La Cop 23
Par Junecooper • 2 Décembre 2018 • 1 978 Mots (8 Pages) • 597 Vues
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est l’opposition même de cette pensée, il s’agit de la soutenabilité faible qui est l’idée qu’il existe une substituabilité entre le capital artificiel et le capital naturel. Nous verrons dans un premier temps que notre modèle de croissance économique dégrade fortement l’environnement et qu’il n’est pas optimal en ce qui concerne nos besoins puis dans un second temps nous verrons pourquoi une soutenabilité forte n’est pas possible à réaliser actuellement.
Notre modèle économique actuel a de fortes répercussions sur notre planète, en effet, depuis la révolution industrielle la pollution n’a jamais cessé d’augmenter, le réchauffement climatique est uniquement lié à l’homme et cela commence déjà à avoir des conséquences dramatiques, chaque année, la banquise fond de plus en plus ce qui contribue à une montée progressive du niveau de la mer, le lieu où se déroulera la Cop 23 n’a pas été choisi par hasard puisque les îles Fidji tout comme des centaines d’autres îles et de littoraux risquent d’être engloutis par la mer si nous n’agissons pas ...sans parler du fait que le réchauffement climatique détruit aussi la biodiversité qu ’elle soit terrestre ou aquatique puisque chaque année des milliers d’espèces disparaissent et d’autres rentrent dans la liste des animaux en voie de disparition. Comme nous le montre le document 1 p 122, une espèce d’oiseau, le gypaète a exterminé par l’homme au XIX siècle car il était « l’incarnation du diable », heureusement il a pu être réintroduit dans la nature en 1986 malheurseument ce n’est pas le cas pour d’autres ecpèces comme le dodo ou d’autres espèces. L’air que l’on respire devient de plus en plus nocive pour notre organisme et on estime par exemple que environ 1,6 millions de Chinois meurent chaque année de la pollution. Les pratiques agricoles détruisent les sols et les nappes phréatiques du fait de l’utilisation de pesticides et d’OGM dans le sol et dans le domaine de l’énergie de gros problèmes se posent sur le stockage des déchets nucléaires ou sur le risque d’accident puisqu’ils rendent une zone totalement inhabitable pendant plusieurs centaines d’années sans parler de l’apparition de continents entièrement constitués de déchets entassés par les courants marins.
Hormis cette pollution,une partie de la population mondiale produit des biens et services supérieurs à leurs besoins dans le but de les revendre sur les marchés mondiaux ( ex : exportations agricoles ) cette pratique est propre aux pays développés et cela entraîne de nombreux problèmes, notamment dans le domaine de la consommation ,car aujourd’hui avec un peu plus de 7 milliards d’individus sur la planète, de gros problèmes de répartition sont à noter, puisque si tous les humains avaient le même train de vie qu’un américain il faudrait environ cinq planètes pour subvenir aux besoins mondiaux, et si tout le monde optait pour le mode de vie d’un Européen , Il faudrait cette fois-ci trois planètes pour subvenir aux besoins mondiaux, il y a une véritable question à se poser sur les modes de vies de certaines nations ou régions du monde d’autant plus que dans les années à venir, des territoires comme le continent africain vont voir leur population fortement augmentée et La terre passera de 7 milliards de « bouches à nourrir » à 9 milliards d’ici 2050, ce qui posera un problème d’autant plus que le niveau de vie de ces nouveaux habitants va considérablement augmenté (augmentation du taux d’alphabétisation, durée de vie etc...) avec le temps ainsi les personnes habitant le continent africain pourront avoir un niveau de vie égal à un européen , donc, nous allons devoir réguler notre consommation afin que tout le monde puisse en profiter et pour ne pas dépasser les limites que la planète peut supporter. Un autre problème que l’on voit aujourd’hui, c’est un manque d’engagement de certains pays pour la cause écologique c’est le cas, par exemple, des états -Unis de Trump, qui sont sortis en septembre 2017 du traité signé lors de la Cop 21 à Paris (2015), ce qui a créé une confusion et un manque de crédibilité de certains pays dans leur engagement à réduire leurs émissions de CO2 sans omettre les pays en voie de développement qui n’ont pas les moyens d’opter pour des ressources renouvelables aujourd’hui coûteuses pour un état et se sentent comme victime d’un injustice, des pays qui ont autrefois pollué interdisent aujourd’hui à ces pays en développement de polluer pour se développer.Le progrès technique est capable de résoudre certains problèmes (exemple : doc 4 des voitures avec un meilleur rendement) mais pas tous, la preuve en est que les pays conservent leurs leurs réserves hydrocarbures depuis 1980 (700 milliards de barils en 1980 jusqu’à 1650 milliards de barils en 2013, il s’agit du document trois pages 123). Une hypothèse soutenu par des économistes néo-classique lié a la soutenabilité faible, est que chaque générations aura moins de ressources naturelles que la génération précédente mais que grâce à des connaissances et des compétences elles pourront quand même garantir le maintien des capacités de productions et la satisfaction du bien-être des individus. C’est à dire que la génération précédente consomme les réserves de ressources naturelle mais lègue en contre partie d’avantages capacités de production aux générations futures( doc 2 p122 ), cela peut expliquer pourquoi les états commencent à former des réserve de ressources naturelle. C’est donc aussi pour les mêmes raisons qu’une soutenabilité Forte reste aujourd’hui difficile à mettre en œuvre.
Pour conclure, nous avons pu voir que deux idées, la soutenabilité forte et la soutenabilité faible permettent de montrer l’enjeu des années a venir en terme d’écologie, même si la soutenabilité est la version la plus optimiste des années à venir elle semble aujourd’hui très dur a réalisé, la soutenabilité faible quant à elle semble être la suite la plus plausibles des années a venir.
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