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Sonnet boiteux analyse

Par   •  22 Avril 2018  •  1 536 Mots (7 Pages)  •  3 310 Vues

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v5 , “le gaz flambe” v6, “les enseignes sont vermeilles”v6, “le ratatinement des maisons est terrible, épouvantable” v7 . Aux images flamboyantes, succèdent tout un cortège de souffrances pour expier les péchés de ce peuple de ville, damné. "Tout l'affreux passé saute, piaule, miaule et glapit", c'est le passé de Verlaine avec Rimbaud qui est jugé honteux, pervers. Londres avec ses habitants est sale, une sorte de tanière du vice, le mot sale traduisant aussi bien la laideur physique des rues, des édifices que celle morale de ses habitants. Et grâce aux flammes cette ville est détruite et purifiée car le feu est source de purification mais aussi donne un aspect négatif aux trois villes car le feu est associé avec l’enfers. Pour finir son sonnet, Verlaine finit avec un châtiment divin et une malédiction pour punir la ville criminelle et indirectement pour se punir lui-même. Il appel à la destruction de la ville et à oublier toutes les horreurs qu’il a vécu dans cette ville et pour enlever toutes les traces possibles de la ville et de sa relation avec Rimbaud : « Ô le feu du ciel sur cette ville de la Bible ! » v14, et en plus il utilise un point d’exclamation pour terminer son sonnet et cette phrase pour mettre plus d’importance sur la destruction de cette relation.

Ce poème est aussi une sorte de discours pour présenter toute la tristesse et le désespoir qu’il a ressenti après cette rupture avec Arthur Rimbaud. On peut voir cela avec la présence de la tonalité élégiaque et le champs lexical du malheur. Champs lexical du malheur et de la tristesse qui file tout au long du poème : « triste » v1, « ça finit trop mal » v1, « terrible » v7, « Tout l’affreux » v9, répétition encore de « cela finit trop mal »v13 et « c’est triste » v13. Tous ces mots donnent une sorte de connotation négative et triste et de désespoir au poème et montrent vraiment les sentiments que ressent Verlaine. Comme nous voyons tous ses sentiments, que c’est un poème et que c’est écrit à la première personne du singulier, on peut dire que c’est le registre lyrique, mais, on a beaucoup d’éléments tragiques, tristes et du désespoir donc on peut affirmer, que ce sonnet a comme registre, le registre élégiaque.

L’emploi de différentes figures de styles, permet à l’auteur de nous montrer son chagrin de plusieurs façons et en détails. Il utilise l’anaphore dans la première strophe pour mettre de l’importance sur son étonnement de la fin de la relation avec la répétition de « Ah ! » car cette une exclamation que l’auteur fait à la nouvelle de la rupture et après la répétition de « vraiment » met en avant son désespoir, sa tristesse et ses sentiments envers cette rupture mélancolique. Ensuite, il utilise pour une deuxième fois l’anaphore dans la dernière strophe, la strophe quatre aux vers douze et treize pour montrer les mêmes sentiments mais cette fois avec un peu plus d’ironie. Et au vers treize, il répète exactement ce qu’il a dit au vers un. Une autre figure de style qu’il emploi est la métaphore. Au vers trois : « c’est trop la mort naïf animal. » c’est une association avec le poète en train de mourir. Ensuite au vers dix : « Dans le brouillard rose et jaune et sale des sohos » il emploi encore une métaphore et généralise les quartiers de Londres, l’un à l’autre pour montrer que vraiment toute la ville est horrible. Et pour finir au vers neuf ; « Tout l’affreux passé saute, piaule, miaule et glapit », ceci est une accumulation de verbes d’action pour des animaux ; le passé est associé à un animal errant.

Grace à plusieurs points importants de l’analyse de texte, on a pu voir comment Verlaine était un poète triste, désespéré et tiraillé, et comment il associe une ville normale à des atrocités seulement à cause des sentiments qu’il a éprouvés durant son temps dans cette ville. Aussi une partie du poème reste encore ambiguë car il commence son poème comme une lettre par « À Ernest Delahaye ». Ceci est bizarre car Delahaye était un ami de Rimbaud et il vient d’avoir une rupture avec Rimbaud. Donc pourquoi envoie-t-il un sonnet boiteux à un ami de Rimbaud sous forme de lettre ?

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