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COP21

Par   •  13 Février 2018  •  1 325 Mots (6 Pages)  •  397 Vues

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L'échec du sommet de Copenhague témoigne de la difficulté qu'a l'humanité à faire face aux menaces globales auxquelles elle est confrontée. Tout d'abord, les médias n'y ont pas accordé une importance capitale, faisant passer à l'image le sommet de Copenhague, au bout de douze longues minutes seulement, et diffusant des spots publicitaires peu crédibles mettant en avant la parole des enfants.

De plus, les Nations unies ont joué un grand rôle dans la prise de conscience des risques liés au changement climatique, notamment via la mise en place du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en 1988, mais elles montrent leur limite dès lors qu'il faut prendre des décisions concrètes. La tentation est pour chacun d'attendre que les autres agissent pour s'y mettre. Enfin, nous pouvons ainsi dire que nous vivons dans un monde inégalitaire puisque les pays émergents ne voient pas pourquoi ils devraient investir pour réduire l'intensité énergétique de leur croissance, alors que leurs émissions de CO2 par tête demeurent très inférieures à celles des habitants des pays riches. Ils réclament en effet le droit de rattraper le niveau de vie de ces derniers et reprochent aux pays riches d'être à l'origine de l'essentiel du stock de GES.

Pourtant, la sensibilisation de l'opinion progresse à l'échelle mondiale et la nécessité de lier écologie et lutte contre les inégalités est de plus en plus perçue.

Le GIEC rédige régulièrement des rapports d’évaluation afin d’exposer des scénarios d’évolution du climat, sous une forme interprétable par les décideurs politiques. Chaque rapport est soumis à un long processus d’approbation par la communauté scientifique et par les gouvernements.

Enfin, l’augmentation des températures d’ici la fin du siècle est inévitable mais il est encore possible de limiter cette hausse : s’attaquer aux causes du changement climatique en maîtrisant les émissions de GES, c’est ce que l’on appelle l’atténuation. Les moyens d’atténuation sont nombreux : réduire les consommations d’énergies fossiles et développer le recours aux énergies renouvelables, encourager le recours à des véhicules sobres ou maîtriser les quantités de déchets produites.

Ensuite, les moyens d’atténuation associés aux pratiques d’adaptation visent à réduire notre vulnérabilité face aux impacts du changement climatique.

3-L'état des lieux avant la COP21 (présentation de la COP21 : quoi, quand, comment ?, les espoirs, les risques) :

La COP21 du 30 Novembre 2015 prochain s’annonce comme l’une des plus grandes réunions internationales des Nations unies sur le climat et le plus grand évènement diplomatique jamais accueilli par la France. Cette conférence doit conduire à l’adoption d’un accord universel entre 195 pays qui posera le cadre d’une transition vers des sociétés et des économies sobres en carbone et capables de faire face aux changements climatiques.

Les politiques pensent alors jouer l’avenir de la planète mais également la survie de certains pays. La France entend placer la conférence sous le signe de l’exemplarité environnementale afin d’entraîner d’autres pays à s’engager contre le dérèglement climatique. Elle a la responsabilité d’accueillir les participants à la COP21, faciliter les débats entre pays et assurer un fonctionnement transparent et inclusif du processus de négociation pour favoriser l’adoption d’un accord.

L’objectif de la COP21 est de maintenir le réchauffement sous la limite de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle (vers 1850). Elle devra notamment traiter les efforts de baisse des émissions de GES et l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants. Auparavant, chaque pays doit publier sa contribution nationale présentant les efforts qu’il s’engage à réaliser.

Il est également attendu à Paris la mobilisation de 100 milliards de dollars par an, qui permettront aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement durable et juste.

On retrouve ensuite le principe des 3R : réduire, réutiliser, recycler, qui aboutira notamment à la création d’activités, d’emplois et de formations et sensibilisations aux problèmes environnementaux.

La COP21 n’a pas encore eu lieu mais chacun se doute déjà des difficultés devant lesquelles vont se retrouver ces Etats pour trouver un accord pour tous.

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