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Histoire: l'élargissement du monde.

Par   •  10 Juin 2018  •  2 678 Mots (11 Pages)  •  511 Vues

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et du monde émerge dans les milieux intellectuels et religieux. Les hommes qui sont à l’origine de ce mouvement créer une rupture avec le Moyen Âge. Certains textes antiques vont être redécouverts avec la reconquête de l’Espagne musulmane. Ils veulent des traductions plus exactes de la Bible et des textes fondamentaux, et développent un nouvel esprit scientifique et technique pour y parvenir.

Ils sont intéressés par l’étude de l’homme, de son rapport à Dieu, de sa place et son action sur le monde. Par leur réflexion, ils contribuent à l’entrée de l’Occident dans la modernité.

La pensée des humanistes et des réformateurs s’est développée durant une période où les croyants semblaient vouloir changer leurs rapports avec la religion et la divinité.

Les grandes épidémies (peste de 1348), guerre de Cent Ans… C’est une période d’inquiétude religieuse où la crainte de la mort. Les gens ont peur de la donation.

Les croyants veulent sauver leur âme.

Les protestants ont un rapport plus simple et plus direct avec dieu.

Les humanistes comme Érasme veulent plus d’honnêteté, de rigueur et moins d’abus dans le clergé catholique. Ils réclament :

* une simplification des Évangiles (à traduire dans une langue vernaculaire : courante) ;

* une simplification du culte (prières en langue courante et non en latin, moins de saints intercesseurs…) ;

* et une lecture individuelle des textes sacrés (ce qui obligerait les fidèles à savoir lire).

Le clergé refuse ces réformes. Les idées ne touchent qu’une minorité de la population, une élite intellectuelle, mais elles vont avoir des conséquences.

En 1517, Martin Luther, un moine et professeur de théologie allemand, s’élève contre le système des indulgences promises par le pape à tous les croyants qui donnaient de l’argent pour la basilique Saint-Pierre de Rome. Par la suite, le conflit qui l’oppose à la papauté continue de grandir : il finit par rejeter le dogme et la hiérarchie de l’Église catholique.

Il défend l’idée d’une religion individuelle et écrit le premier programme de la Réforme : il est à l’origine du protestantisme. Il sera soutenu par des princes allemands contre le pape. C’est un nouveau schisme (division) dans la religion chrétienne qui est désormais partagée entre les catholiques, les orthodoxes et les protestants.

Les protestants sont des chrétiens qui refusent l’autorité du pape, la hiérarchie de l’Église, la plupart des sacrements (sauf le baptême et la communion), le culte de la Vierge et des saints, les représentations iconographiques de la divinité. Ils estiment que tout chrétien doit étudier lui-même individuellement les textes sacrés. Pour eux, chaque personne est prédestinée à la naissance : seule la foi en Dieu et dans le Christ peut sauver les croyants. La réforme de Luther est reprise par Calvin à partir de 1533 en France et en Suisse. Mais Calvin développe un protestantisme plus radical, plus sévère en demandant à ses adeptes un mode de vie plus austère, plus rigoureux. Le développement du protestantisme s’accompagne de la montée en puissance de la bourgeoisie séduite par l’idée d’une égalité de tous les croyants et par les principes du protestantisme qui valorisent aussi l’effort et le mérite personnel.

Henri VIII fonde sa propre religion : l’anglicanisme.

L’Église catholique fait sa propre réforme (la Contre-Réforme) en s’inspirant des idées des humanistes. Le concile de Trente (1545-1563). Le concile réaffirme les dogmes de l’Église (sacrements, Vierge, saints ). A la fin du XVIe, des conflits vont naître et des guerres vont éclater comme la bataille de St Barthélemy en 1572.

Les humanistes qui inspirent les réformateurs ne sont pas des révolutionnaires. ils mettent au point de nouveaux outils de lecture des textes anciens (philologie : étude critique des textes, par la comparaison systématique des manuscrits ou des éditions, par l’histoire). Ils publient des traductions plus fidèles des textes, étudient à la fois la Bible et les penseurs de l’Antiquité comme Platon. Ils ont une vision optimiste de l’homme qui, pour eux, est au cœur de la création.

Dans ce contexte, la mise au point de l’imprimerie par Gutenberg, au milieu du xve siècle, a permis la diffusion des connaissances techniques et du savoir dans toute l’Europe. Elle a donc eu un impact sur le développement technique, économique et culturel de l’Occident. Les livres étaient manuscrits. L’imprimerie change radicalement les choses : désormais, un livre peut être publié à plusieurs milliers d’exemplaires,comme la Bible de Gutenberg (premier livre imprimé). À partir du xve siècle, les bibliothèques privées se multiplient, en particulier dans la bourgeoisie sensible aux idées humanistes. Les grands imprimeurs comme Plantin éditent les livres des humanistes dans des imprimeries parfois artisanales.

L’art de la renaissance s’inspire de l’antiquité et offre un répertoire nouveau.

Rome remplace Florence.

Les artistes ont un objectif commun. A partir de 1494 le roi de France rapporte la renaissance. Les papes sont aussi de grands mécènes et emploient les plus grands artistes comme Michel-Ange.

L’essor d’un nouvel esprit scientifique et technique

De nouvelles méthodes scientifiques sont mises au point, les savants échangent et confrontent leurs connaissances, et de nouvelles découvertes voient le jour dans un contexte d’ouverture au monde.

Ce nouvel esprit scientifique passionne les élites et les cours des souverains. Les innovations scientifiques auront aussi des répercussions dans d’autres domaines comme l’architecture ou l’économie, l’astronomie, les mathématiques.

Les découvertes sont permises grâce aux avancées technologiques. De nouvelles pensées de la société apparaissent. L’homme est placé au centre de l’univers. Thomas More, un penseur imagine la société idéale. Les animaux, les végétaux, la faune et la flore sont des sources d’études pour les scientifiques.

La théorie du géocentrisme.

La Bible et les croyances de l’Église catholique qui refuse une remise en cause de certains de ses dogmes par les découvertes scientifiques. Des

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