La transition démocratique en Espagne

...

- Des changements concrétisés dans la constitution et dans la pratique politique

La constitution de 1978

18 mois, grandes négociations, tous les partis po, approuvé à 78%. Dire grands principes.

En 1982, la victoire au élections du PSOE (Parti Socialiste) de Felipe González prouve le bon fonctionnement des institutions démocratiques en permettant l’alternance politique, et marque la fin de la période de transition.

- L’apparition de la démocratie espagnole n’arrive pas de façon isolée : un certain nombre de facteurs préfigurent à l’instauration de la démocratie

- Modernisation (des mentalités avec la « movida de Madrid », industrialisation, urbanisation, sécularisation) du pays et développement socio-économique à partir des années 1960s ; institutions qui ne sont pas sous la tutelle de Franco : négociations collectives, grèves, syndicats semi-libres aident le développement de traditions démocratiques.

- Nouveau médias : El Paìs, progressiste. Médias audiovisuels appartenant à des communautés.

➔ RÉUSSITE DU PASSAGE DE LA DICTATURE À LA DÉMOCRATIE FAIT QUE LA TRANSITION DÉMOCRATIQUE ESPAGNOLE EST APPARU COMME UN MODÈLE EXPORTABLE, NOTAMMENT APRÈS LA DÉCOMMUNISATION[2]

- Cependant le phénomène de désenchantement, les menaces qui pèsent sur la nouvelle démocratie et une relecture de la transition depuis 1995 tendent à nuancer l’image d’un cas « modèle » de transition homogène

- La difficile consolidation du régime : le phénomène de « désenchantement » et les menaces sur la démocratie

- Le phénomène de désenchantement

- Difficile mise en place des autonomies au niveau régional (Pays Basques et Catalogne en 1er)

- Désenchantement=désillusions dans les attentes vis-à-vis de la démocratie. Problèmes économiques et sociaux, accentué par choc pétrolier de 1979 supplante impératif de consolidation démocratique.

- → démobilisation politique et sociale frappante (71% d'abstention à un référendum en 1980) Syndicalisation de plus en plus faible, et il y a de moins en moins de grèves et de manifestations. Manque d’unité du parti de centre au pouvoir préfigure leur échec électoraux

- Regain terroriste

- Adolfo Suarez démissionne en 1981présente sa démission au roi le 29 janvier 1981.

- Les menaces sur la démocratie

- Afin de faire obstacle a la consolidation de la démocratie, stratégie de groupes paramilitaires franquistes, et d’extrême gauche

- Les menaces sur leur démocratie à leur paroxisme lors du coup d'état de 1981 (le « 23-f »

- Les récents débats questionnent l’exemplarité du modèle de transition espagnol

- Controverses sur les conséquences de la politique d’amnésie sur le fonctionnement de la démocratie : un tournant dans les années 1990s.

- Politique d’amnistie et d’amnésie est remise en cause notamment par les adversaires politiques ; des dénonciations sont faites du silence fait à la résistance antifranquiste et du manque de justice. Les Espagnols ont une « méconnaissance de leur histoire » selon Vicenc Navarro

- Prise de conscience que certains facteurs sont à l’origine du consensus espagnol et du « pacte d’oubli » : déséquilibre du rapport de force en faveur des franquistes au pouvoir et la génération post guerre civile qui cherchait à tout prix à ne pas reproduire la guerre. Explique aussi « la modération des principaux acteurs politiques et sociaux (limitation des manifestations sur la voie publique, absence de représailles, rédaction d’un texte constitutionnel consensuel), le choix d’un modèle de changement réformiste et enfin l’adhésion de la majorité des Espagnols à ce modèle »[3]

➔ La transition démocratique démocratique opéré pas le Roi et son Premier ministre à la chute de Franco a débouché sur une démocratie relativement stable. Mais on a vu dans un second temps que cette transition n’était pas si homogène qu’on pourrait le croire.

➔ La figure de modèle de la transition démocratique qui était considérée pour certains comme exportable lors de la chute de l’URSS n’est à l’évidence pas pertinente.

- Philippe Noury, Histoire de l’Espagne, Des origines à nos jours, Éditions Tallandier, 2013, Paris.

- Guy HERMET, Mercedes YUSTA RODRIGO, ESPAGNE (Le territoire et les hommes) - Le retour à la démocratie, Encyclopædia Universalis, consulté le 4 février 2016. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/espagne-le-territoire-et-les-hommes-le-retour-a-la-democratie/

- Rozenberg Danielle, Le « pacte d'oubli » de la transition démocratique en Espagne, Retours sur un choix politique controversé, Politix 2/2006 (n° 74 ) , p. 173-188

www.cairn.info/revue-politix-2006-2-page-173.htm.

- Wikipédia, La transition démocratique espagnole https://fr.wikipedia.org/wiki/Transition_démocratique_espagnole

---------------------------------------------------------------