COP 21

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sert à nourrir les hommes. Cependant, on constate un réel manque d’eau car la nourriture que nous consommons quotidiennement tel que le blé dont 1100 litres d’eau sont nécessaire à sa production, ou encore le boeuf qui quand à lui s’élève à 13500 litres d’eau !

Ensuite, l’irrigation des sols causé par l’agriculture épuise nos resources. Nous arrivons presqu’au maximum des surfaces irriguées dans le Monde. De plus , entre 40 et 60 % de l’eau de l’irrigation est perdue dans les fuites de l’évaporation !! Restreindre l’irrigation permettrait d’éviter de gâcher l’eau. Prenons l’ exemple de la pénurie d’eau en Amérique dans l’aquifère Ogallala où 200 000 puits sont creusés, mais où la pluie ne tombe plus ; ce qui entraîne une chute du niveau des nappes phréatiques.

IV - Une alimentation qui consomme trop.

I - Le transport entraîne la création du gaz à effet de serre.

Du gaz à effet de serre dans notre assiette ? Certainement! Le transport en est la cause car par exemple , les ingrédients d’un yaourt parcourt un trajet impressionnant de 1915 km avant sa consommation. Il y a aussi la Grande Bretagne, qui par exemple, a besoin de 1,6 milliards litres de pétrole pour amener la nourriture transportée pour les animaux.

II- Le gâchis alimentaire.

Par an, 1,3 millards de tonnes de nourriture est jeté à la poubelle.

Quand à nous, nous introduisons environ 1 tonne d’aliments par an dans notre bouche et nous jetons à domicile 40 kg dont 7 kg toujours emballés.

Mais le gâchis alimentaire est le plus souvent présent dans les secteurs de la restauration, du commerce, des industries, et des grandes surfaces ( fruits et légumes moches par exemple ). Le pire étant celui de la pêche, où la moitié du poisson est jeté.

Prenons le cas du végétarien, qui consomme 200 kg de céréales par an, et et du carnivore qui avec toutes les céréales en consomment 800 kg. Même « un carnivore à vélo pollue plus qu’un végétarien qui roule en 4x4 ».

III - Replanter des arbres ?

Il y a 300 à 400 millions d’hectares potentiellement disponibles pour le reboisement qui permettrait de fixer entre 0,4 et 0,6 gigatonnes de carbone. Cependant en 2014, 18 millions d’hectares ont été abattus en Amazonie, en Indonésie, et en Sibérie.

Conclusion

La situation est grave mais pas désespérée. Il faudrait limiter le gâchis alimentaire, modifier nos habitudes alimentaires et inventer une nouvelle chimie bioinspirée. Mais aussi, mettre au point une agriculture écologique intensive et durable en émettant moins de gaz à effet de serre et promouvoir une agriculture vivrière et résidente partout dans le tiers monde. Ceci étant dit, il faut également sauvegarder l’eau et planter des arbres, et soutenir nos agriculteurs, qui ont tendance à voir leur métier dévalorisé !!