L'analyse De La Stratégie D'INWI CORPORATE.
Par Andrea • 11 Avril 2018 • 1 389 Mots (6 Pages) • 602 Vues
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Diagnostic
- l’apport d’une politique d’IE en termes de brevet :
- L’IE au Maroc : une initiative émergeante et un Etat proactif
Depuis quelques années, les responsables politiques, économiques et universitaires marocains se sont progressivement approprié l’intelligence économique comme démarche de maîtrise de l’information stratégique utile au développement des entreprises, des organisations publiques mais aussi de projets et de territoires. Cette démarche est considérée comme l’atout maître dans la bataille économique et la gestion des rapports de force internationaux.
Le Maroc a décidé de se doter d’institutions permettant d’organiser une politique publique d’intelligence économique au plan national et territorial, qui ne soit pas la seule transcription de concepts pratiqués dans les pays du nord (anglo-saxons ou francophones).
En 2006 s’est tenu près de Rabat, le premier Forum de coopération décentralisée entre le Maroc et la France. Se sont ainsi rencontrés des maires, des présidents d’associations, de collectivités locales, d’universités, des animateurs de programmes de coopération, issus des deux rives de la Méditerranée afin de conclure des accords de coopération.
Le dispositif d’intelligence économique du Maroc
Le tissu productif marocain est constitué à plus de 90% de PME et de TPE. Les experts marocains voient le plus souvent en elles « le support d’une diversification économique nouvelle » permettant de « répondre à une multitude de marchés nouveaux ». Ils voient dans la PME la source de « stratégies nouvelles de croissance et de développement » pour le Maroc. Citons Driss Guerraoui : « dimension maîtrisable du capital, autonomie de la décision, possibilité de porter des expérimentations économiques et sociales, flexibilité de la gestion, capacité d’adaptation avec l’environnement, faculté d’innovation, facultés d’anticipation et de restructuration à moindres coûts sociaux et financiers », tels sont leurs atouts.
L’Institut Marocain d’informations scientifiques et techniques, crée en 2003, a effectué la première enquête destinée à identifier les besoins en information scientifique et en veille des entreprises de 5 secteurs des industries de transformation. Il apparaît clairement que l’apprentissage de l’intelligence économique passe et passera encore longtemps par la pratique de veille (réglementaire, commerciale, concurrentielle, technologique), comme c’est d’ailleurs le cas en Europe. L’étude montre que les responsables de PMI ont conscience que l’information est un déterminant essentiel pour le développement de l’entreprise et que la pratique de la veille devient indispensable. Mais l’information demeure non structurée et les pratiques de la veille sont aléatoires, peu formalisées. Les moyens, l’organisation et les outils font encore défaut.
Pour Abdelmalek Alaoui, auteur d’un récent ouvrage sur l’intelligence économique au Maroc, le constat est sévère : au niveau des entreprises, les praticiens de l’intelligence économique au Maroc se comptent sur les doigts d’une main. Les avancées semblent plus significatives dans les grandes structures.
L’ouverture à la mondialisation incite les entreprises à pratiquez l’intelligence économique. Sans surprise, ce sont les champions nationaux tels Maroc Telecom, l’Office Cherifien des Phosphates (OCP), la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), la Banque Centrale Populaire (BCP), et la BMCE qui sont les premiers a avoir adopté cette pratique.
Deux décisions ont ouvert la voie à plus d’efficacité : la création en 2002, de 16 Centres régionaux d’investissement (CRI) et la création de l’Agence nationale pour la promotion des PME (ANPME). Celle-ci développe des programmes de soutien à la mise à niveau des PME et en particulier des systèmes de veille. Elle propose une panoplie complète de prestations, ces services constituent la base d’un dispositif de diagnostic et d’intelligence stratégique.
Dans le domaine des télécommunications, la réussite de Maroc Télécom dans l’attribution de plusieurs licences GSM hors frontières (Mauritanie, Gabon, Burkina Faso) a démontré que le pays est capable d’affronter de grandes entreprises étrangères. De plus, dans le domaine des télécoms, des techno parcs ont été créés où les entreprises mondiales affluent.
Le dispositif de production et de diffusion de connaissance permet au Maroc de se classer 3ème producteur scientifique en Afrique, après l’Afrique du sud et l’Egypte.
Les PME marocaines ont peu recours aux technologies de l’information. Le réseau public marocain est numérisé, et il offre la quasi-totalité des services de base. Mais, les entreprises ne font que peu appel à ces services qui leur sont spécifiquement destinés.
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