Dissertation sur la 1 ère GM
Par Raze • 25 Juin 2018 • 1 126 Mots (5 Pages) • 436 Vues
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visant à pilonner l’adversaire, débute l’assaut. Celui-ci doit permettre de gagner du terrain, de s’emparer des tranchées ennemies et d’enfoncer le front. La sortie de la tranchée est particulièrement redoutée des combattants, qui avancent alors découverts, exposés au feu ennemi ( mitrailleuse, grenade, mortiers). Les soldats passent généralement une semaine en première ligne avant de gagner des tranchées moins exposées. Ils ont parfois creusé des galeries pour rejoindre les tranchées ennemies et placer sous celles-ci des explosifs. Les progrès techniques de l’artillerie rendent les armes plus efficaces et donc plus mortelles ; les corps sont transpercés puis déchiquetés par les obus, les blessés et les morts gisent dans la bue ou sur les barbelés. Les combattants redoutent aussi les gaz asphyxiants qui, employés les Allemands dès 1915, les obligent à porter des masques gênant en partie leur vision du terrain.
Le rythme et l’intensité de la guerre industrialisée avaient des conséquences profondes sur l’esprit et le corps qui n’avaient rien à voir avec les blessures ou les dommages corporels. Mal comprises à l’époque et pendant de nombreuses années après, les crises de larmes, la peur, la paralysie ou l’aliénation mentale dont souffraient les soldats exposés au stress et à l’horreur des tranchées étaient souvent considérées par les professionnels de la santé comme le résultat des lésions causées au cerveau par l’explosion des obus. Les autorités militaires voyaient souvent dans ces symptômes des manifestations de lâcheté ou de faiblesse de caractère. Leur véritable cause, une exposition prolongée au stress des combats, ne serait ni vraiment comprise ni traitée efficacement pendant la guerre. Les médecins diagnostiquèrent des traumatismes dus aux bombardements chez près de 10 000 Canadiens pendant la guerre. Les traitements médicaux pouvaient être doux ou cruels. Les techniques freudiennes utilisant le discours et la thérapie physique aidèrent de nombreuses victimes, alors que les méthodes plus extrêmes faisaient appel à la thérapie par électrochocs. Cette dernière consistait à envoyer une décharge électrique au patient dans l’espoir de stimuler ses nerfs, ses cordes vocales ou ses membres paralysés. Cette thérapie était plus efficace que les techniques freudiennes pour renvoyer les soldats au front puisque environ deux tiers d’entre eux y retournaient. On ignore combien de soldats eurent des rechutes lorsqu’ils reprirent le combat.
Les médecins savaient peu de choses sur ce que l’on entend maintenant par syndrome de stress post-traumatique, et plusieurs programmes de traitement furent mis en place après la guerre pour les anciens combattants souffrant de traumatismes mentaux créés par la guerre. Dans la « Grande Guerre rend fou » extrait vu en classe, nous avons remarqué que 15% des soldats ont été traumatisé psychiquement, La première guerre mondiale a pour dommages collatéraux de vrais traumatismes psychiques des soldats. Les plus touchés sont les soldats en première ligne du front. Les médecins militaires furent confrontés à des nouvelles pathologies dans les tranchées. On parle ici d’ « Obusite » ou de « Shell-shock ». Ces pathologies étaient dues au stress et l’anxiété des bombardements incessants. La peur de mourir violemment, d’être enseveli, d’être déchiqueté. Les patients se retrouvent alors mutiques ou paralysés sans aucune explication clinique.
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