Devoir sur les mémoires de la Seconde guerre Mondiale
Par Stella0400 • 12 Octobre 2018 • 929 Mots (4 Pages) • 512 Vues
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Enfin, Le réveil mémoriel pose de nombreuses questions sur le travail et le rôle des historiens. L'historien dans son travail de reconstitution la plus objective possible du passé est confrontée à de nombreux témoignages qui sont considérés comme des sources historiques. Cependant l'historien cherche à prendre de la distance avec les témoignages, comme le montre le document. Ils sont l'expression d'une expérience individuelle, que le temps a contribué à modifier et sont imprégnés de sentiments et d'émotions. L'historien, pour obtenir le recul nécessaire à son travail, doit confronter ces témoignages à ceux d'autres acteurs et d'autres types de documents. Les historiens se sont montrés d’abord réticent devant les appels au « devoir de mémoire » (expression apparue dans les années 1990 qui désigne l’obligation d’entretenir le souvenir des souffrances endurées par les victimes et de réparer le préjudice moral et matériel qu’elles ont subi), estimant que leur rôle est de comprendre et d’expliquer, non de commémorer. Devant l’inflation des « lois mémorielles », certains d’entre eux ont même remis en cause la loi Gayssot (1990) qui qualifie de délit la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité.
La mémoire du génocide juif reste néanmoins prédominante. Depuis les années 1980, l’exigence du « devoir de mémoire » recentre la mémoire de la guerre sur celle de victimes juives. Il serait alors intéressant de disposer d’un extrait de l’intervention du président de la république François Hollande à l’occasion de l’inauguration du Mémorial de Drancy le 21 septembre 2012, qui a tenu à rappeler le rôle de l’Education nationale dans la transmission de la mémoire du génocide juif, afin de mettre en évidence la manière dont la France transmet sa mémoire de guerre.
Derouiche Hamza TS1/NOIB.
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