Tourisme durable, responsable et écotourisme

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le lien que celui-ci entretient avec l’environnement, et sans oublier la fragilité de certaines régions dans le monde. Protéger l’intégrité de l’écosystème et de l’habitat est une priorité dans cette déclaration et de plus, il faut réparer les dommages que nous avons déjà causés à la nature par un tourisme qui était aveugle. En 1998, La Charte européenne du tourisme durable est créée. Cela touche le tourisme durable dans les espaces protégés. Elle définit la responsabilité de tous envers les espaces protégés afin de ne pas les modifier et de leur porter une attention particulière. Les entreprises qui ont adhéré à cette charte doivent du même coup suivre les principes sur le développement durable. Finalement en 1999, le Code Mondial d’Éthique du tourisme voit le jour. Cela a pour but de promouvoir un tourisme responsable et durable à l’échelle mondiale. De plus, il faut que le tourisme soit bénéfique pour tous ces agents et que les voyageurs soit respectueux de leur nouvel environnement à tous les niveaux, que se soit environnemental, social, culturel, etc…

Par tous ces mouvements qui ont pris forme au cours des décennies, l’état environnemental continue de peser sur la conscience des gens, et bien des organismes adaptent leurs services. D’ailleurs, définissons le tourisme responsable. C’est une forme de tourisme qui : « part de l’émetteur (le voyagiste, qu’il soit marchand ou non). Il est né de la prise de conscience que l’opérateur est « responsable » des effets du tourisme sur la population et l’environnement. » - (Babou et Callot, 2007). Autre fait intéressant et que nous tenions à mentionner, « le tourisme en général serait responsable de 25 à 30% de la pollution aérienne totale et entre 4 et 5% des émissions mondiales de CO² (Babou et Callot, 2007). Nous pensons que c’est une bonne raison pour encourager fortement les Québécois à visiter des milieux naturels près de chez eux!

L’écotourisme, quant à lui, s’est développé de la notion de tourisme durable. Cette forme de tourisme a pris son envol suite à l’intérêt grandissant des voyageurs pour l’environnement et les voyages orientés vers le plein air. De plus, l’insatisfaction de certains voyageurs causée par le tourisme de masse a fait grandir le désir des voyageurs. Selon l’Union Mondiale de la Conservation, l’écotourisme est une visite de milieux naturels relativement intacts, à faible impact négatif et comportant une implication socio-économique des populations locales qui est à la fois active. Donc, l’écotourisme est reconnu comme étant un tourisme favorable à l’environnement. Les personnes qui font de l’écotourisme sont axées sur la nature et la culture. Le principal objectif d’observer et apprécier le milieu naturel. C’est-à-dire que leur sorties se font dans le but de pouvoir observer la biodiversité des milieux visités ainsi que leur culture. Or, par l’attrait de la biodiversité et du niveau culturel des milieux visités, les personnes recherchent des lieux pratiquement intacts. C’est pour cela que la notion de durabilité et de petits groupes est si importante pour ce concept. De plus, lorsque nous faisons de l’écotourisme, il y a une grande place qui est laissée à l’apprentissage. Effectivement, ce concept est basé sur des valeurs et des principes importants, comme réduire le plus possible nos impacts sur les milieux visités, ne pas ignorer ou encore perturber les communautés d’accueil et celles-ci doivent assurer au visiteur de vivre une expérience positive et unique, créer des bénéfices financiers en même temps pour l’environnement et pour les communautés locales, assurer de l’éducation ou de l’interprétation sous plusieurs formes et finalement, sensibiliser les voyageurs aux réalités des milieux visités. Finalement, nous terminons par une définition très complète, par ses nombreux aspects, ce fut celle de l’OMT. L’Organisation a redéfini l’écotourisme dans son rapport sur le marché canadien de l’écotourisme (2002), lors de l’année Internationale de l’écotourisme comme une forme de tourisme qui « dépasse le tourisme de nature, et s’exerce dans des zones naturelles relativement tranquilles, dans le but principal de les admirer et de mieux les connaître. L’écotourisme signifie que le voyagiste et les visiteurs ont une certaine responsabilité à l’égard de la destination, et doivent veiller à ce que les retombées de leurs activités sur les zones visitées soient limitées ou nulles. L’écotourisme doit contribuer à la conservation des zones naturelles ainsi qu’à l’économie locale, et sensibiliser les habitants et visiteurs en matière de conservation. »