Les fourberies de Scapin, Molière
Par Junecooper • 26 Octobre 2018 • 1 177 Mots (5 Pages) • 689 Vues
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Pour Géronte, choisir entre son fils et son argent est une décision accablante et difficile, on comprend que Scapin tente malgré tout de trouver les mots justes pour pouvoir manipuler son maître. Le valet arrive à concrétiser sa fourberie que par un seul élément qui est la parole. Il à d’abord provoqué l’inquiétude dans l’esprit de Géronte pour l’affaiblir en le pressant, il rend la situation urgente puis il a provoque un sentiment de culpabilité chez Géronte en lui disant que l’amour d’un père porté à son fils vaut plus que de l’argent «Scapin : [...]si tu manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père ». Il va insister sur l’urgence de la situation en répétant le peu de temps qu’il à avant d’éviter le pire « Scapin : […] Songez, monsieur, qu’il ne m’a donné que deux heures. » (l 14) Cette insistance sur la courte intervalle de temps presse Géronte. La méthode de Scapin pour parvenir a ses fins est de manipuler la paternité de son maître et de l’empêcher à réfléchir. Le valet essaie de le persuader de payer la rançon en faisant appel a la raison, à son devoir paternel. c’est ainsi que Scapin emploi souvent le mot « fils » (l 12, 41). L’habilite de la fourberie du valet face a son maître repose sur ses arguments . Lorsque Géronte le lui demande, Scapin refuse de prendre la place de Léandre puisqu’il sait que Géronte ne ressentirait aucun remord à l’échanger et se rait indifférent de son sort puisqu’il n’est pas son fils, il lui rappelle qu’aucun Turc n’échangerait un riche contre un valet « Scapin : […] Vous figurez vous que ce turc ait si peu de sens que d’aller recevoir un misérable comme moi à la place de votre fils ? » (l 11/12) . Malgré tout Scapin perd patience (l 40/45) il accuse Géronte si il arrive malheur à Léandre et évoque le peu d’amitié d’un père. Il renforce ainsi sa culpabilité. Dans cette lutte entre un maître et son valet Molière présente un vieil homme égoïste et avare s’oppose aux désirs de la jeunesse pour son propre intérêt et un valet malicieux et farceur.
Dans cet extrait de la scène 7 de l’acte II de « Les fourberies de Scapin », le comique est présent sous des formes variées : le comique de situation, de caractère et de répétition. Géronte est montré partagé entre son amour paternel et sa passion pour l’argent. Il est pris d’un choix tellement intense qu’il en oublie à quel point le discours de Scapin est invraisemblable . Le valet parvient à manipuler son maître par la seul force de ses mots, en le rappelant à la raison en lui disant qu’un fils est plus important que de l’argent et en le pressant avec l’urgence de la situation. Géronte tente de trouver une autre solution pour ne pas avoir a payer la rançon mais le valet lui fait comprendre que cette issue est inéluctable.
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