Verbatim d'une relation d'aide
Par Andrea • 14 Mars 2018 • 1 669 Mots (7 Pages) • 1 154 Vues
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2. L’aidant a été en mesure d’écouter et d’observer la personne.
Étant une entrevue téléphonique, l’écoute prend une place encore plus importante. Les silences, les rires, les soupirs sont des signes qu’il ne faut pas négliger. Dans cette relation d’aide, les silences sont extrêmement importants. Ils apportent la réflexion de Caroline qui réalise que sa sœur prend le rôle de l’intervenante qui la pousse à nommer ses solutions et tirer ses propres réflexions. L’intervenante utilise la reformulation à plusieurs reprises, elle utilise aussi le reflet quand elle décèle le manque d’objectivité venant de Caroline et des questions ouvertes et fermées.
3. L’aidant a démontré de la compréhension empathique envers la personne.
Avant de faire l’inventaire des solutions possibles, l’intervenante prend le temps d’écouter Caroline qui est impuissante devant la souffrance d’une jeune fille qu’elle estime. L’intervenante confirme à certaines reprises les propos de Caroline, ce qui a pour effet de solidifier le lien de confiancedans la relation d’aide.
4. L’aidant a identifié le besoin chez la personne.
L’intervenante doit ramener Caroline vers sa centration principale quand elle se dirige vers une discussion de haine envers la mère de Carla. C’est à ce moment qu’elle valide avec Caroline ses intentions envers la jeune fille qui se mutile. Elle lui demande ce qu’elle voudrait faire et si elle comprend bien l’état de la situation.
5. L’aidant a amené la personne à reconnaître et à accepter son besoin, selon le contexte.
L’intervenante valide avec Caroline que Clara est hors de danger et que la situation n’est pas un code rouge. Elle explique ensuite à Caroline le risque qu’elle court à s’impliquer dans la relation d’aide, elle ne la dissuade pas, elle lui fait simplement un portrait de la situation pour qu’elle envisage la suite. L’intervenante fait comprendre à Caroline qu’il est important de protéger Carla, mais qu’elles doivent toutes les deux se protéger et qu’il y a des gens qualifiés qui peuvent les aider.
6. L’aidant a soutenu la personne dans son action.
L’intervenante offre un soutien tout au long de son intervention, elle propose de nombreuses solutions et encourage Caroline à soutenir sa fille dans la démarche envers son amie. Elle envoie de la documentation pour outiller la mère et la fille sur le sujet et ainsi être en mesure de connaître la problématique plus en profondeur.
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