Ellis Island

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Ellis Island et le centre federal d’immigrations ouvrent officiellement le 1er Janvier 1892.

Les immigrants se virent poser une série de 29 questions incluant, le nom, le prénom, l’âge, le

métier, les langues parlées, l’argent qu’ils avaient avec eux.

La première personne qui a réussi à franchir les portes d’Ellis Island, est une jeune fille de 15 ans,

Annie Moore, Irlandaise, qui étaient venue rejoinder ses frères déjà installés à New York.

Les débarquements d’immigrants vont vite devenir ingérables, et l’île va se voir oblige de fermer

ses “golden gates” le 12 Novembre 1954.

The Immigrant, atterrisage douloureux, dans le monde réel…

Le film démarre sur l’arrivée, au centre de reception des immigrés d’Ellis Island, d’Ewa et de Magda,

deux soeur Polonaises, leur parents morts, durant la guerre, orphelines, fuyent la misère en Europe et

viennent tenter leur chance aux Etats-Unis.

Magda, atteinte de la tuberculose, est placée sous quarentaine en attendant d’être réexpulsée en

Pologne.

De son côté, Ewa parvient à passer la douane à l’aide d’un certain Bruno, qui va se révéler être le

directeur d’une troupe de prostituées dans Manhattan.

Sous la domination de Bruno, la catholique Ewa devra aller contre ses profondes convictions et se

soumettre à faire de la prostitution afin de libérer sa soeur.

The Immigrant mirroir de la réalité, nous aide à comprendre la dureté que les immigrés avaient pour

arriver à entrer sur le sol Americain, des rêves remplis d’espoir d’une vie meilleure. Malheureusement,

ils ont compris très vites que les Etats-Unis étaient peut-être sur un autre continent, mais qu’ils

étaient toujours sur Terre, entourrés par des hommes similaires à ceux de leur pays, la vie était

toujours aussi rude, dure et injuste : Ellis Island était surnommée aussi ainsi :”The Island of Tears”

(l'île des pleurs) ou “Heartbreak Island” (l'île des cœurs brisés).

Pourtant, l’Amerique s’est construite grace à ces immigrés, elle est aujourd’hui peuplée ,en plus

grande partie, par les enfants, et les petits-enfants de ces immigrés.

Ewa parle au nom de toutes ces familles d’immigrés et pas seulement, elle parle de façon universelle

en disant “Est-ce un péché de vouloir être heureuse?”.

Selon vous, doit-on sacrifier ses premiers idéaux afin de survivre? Les Etats-Unis d’aujourd’hui vous

réponderont surement que non, pourtant, se pays ne serait pas si beau, si fort, et si peuplé aujourd’hui

si leurs ancêtres avaient répondu à cette question de la même façon.