Louise Labé, Oeuvres

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C/un texte argumentatif

On peut parler ici d'un texte argumentatif car on voit clairement se dégager les trois types d'argumentation. Tout d'abord l'art de démontrer présent ligne 11 à 13 « l'honneur que la science nous procurera sera entièrement notre, et ne nous pourra être ôté, ni par finesse de larron, ni par force d'ennemies, ni par longueur du temps » c'est un fait réel et incontestable une fois la connaissance acquise elle est entièrement nôtre on ne peut nous la dérober, et elle ne peut disparaître avec le temps (sauf dans le cas où on développerait un Alzheimer). On voit également l'art de convaincre ligne 24-25 « si ne devons nous être dédaignées pour compagnes tant dans les affaires domestiques que publiques » les femmes ne doivent pas être mépriser ni dans les affaires domestiques ni dans les affaires publiques (politiques) cette phrase est parfaitement logique et fait appel à la raison du lecteur pour lui rappeler que l'égalité et le respect de la femme doit être prôner. Enfin l'art de persuader se trouve ligne 36 « le plaisir que l’étude […] a accoutumé » et ligne 40 « l’étude laisse un contentement de soi » l'auteur fait appelle au sentiments des destinataires.

III/ Les bénéfices de l’éducation pour les femmes

A/ Réputation,honneur,gloire

Des expressions mélioratifs de la connaissance sont présentes tout au long du texte tels que « sciences vertueuses » v28 « louables entreprises » v31 « plaisir de l’étude des lettres » v36 ainsi avant de démontrer les bénéfices qu’apportes l’éducation Louise Labé fait l'éloge de cette dernière. Les bénéfices qui selon Louise Labé ont le mérite d'être associé à l’étude sont énoncées dans ce texte ligne 4 « honnête liberté » ligne 9 « la gloire » ligne 11 « l'honneur que la science nous procurera » ligne 26-27 « la réputation que notre sexe en recevra, nous aurons valu au public » ligne 34 « acquérir cet honneur que les lettres et sciences ont accoutumé » ligne 36 « gloire et honneur » ligne 40 « l’étude laisse un contentement de soi ». L'honneur est répété plusieurs fois pour rendre la notion forte et importante.

B/ L'égalité voir le dépassement de l'homme

Louise Labé présente cette culture de l'esprit comme une opportunité d'égaler ou même dépasser ceux qui jusqu'à maintenant les avaient empêcher de par leurs lois et leurs idées de cultiver leurs savoir. L'expression « montrer aux hommes » v5 signifier que la femme veut faire ces preuves et convaincre les hommes de ces capacités. « [...]notre sexe, de le voir non en beauté seulement, mais en science et vertu passer ou égaler les homme » v 19-20 démontre que la femme ne veut pas juste être belle mais être aussi intelligente et surpasser l'homme en ce domaine comme elle le surpasse déjà en terme de beauté. « les hommes mettront plus de peine et d’étude aux sciences vertueuses de peur qu'ils n'aient honte de voir précéder celles desquelles ils ont prétendu être toujours supérieure [...] » ligne 27-30 ici l'auteur sous entends que les hommes s'appliqueront deux fois plus aux sciences de peur d'être surpasser par le savoir des femmes. Dans ces exemples l'auteur montre sa volonté de prouver aux hommes que les femmes peuvent boire a la coupe de la connaissance et s’instruire elle aussi et peut être s'instruire encore plus que un homme. Le fait que cette volonté soit exprimer plusieurs fois dans le texte montre qu'elle incite les femmes à égaler ou dépasser l'homme.

Conclusion

Dans son épître dédicatoire Louise Labé met en avant son opinion qui consiste à dire que les femmes doivent s’instruire et profiter du savoir lorsqu'elle y ont accès, afin de prouver aux hommes qui par leurs lois ont empêcher l’accès à l’éducation des femmes pendant des années, que elles aussi peuvent s’éduquer. Maintenant le temps est venu pour les femme de dépasser ou d’égaler les hommes en terme de savoir et de ne plus se contenter de n'être que de simple compagne destiné au taches domestiques.