Le roman comme une « machine inventée par l'homme pour étudier le réel dans sa complexité »

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Dans ces trois exemples le roman représente la réalité et permet à l'auteur comme au lecteur d'étudier leur société à travers une fiction.

Maintenant nous allons nous pencher sur Le horla, roman de Guy de Maupassant qui est un roman fantastique, abordant les thèmes de la folie, du double et du surnaturel.

Selon les indicateurs spatio-temporels, ce roman se passe au XIXe siècle, et l'auteur se sert de découvertes médicales et de son vécu pour donner au lecteur un environnement familier et réaliste afin qu'il s'y intègre mieux. Mais la dimension réaliste du texte passe rapidement au second plan quand Maupassant assimile à cette réalité un côté surnaturel et fantasmagorique. Le lecteur plonge alors dans un univers où tout est possible mais qui ne se rattache pas à notre monde où ce genre d'aventure ne relève pas du possible. Tout d'abord l'auteur laisse le doute et garde une dimension réaliste grâce à une phase de l'histoire où le personnage se pense fou, puis il aborde le thème du double où le narrateur pense qu'il y a un autre « lui » dans son corps, ce que l'on pourrait qualifier de schizophrénie à notre époque. Enfin il laisse de plus en plus penser à l'existence du surnaturel pour enfin mettre en évidence la certitude qu'il existe. A la fin de ce roman, le lecteur retrouve son monde normal et logique mais peut se demander si de tels choses pourrait arriver dans la réalité, tout en se remémorant qu'au début de l'histoire le narrateur aussi vivait dans un monde logique tel que le sien.

Ce roman fantastique ne nous donne pas la possibilité d'étudier le réel, mais nous transporte dans un autre monde imaginaire qui permet de divertir le lecteur.

Pour finir nous parlerons du roman parodique qui consiste à réécrire un ouvrage connu avec des attraits comique et une histoire modifiée, ainsi que du roman d'amour.

Le roman parodique s'apparente au burlesque, le plus connu est le Virgile travesti de Scarron. C'est une forme de divertissement ludique qui permet de découvrir ou redécouvrir des ouvrages tel que les épopée d'Homer et Virgile mais sous un aspect différent. Le lecteur plongé dans l'univers parodié peut étendre sa culture tout en se divertissant. En se basant sur les exemples d'Homer et Virgile, le roman parodique n'est pas une œuvre réaliste car elle travestie une œuvre déjà irréaliste, mais cela dépend de l’œuvre parodiée. Pour le lecteur, lire un roman parodique peut être une expérience amusante, en ayant lu l’œuvre originale puis en lisant l’œuvre travestie. Il y a là une possibilité de comparaison dans l'écriture, dans la situation des personnage, dans l'intrigue.

Le roman parodique permet donc essentiellement de divertir et amuser le lecteur.

Le roman à l'eau de rose, lui, fait appel aux émotions du lecteurs et l'emmène dans une histoire avec une vision idéalisée de l'amour. Cet idéal amoureux dépeint dans ces romans rappelle les contes où les princesses trouvent leur prince et finissent leurs jours heureux. Les romans d'amour étant en quelque sorte une idéalisation de l'amour sortent légèrement du cadre réaliste dans lequel ils se trouvent ; mais l'univers dans lequel vit le personnage principal, donne l'espoir au lecteur qu'un jour il trouvera cet idéal amoureux.

Ce genre de roman permet au lecteur de rêver et de faire ressortir ses sentiments.

Ces trois types de romans que nous avons observer laissent parler l'imagination et permettent au lecteur de s'évader de son quotidien le temps de la lecture.

Le XIXe siècle est parfois défini comme étant l'âge d'or du roman. En effet c'est à cette époque que ce genre littéraire prend son essor. Il connaît alors un grand succès, avec en particulier Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, les Goncourt, Victor Hugo, Stendhal , Émile Zola. Depuis le premier roman, il a beaucoup évolué et de nombreux sous genres sont apparus. Cela a permis de parler de différents sujets, de différentes manières, de façon explicite ou implicite. Selon le genre du roman on trouve différentes idées, différents objectifs et l'auteur s'en sert pour cibler la catégorie de personnes qu'il veut atteindre par ces mots. Parmi les romans, on en trouve qui étudie la réalité à l'aide la fiction comme Le Père Goriot de Balzac qui dénonce un modèle économique, Le Dernier Jour d'un comdamné de Victor Hugo qui défend l’abolition de la peine de mort et s'indigne de l'hypocrisie de la société ou encore Le rouge et le Noir « chronique de 1830 » de Stendhal qui fait un étude sociale, économique, politique et psychologique de la société. On trouve aussi des romans basés uniquement sur le divertissement comme Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, L'atlantide de Pierre Benoit, Les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas. Le roman a donc diverses fonctions et ne se limite pas à l'étude du réel.