Levez-vous vite, orage désirés
Par Raze • 13 Mars 2018 • 853 Mots (4 Pages) • 606 Vues
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- Ouverture : Lien avec La confession d’un enfant du siècle, d’Alfred de Musset, pour montrer l’évolution vers un romantisme plus social après les tensions politiques qui ont suivi la défaite napoléonienne.
Dans l'extrait « Levez-vous vite, orage désirés », on y voit René un jeune aristocrate qui est atteint du mal de vivre. Cette extrait provient du roman René, publié en France en 1802 par François-René de Chateaubriand. Nous démontrerons que la souffrance du héros, son lien privilégié avec la nature environnante ainsi que son désir d'échapper au mal dont il est atteint. Pour se faire, nous verrons que René est instable affectivement, qu'il projette son mal dans la nature et que l'évasion est une solution au mal de vivre.
Premièrement, dans l'extrait étudié, on voit que les émotions de René sont reflétés dans la nature environnante. On peut remarquer que le héros est mélancolique et cela se fait ressentir avec la présence d'un champ lexical faisant référence à la désolation. Des mots tels que « désert » (l. 5), « automne » (l. 6), « feuille séchée » (l. 12-13) et « cime dépouillée » (l. 13) présente la nature comme moribonde et dépeint bien l'état dépressif du héros. De plus, on peut observer une comparaison dans la phrase « Les sons [...] dans le vide d'un cœur […] ressemble au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert [...] » (l. 3-5). Cette phrase compare le vide de son cœur à un désert. On comprend donc que l'état mélancolique du héros est reflété dans la nature.
Aussi dans le texte on constate que René est dans un état euphorique et cela se voit clairement avec la présence d'un champs lexical référant à l'exaltation. Des mots tels que « vents » (l. 4), « tempêtes » (l. 6), « vents » (l. 7) et « orage » (l. 20) présente la nature comme étant frénétique et cela s'accorde avec l'état d'exaltation du héros. On y remarque aussi qu'il y a un champ lexical qui fait référence au sens connoté. Les mots « automne » (l. 6), « tempête » (l. 6) et « orage » (l. 20) ont un sens positif pour René et cela montre bien l'état euphorique dans lequel il est. Le héros présente la nature comme étant déchaîné et cela reflète bien son état d'euphorie. On comprend dès lors que le caractère bipolaire de la nature est à l'image des émotions de René.
Nous pouvons donc en conclure que le lyrisme contenu dans ce texte associé au romantisme de première génération. Nous avons pu démontrer que René est atteint du « vague des passions », que la nature est à l'image des états d'âme du héros et qu'il attend avec impatience la mort. Il faut savoir que ce romantisme durera pas longtemps. Les instabilités politiques et sociales qui suivront la fin du règne de Napoléon feront du « vague des passion », « un mal du siècle ». La confession d'un enfant du siècle, publié en 1836 par Alfred Musset en témoigne
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