droit de grève reconnu en 1864 sous le 2nd Empire. La liberté de réunion revient en 1884 (liberté syndicale), la loi du 9/4/1898 : obligation pour l'employeur d'une assurance des accidents du travail. En 1945, le GPRF dirigé par De Gaulle crée la sécurité sociale ; en 1946, on a la création des prestations familiales (en fonction du nombre d'enfants). Depuis 1971, on a le droit à la formation des salariés (20h par an pour se former).
Le contrat de travail est passé de la liberté totale à une réglementation extrêmement sévère. Si le contrat ne contient pas les dispositions obligatoires, il est réputé nul : c'est un contrat qui c'est diversifié (CDD, CDI, intérim). Si le particulier ne peut pas avoir recours à ces CDI, l'état enchaîne les contrats précaire et des CDI.
Aujourd'hui, les employeurs sont dans une situation délicate, l'état est venu au secours des salariés : les employeurs rechignent car ils ont peur de ne pas se libérer des conditions du travail.
Section 3 : La réalité sociale du monde ouvrier
- La formation du prolétariat ouvrier
Il est né avec la révolution industrielle. La réalité du prolétariat est une réalité complexe :
On a une coexistence de plusieurs catégories de salariés : le petit atelier patron-ouvrier :
On a aussi une fabrique dispersée avec une main d’œuvre semi artisanale (on donne du travail à la maison) ; on a aussi la forme moderne de la fabrique (future usine à la main d’œuvre concentrée sur le lieu de travail) ; on a aussi l'artisan qui travaille seul ou en famille qui reste le travailleur type au XIXeme.
L'ouvrier de la fabrique a quitté sa terre et va dans le monde de la villa : il est venu de la campagne, c'est le trop plein des campagnes. On a une 2eme vague, vers 1880, se sont des ruraux qui quittent la terre avec la crise de l'agriculture ; vers la fin du siècle, on a la 1ere immigration étrangère.
- Des taudis aux banlieues
Il n'y a aucun logement pour accueillir l'ouvrier : on a ainsi beaucoup de logement de bonnes.
Celui qui alerte les pouvoirs publics, c'est Villermé (1840 : Rapport sur l'état de la population ouvrière) : situation catastrophique au niveau des logements des ouvriers : ce sont des genres bidonville.
Certains ont mi en place pour les ouvriers dans des caves ou dans des greniers : on a un problème d'hygiène : l'état a peur que la promiscuité des caves et des greniers ne donnent lieu à des épidémies. Cette promiscuités va multiplier les naissances illégitimes et les abandons d'enfants : problème de l'alcool et au tabac. On a l'impression que ce sont des animaux.
Le monde patronal est intervenus et a crée des cités ouvrières (comme à Mulhouse) qui ressemblent à des casernes, puis on est passé à une maison individuelle. Les patrons ont crée des bains et des lavoirs. Le chocolatier Menier va crée des écoles, des restaurants, des sociétés de loisirs, des orchestres, des crèches …
à la fin du XIXeme, l'état intervient et crée les HLM en 1894 : la 1ere GM va poser un problème aux ouvriers à cause des destructions massives, il a fallu reconstruire et pendant longtemps, les ouvriers vont habiter dans des battisses en bois.
Ensuite, on va créer des banlieues.
- Du bagne à l'écran
Les conditions de travail ont été pendant le XIXeme et une partie du XXeme ont été les même que celle d'un bagne
A) " L'âge de fer " de l'industrialisation
L'ouvrier va travailler dans des situations déplorables.
L'ouvrier a une souffrance psychologique car à la campagne l'agriculteur avait la maîtrise de son temps. Grâce à la lumière artificielle : on peut travailler après la nuit. L'ouvrier perd aussi la liberté de ses gestes, il est asservit à la machine : la machine exige un geste répété. L'usine est + ou – bien installée : elle est mise dans des endroits où elle n'est pas adaptée, il n'y a pas de règles de sociétés : les problèmes de santé et les accidents seront très importants. On a un travail dangereux notamment dans les mines : le travail y est insupportable : dans le noir, dans une atmosphère confinée, la mine peut s'effondrer, il peut y avoir un coup de grisou (une petite et grosse explosion). L'ouvrier va subir le bruit. Ce sont les chevaux qui tirent des wagonnets (pauvres bêtes). On a aussi des contre maîtres (règlement des ouvriers).
Le travail des femmes et des enfants : il est bon marché. Entre 1840 et 1850 : 131000 enfants travaillent sur 650 000 hommes et 250 000 femmes. En 1868 : 125000 enfants travaillent pour 1,1 million d'ouvriers, c'est en constante diminution.
Les enfants dans les ateliers textile faisait un travail de surveillance (démêler les bonbonnes) : les enfants de 5 à 8 ans travaillaient 16h par jour avant 1848.
dans les mines on utilise des enfants pour qu'ils soient dans des petites galeries pour ramper (quand ils sont petits). On les trouve aussi dans le travail à domicile : travaux de broderie ou de dentelles.
Cette main d’œuvre coûtait peu cher pour les employeurs (2 francs par jour pour un homme, 1 franc par jour pour les femmes, 0,25 ou 0,5 franc pour les enfants). C'est aussi un secteur où il n'y a pas de qualification nécessaire.
Les conséquences, pour les enfants : maladies ; déformations du squelette ; tuberculose ; scoliose ; silicose. Pour les femmes : santé atteinte et problème de violences
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