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Culture Générale et Expression.

Par   •  25 Février 2018  •  992 Mots (4 Pages)  •  461 Vues

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3.

Dans le courant du XIXème siècle l’image de l’enfant démuni change lentement aux yeux des pouvoirs publics. En effet dès 1860 ces derniers mettent de côté les politiques éducatives pour se concentrer sur une politique répressive. Des camps fermés sont créés en nombre avec pour seule intention la répression par le châtiment.

Au sein ces camps, l’ouvrage quotidien n’a plus de valeur éducative. Sa vocation d’être se résume à un outil de correction et d’humiliation. Les responsables de ces camps prônent envers les récalcitrants une répression accrue pour mater toutes velléités, par la force excessive et un emprisonnement prolongé si nécessaire.

L’aube du XXème siècle voit l’avènement d’un nouvel ordre politique, poussé par les idées des nouvelles sciences humaines. Il met en place des mesures légales pour la protection de l’enfant et le respect de ses droits. Pour autant les lieux d’enfermement et de correction ne disparaissent pas immédiatement. Il faudra attendre les évènements de Belle-Ile-En-Mer en 1934 et la mobilisation de journalistes qui engendreront une évolution des lois soutenue par l’opinion publique.

La majorité d’entre elles verront le jour à partir de 1937/1938. Des établissements à vocation éducative débutent alors une collaboration avec l’institution pénitentiaire pour réintroduire l’enseignement comme élément essentiel de la peine. Il faudra toutefois attendre la fin des années cinquante pour que ces structures éducatives prennent en charge les mineurs délinquants en toute indépendance.

4.

Les textes proposés ont tous les trois pour grand thème commun: la maltraitance au sein des maisons de redressement.

La notion de lieu d’enfermement revient dans les documents de Prévert, Bourquin et Bouchez. Les textes de Bourquin et Bouchez mettent en lumière le caractère arbitraire des internements dans ces structures. Ils sont liés en grande partie selon eux à l’abandon parental de l’enfant qui mène au vagabondage.

La colonie pénitentiaire de Belle-Ile-En-Mer est citée par les trois auteurs comme une référence en matière de mauvais traitements institutionnalisés. Les trois documents dénoncent les conditions de vie physiques et psychologiques dans cet établissement. Bouchez et Bourquin évoquent les rapports de force et la violence entre camarades au sein de l’établissement ; de jeunes enfants étant soumis aux brimades de leurs ainés. Les adultes tortionnaires sont mentionnés de diverses façons par les trois auteurs pour leur cruauté et leur cotés sadiques. S’en suivra d’ailleurs une révolte des internés dans la maison de redressement de Belle-Ile-En-Mer en 1934 comme le soulignent Prévert et Bourquin, la critique de Bouchez se contentant de la suggérer.

Les trois auteurs mentionnent l’activité journalistique de l’époque. Elle médiatise les conditions de vie de ces enfants comme étant à l’ origine de la révolte et mobilise son énergie dans des campagnes de presse pour dénoncer ces établissements au grand public. Prévert et Bourquin notent également l’impact que cette médiatisation aura sur la fermeture puis l’abandon de ces centres.

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