La description de la situation et son analyse

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- Pourquoi me suis-je retrouvée surprise par la situation ?

J’ai trouvée la situation surprenante d’une part car j’ignorais qu’il existait plusieurs types d’épilepsie. En effet il existe entre autre:

- L’épilepsie à type de crise convulsive, celle dont j’avais connaissance : Des mouvements généralisés de l'ensemble du corps, involontaires et se présentant soit comme des secousses brutales répétées et brèves (on parle de crise clonique), soit d'une contracture musculaire (on parle de crise tonique). L'association de ces deux types de symptômes en alternance est possible.

- L’épilepsie à type de crise d’absence, celle dont souffre Gabriel : Cette crise entraîne une perte de contact du patient avec son environnement immédiat (sonore, visuel, tactile). Cette « absence » peut durer plusieurs secondes. Les enfants sont les plus exposés à ce type de crise. Immobilité, regard vague, coupure du monde extérieur sont les symptômes caractéristiques de cette forme de crise. À l'issue de la crise, et comme si de rien n'était, le malade poursuit l'activité qu'il avait avant la crise.

Cependant dans le cas de Gabriel, il y a des phases lors des crises où celui-ci reste lucide mais ou il adopte des comportements inadaptés/incohérents.

Je me suis donc retrouvée en difficulté pour estimer si Gabriel était ou non réellement ou crise.

D’autre part j’ai été surprise par la situation du au peu d’information dont nous disposions. En effet les seules informations dont nous disposions étaient celles délivrées par la maman et nous pensions alors que lorsque Gabriel faisait une crise il suffisait de le laisser se reposer et que la crise serait passée. La maman avait omis de nous dire qu’il pouvait enchainer plusieurs crises sur plusieurs jours.

Nous avons trouvé regrettable de n’avoir pas eu plus d’information notamment de la part du neurologue qui le suit depuis son enfance.

Suite à un mail de notre part celui à décider de pratiquer de nouveau examen sur Gabriel et il semblerait que son épilepsie ait évolué et que son traitement ne soit plus adapté.

C) Mise en perspective des savoirs à développer pour gérer la situation de façon optimale (conceptualisation abstraite)

Cette situation m’a appris qu’il ne suffisait pas de se contenter des connaissances que j’avais déjà acquises, j’aurais pu approfondir mes recherches sur la pathologie de Gabriel ce qui m’aurait aidé à comprendre ses crises.

Dans un deuxième temps j’ai compris qu’il ne fallait pas forcément se fier aux informations délivrées par la personne elle-même ou par son entourage, car celles-ci peuvent être erronées ou minimisées (voire exagérées).