Recueil de données IFSI 1er stage
Par Ramy • 13 Juin 2018 • 1 588 Mots (7 Pages) • 1 497 Vues
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La décarboxylation périphérique de la lévodopa en dopamine est toutefois à l’origine d’effets indésirables périphériques (nausée, vomissements, hypotension artérielle ou troubles du rythme).
C’est pourquoi il convient d’associer à la lévodopa un inhibiteur de la dopacarboxylase (bensérazide ou carbidopa) qui, ne franchissant pas la barrière hématoméningée, ne réduit que la décarboxylation périphérique de la lévodopa en dopamine.
- Soins infirmiers :
- Administration :
- La posologie initiale est la plus faible possible.
- La prise du médicament à base de lévodopa doit se faire à distance des repas (1/2 heure avant), sauf en cas d’intolérance digestive, du fait d’une diminution de sa résorption lors d’une prise alimentaire concomitante. L’apport protéique peut être réparti au cours de la journée.
- Les prises de lévodopa doivent être, par ailleurs, bien réparties dans la journée (3 à 6 prises) et correspondre à des horaires précis afin d’optimiser l’action par rapport à l’effet « on-off » (fluctuations motrices sévères). Si le fractionnement des doses s’avère insuffisant, passer à la forme à libération prolongée (LP) qui diminue les fluctuations d’activité dans la moitié des cas.
- Les gélules et comprimés de lévodopa en forme simple ou LP ne doivent pas être ouverts ni dissous, ni mâchés, ni écrasés.
- Le modopar dispersible correspond à une forme buvable plus appropriée en cas de difficulté du patient à avaler ou à déglutir. Les comprimés dispersibles sont dissous dans un demi-verre d’eau (association possible avec un jus d’orange ou du sucre) et administrés dans un délai maximal de 30 min après dissolution.
- Les formes LP permettent de diminuer la fréquence d’administration à 3 prises quotidiennes tout en écrêtant (supprimer ce qui est élevé) le pic plasmatique pour réduire les périodes « on ».
- Surveillance de l’efficacité et de la tolérance :
- La survenue de mouvements anormaux involontaires nécessite un ajustement posologique, en cas de :
- Dystonie du pied le matin, signe d’un sous dosage, la dose vespérale (du soir) doit être augmentée et la prise matinale avancée.
- Dystonie de milieu de doses, la dose quotidienne de lévodopa doit être diminuée et fractionnée. Une partie de la dose quotidienne de lévodopa peut également être substituée par des agonistes (même effets) dopaminergiques.
- Evaluer les effets indésirables (nausée, vomissements, hypotension orthostatique, agitation, insomnie, fatigue, tachycardie) pendant la période d’ajustement posologique de la lévodopa. Ils peuvent indiquer qu’une réduction de la posologie est nécessaire.
- Les troubles du sommeil sont souvent en rapport avec la gêne provoqué par l’akinésie nocturne ; ils peuvent être corrigés par une prise supplémentaire de lévodopa durant la nuit.
- Lors d’une intervention chirurgicale, il est recommandé d’arrêter la dopathérapie la veille de l’intervention (risque d’arythmie lors de l’association aux anesthésiques volatiles halogénés) et de la reprendre dès que le malade peut s’alimenter. Les formes dispersibles sont utiles en cas de troubles de la déglutition ou d’alimentation entérale.
- Les douleurs très fréquentes sont améliorées par l’optimisation du traitement antiparkinsonien et par les antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants.
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