Ordre jurudique de l'union européenne
Par Plum05 • 12 Juin 2018 • 11 298 Mots (46 Pages) • 455 Vues
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La société internationale, comme elle est née avec l’apparition des états, est complétement différente de la société internationale actuelle.
Section 2 : Les relations internationales en tant qu’objet d’étude.
Les relations internationales sont une discipline très hétéroclite mais le phénomène des relations internationales en lui-même a été étudié sous différents angles.
I) Les différentes théories des relations internationales.
C’est une étude d’abord basée sur un raisonnement sociologique. Les sociologues ont voulu appréhender les relations internationales dans leurs complexités. Ils partent de l’idée que ce sont les individus qui font les relations internationales car même quand il s’agit d’une action de l’état celle-ci se fait à travers un individu. C’est un intérêt individuel qui va motiver l’action.
Il y a l’approche dite institutionnelle, la primauté est accordée au rôle des institutions. Les institutions encadrent les relations internationales, les états et les organes internationaux fixent des règles. C’est une approche que l’on retrouve beaucoup chez les juristes.
Il y a l’approche statocentrique, dans laquelle l’état est le déterminant principal des relations internationales. Les relations internationales doivent être analysées à partir de la place de l’état dans le système.
Il y a l’approche compétitive, les relations internationales sont le champ d’affrontement. Elles sont des rapports conflictuels entre les acteurs. Elles engendrent de la géopolitique, le déterminant va être les intérêts des acteurs, la concurrence entre eux.
Il y a l’approche coopérative qui met l’accent sur ce qui rapproche les acteurs, c’est-à-dire l’interdépendance des acteurs. Les acteurs coopèrent pour leur survie. C’est ce qui caractérise la théorie fédéraliste (Ex : création des communautés européennes) quant à la théorie fonctionnaliste c’est une organisation qui oblige mécaniquement à organiser de nouveaux domaines.
Chaque approche n’explique qu’en partie les relations internationales.
II) Les caractéristiques.
Il y a une transdisciplinarité, c’est-à-dire que les relations internationales ne relèvent pas que d’un champ particulier, mais d’un mélange de différents domaines et qui font appel à l’Histoire. Elles se donnent des mécanismes de régulation fondés sur des règles de droit, mais au-delà du droit il va y avoir l’influence de différents facteurs. (Ex : l’économie)
Il faut s’intéresser au phénomène d’extranéité qui permet d’identifier les acteurs de ces relations internationales. Ce phénomène permet de savoir comment est organisée la société internationale et décrypter le fonctionnement de la société internationale et donc, permet de mieux comprendre l’existence de tel ou tel type de règles.
(15/02/13)
1ère partie : Les acteurs des relations internationales.
Il y a des 2 types d’acteurs :
-Les acteurs dit normaux, officiels, attendus → C’est à eux qu’on confie l’essentiel des pouvoirs. Ils ont été institutionnalisés, ce sont donc des acteurs institutionnels, mais ne sont pas les seuls acteurs.
-Les acteurs dit non-institutionnels → Ce sont les acteurs qui imposent leur présence car ils ne sont pas reconnus.
Les acteurs institutionnels :
Les acteurs institutionnels ou les pouvoirs institutionnalisés sont les états, les organes internationaux que les acteurs auront mis en place. Le rôle principal revient donc à l’état.
Chapitre 1 : Les états.
Les caractéristiques sont semblables à celles de son territoire mais avec les interactions avec les autres états.
Section 1 : Les caractéristiques de l’Etat.
L’état est l’expression de la volonté d’un peuple de s’auto-organiser, elle va se manifester de différentes façons :
-Volonté de se séparer de quelqu’un → Souci d’émancipation. (Ex : les colonies)
-Souci de réunion. (Ex : Mariage)
Il y a une dynamique du nombre d’états ; en 1960, il y avait 99 états, aujourd’hui il y en a 193. Les frontières vont se modifier ainsi que les rapports entre états.
Tous les états sont caractérisés par la souveraineté mais au-delà il y a une diversité des états dans la société internationale.
I) Diversité et unité des états.A) La diversité des états.
Cette forte diversité s’exprime d’abord sur le plan géographique : états insulaires (îles), états continentaux dont certains sont enclavés qui entraine donc une dépendance aux états voisins. Il y a des micro-états et de grand-états. (Ex : Lichtenstein/USA) Les facteurs démographiques et la densité de la population sont également importants.
Sur le plan économique, les richesses sont très variées mais ne sont pas synonymes d’économie forte. Il y a une classification entres les pays pauvres et les pays riches, mais cette classification change beaucoup. Il y a la différence entre le Nord et le Sud, c’est-à-dire Nord dans le sens riche et Sud dans le sens moins riche. (Ex : L’Australie est un pays du sud mais fait partie des pays du Nord).
La classification des pays du Sud est la suivante : PMA, PRI (pays à revenu intermédiaire), PPTE (pays pauvres très endetté), pays émergeants. Il peut y avoir une migration d’une catégorie à une autre en fonction de l’évolution de l’économie. Cette classification n’a rien avoir avec la taille du pays, un pays très petit peut être très riche (Ex : Luxembourg) et à l’inverse, un très grand pays peut faire partie des pays du Sud (Ex : République du Congo).
La richesse va avoir une influence dans l’organisation de la société internationale (Ex : G-7 devenu le G-8 avec l’arrivée de la Russie + création du G-20 en amont du G-8. Et à côté du G-8 il y a le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud)).
Sur le plan politique, les états, dont l’essentiel de l’activité est tourné vers l’intérieur et d’autres vers l’extérieur.
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