Rôle de la femme en France et en Angleterre avant la 1ère guerre mondiale
Par Matt • 30 Août 2018 • 2 548 Mots (11 Pages) • 524 Vues
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En 1905, Christabel Pankhurst et Annie Kenney furent arrêtées pour avoir crié des slogans en faveur du vote féminin lors d'une réunion politique du Parti Libéral. Elles choisirent l'incarcération plutôt que de payer l'amende. Ce fut le début d'une suite d'arrestations suscitant la sympathie du public pour les suffragettes. Celles-ci se mirent à brûler des institutions symboles de la suprématie masculine qu'elles combattent, tels qu'une église ou un terrain de golf réservé aux hommes.
Des grèves de la faim suivirent dans les prisons. La police tenta de les obliger à manger et le gouvernement répondit - sans succès - avec la loi dite « Chat et Souris » (Cat and Mouse Act, officiellement The Prisoners (Temporary Discharge for Ill Health) Act 1913) : lorsqu'une gréviste de la faim devenait trop faible, elle était relâchée, puis incarcérée une fois sa vie hors de danger.
Les suffragettes eurent ce qu'elles considéraient comme leur première martyre en 1913 quand Emily Davison fut tuée en tentant d'arrêter le cheval du roi George V, qui participait à un derby.
Leur combat sera malheureusement interrompu en 1914 lors du début de la Première Guerre Mondiale pour aider leur pays dans le combat.
France:
En 1876 en France, Hubertine Auclert fonde la société Le droit des femmes qui soutient le droit de vote pour les femmes et qui devient en 1883 Le suffrage des femmes.
Il y a malheureusement pas grand chose sur le suffrage des femmes au début du XX° siècle car le mouvement féministe n’étais pas aussi important qu’au Royaume Uni.
Conclusion:
Le rôle de la femme aux 20° siècle
Introduction:
Problématique: Quel impact le Première Guerre Mondial a eu sur l’émancipation des femmes des deux côtés de la Manche? L’a-t-elle accélérée ou retardé?
Partie 1: Avant la guerre
S-Partie1: Les femmes en Angleterre et en France au travail
R-U:
Certaines femmes travaillaient comme infirmières avant la guerre et un très petit nombre travaillaient comme médecins (beaucoup plus de femmes ont commencé à se former et à travailler en médecine et en éducation pendant la guerre). Au début des années 1900, le nombre de femmes occupant des emplois dans les bureaux a augmenté. Leurs tâches étaient principalement limitées à de petites tâches administratives. D'autres femmes travaillaient dans des usines de coton où certains des rôles impliquaient un travail à forte intensité de main-d'œuvre. Les femmes préparaient la fibre de coton pour la filature et travaillaient sur les machines à tisser. On pensait que les grosses machines étaient trop lourdes pour que les femmes puissent opérer et qu'elles étaient pour la plupart travaillées par des hommes.
Tout au long de la majeure partie de cette période, les femmes étaient moins rémunérés que leurs homologues de sexe masculin qui travaillant avec eux, ce qui a créé de grandes difficultés financières pour les femmes qui travaillent.Dès les années 1850, les syndicats commencèrent à s'établir, en premier lieu parmi les travailleurs mieux rémunérés, puis ils se sont élargis pour représenter un plus grand nombre de travailleurs. Cependant, les femmes sont restées pour la plupart exclus des syndicats, et l'inégalité de rémunération était la norme. Dans de nombreux cas, les femmes ont tenté d'exiger de meilleurs droits et certains ont été pris en charge par les réformateurs sociaux.
En 1888, Clementina Black, l'une des seules 2 femmes déléguées au Conseil des syndicats des femmes, a proposé la première résolution sur l'égalité salariale TUC. Cette demande a été faite non pas sur la base du droit des femmes à l'égalité de rémunération, mais sur la base que leur salaire inférieur défavorisés les hommes sur le marché du travail. La résolution indiquait que lorsque les femmes étaient «employées simplement parce qu'elles étaient moins chères, tout le travail tombait progressivement entre leurs mains et cela aboutissait à des salaires inférieurs à la blessure générale des hommes et des femmes». Mais il a pris plusieurs décennie pour que cette demande soit soutenue par l'ensemble du mouvement syndical.
La majorité des femmes des classes supérieures et des classes moyennes n'avaient pas de travail rémunéré, sauf pour des activités «respectables» comme être gouvernante ou professeur de musique ou même infirmière. La plupart des femmes de cette classe étaient attendues juste pour se marier et s'occuper de leurs enfants et à la maison. Des emplois professionnels comme les avocats, les vétérinaires, les fonctionnaires restent fermés aux femmes pendant la plus grande partie du XIXe siècle.
France: Avant la guerre les femmes de classe populaire sont paysannes, ouvrières, lingères, repasseuses, couturières, commerçantes, nourrices ou domestiques. Menant une vie assez mouvementé, elles ne se croisent qu'à la fontaine, au lavoir ou au marché. Pour les ouvriers, la "ménagère" représente un idéal de respectabilité. En 1906, les femmes composent 38% de la population active. Une femme mariée sur cinq travaille. La plupart sont domestiques ou travaillent à domicile mais l'école obligatoire transforme les "ménagères" en vendeuses, en dactylos, en demoiselles des postes, en sages-femmes et en institutrices.
En effet, s'occuper de son mari, de ses enfants et des multiples tâches ménagères impose tant de devoirs qu'il a été jugé cruel d'accabler les femmes dans un quelconque rôle politique. Ces rôles sont donc assurés uniquement par les hommes. De plus, les femmes sont jugées incompétentes dans ce domaine.
Conclusion:
S-Partie 2: Les femmes des deux côté de la Manche au foyer
R-U:Les femmes de la classe ouvrière ont accepté un travail rémunéré à la maison, comme elles le faisaient depuis des générations. La réalisation d'un travail par pièce signifiait que les femmes étaient payées en fonction de leur production. Ils ont entrepris des tâches telles que le lavage, le repassage, la couture, la dentelle et l'assemblage de jouets ou de boîtes. Les femmes ont également travaillé dur comme
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