La croissance économique
Par Andrea • 11 Octobre 2018 • 1 995 Mots (8 Pages) • 393 Vues
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- Cycle intermédiaire de Juglar : 10 ans
Il montre que la crise décennale est due principalement aux dérèglements périodiques du crédit .Clément Juglar divise ce cycle en trois périodes et met les banques et le crédit au centre de ses analyses.
La première période correspond à une phase d’expansion (hausse des prix, augmentation des investissements expliquée par une forte demande).
Cette période d’euphorie, entraine un ralentissement de la croissance du fait des anticipations excessives qui ne trouve pas de réalité ➔Arrêt du crédit et des investissements, excès de stocks, capital sans rentabilité➔Ralentissement de la production/chômage/Banque en faillite/Baisse des prix➔Anticipations négatives qui aggravent la crise➔Situation assainie➔Reprise progressive de la croissance.
- Cycle court de Kitchin 4ans
Ce cycle est considéré comme le cycle mineur, il ne connaît pas de crises mais une détérioration du phénomène d'expansion perçu dans le cycle Juglar. On considère, par simplification, qu'il y a deux cycles Kitchin dans un cycle Juglar.
- Théorie postkeynésienne :Harrod et Domar :Je ne l’ai pas trop saisie
Le système laissé à lui seul ne peut assurer la croissance avec le plein emploi et cela en raison de la mauvaise coordination des décisions de ceux qui, d’un côté, épargnent et de ceux qui, de l’autre investissent. Ainsi, l’Etat doit intervenir pour corriger le mieux possible ces défauts de coordination des décisions individuelles des agents économiques.
La théorie néo-keynésienne d’Harrod-Domar (1947) montre que le taux de croissance (G) est lié au rapport du taux d’épargne (S) au taux d’investissement en capital (K) tel que G= S/K. La croissance est liée à l’investissement en capital des entreprises, lui même lié à l’épargne des ménages. En conséquence, l’État peut agir sur le niveau de croissance en favorisant l’épargne, soit par la politique des revenus (directs ou de transferts) soit par la politique fiscale et budgétaire.
- Le modèle de Solow : Le progrès technique est un résidu (la croissance est exogène)
Le modèle se fonde sur l’hypothèse que les facteurs de production connaissent des rendements décroissants : Une augmentation des facteurs de production dans une certaine proportion engendre une augmentation dans une proportion plus faible de la production. En posant également qu’il existe un accroissement naturel (non influencé par l’économie) de la population, il déduit trois prédictions :
- Avec une augmentation de capital (investissement), la main-d’œuvre augmente sa productivité ➔Croissance (rendement croissant ou constant).
- Dans les pays pauvres, une augmentation de capital engendre une augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays riches (rendements décroissant plus faibles que celui des pays riches puisqu’ils ont accumulé moins de capital).
- En raison des rendements décroissants des facteurs de production, les économies vont atteindre un point où toute augmentation des facteurs de production n'engendrera plus d'augmentation de la production➔l'état stationnaire➔Progrès technique (variable exogène : manne tombée du ciel)➔Accroissement de la productivité des facteurs.
- Nouvelles théories de la croissance endogène
Ces modèles ont été développés à partir de la fin des années 1970 notamment par Paul Romer, Robert E. Lucas et Robert Barro. Ils se fondent sur l'hypothèse que la croissance génère par elle-même le progrès technique. Ainsi, il n'y a plus de fatalité des rendements décroissants : la croissance engendre un progrès technique qui permet que ces rendements demeurent constants. La croissance, si elle génère du progrès technique, n'a donc plus de limite. À travers le progrès technique, la croissance constitue un processus qui s'auto-entretient.
- Modèle de Paul Romer : Progrès technique Un pays consacrant une forte part de son capital humain à la recherche aura tendance à croitre plus rapidement qu’un autre .Le modèle de Romer considère que l’accumulation des connaissances et du savoir-faire est un facteur qui détermine la croissance, car elle provoque des externalités. En effet, une entreprise qui accumule des connaissances et de l’expérience peut être plus performante et ses connaissances serviront aussi autres entreprises par la rotation de la main-d’œuvre ou tout simplement par effet d’imitation. Donc, l’amélioration des connaissances généralisée sur l’ensemble des entreprises génèrera une croissance et se répandra sur le tissu industriel de l’économie. Le modèle met l’accent sur l’importance de l’innovation et de la R&D dans la croissance. Plus les efforts de R&D sont importants, plus la croissance est forte et vice versa.
- Le modèle de Lucas insiste sur le capital humain et le savoir comme étant des facteurs déterminants de la croissance économique. Il considère que l’éducation est un investissement qui permet aux individus de détenir un certain nombre de compétences qu’il valorise en les vendant sur le marché .C’est un investissement dont les individus attendent un retour, qui permettra d’accroitre leur productivité et de générer une croissance. Ainsi, la croissance dépend étroitement de l’accumulation du capital humain, ce dernier est un facteur cumulatif. Autrement dit, plus les individus cumulent des connaissances et des compétences, plus ils sont capables d’assimiler de nouvelles connaissances et compétences. Pour Lucas, l’accumulation du capital permet au travailleur d’être capable d’innover et de créer de nouvelles idées.
- Le modèle de Barro considère que l’investissement public produit des externalités positives dans la mesure où il permet d’accroitre le capital humain par l’éducation et la R&D, et par la création d’infrastructures de communication et de transport. Pour Barro, les investissements dans certaines infrastructures publiques (transports et communications) ainsi que dans l'éducation et la santé permettent d'améliorer l'efficacité des facteurs et d'auto-entretenir la croissance (la croissance permet l'augmentation des recettes publiques, donc des investissements publics qui permettent eux-mêmes la croissance).
Ce modèle souligne l’importance de l’intervention
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