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Liens dynamiques entre publics et institutions

Par   •  31 Janvier 2018  •  2 425 Mots (10 Pages)  •  840 Vues

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" La délinquance en col blanc" : élus ou hommes au pouvoir font des détournements de fonds, trichent cela ne fait que renforcer l'usager a également le faire.

La représentation sociale dominante véhiculée aujourd'hui par le contexte est une société à deux vitesses, dichotonique et injuste :

- Ceux qui sont dans la classe moyenne et qui en ont encore la force testent de passer du bon côté mais ils sont épuisés et découragés,

- Ceux qui sont en bas de l'échelle n'ont plus de perspectives et tentent de survivre en mettant en place des " débrouilles" dignes des pays sous développés.

Ce qu'il faut retenir :

La notion de besoin est à la fois marquée d'objectivité dans les carences qu'elle peut sous-tendre et de subjectivité dans le ressenti d'un individu.

Pour évaluer les besoins :

- La pyramide de MASLOW,

- Les besoins éducatifs spéciaux ne concernent plus seulement les personnes en situation d'handicap mais s'étendent à tous ceux pour qui l'apprentissage classique n'est pas satisfaisant,

- Les besoins liés à la dépendance sont évalués avec des grilles propres à chaque établissement ( AGGIR est la seule officielle).

A propos de la demande, il faudra retenir qu'elle peut-être explicite ou bien implicite. Certaines politiques sociales sont aussi des demandes anticipées. Les demandes implicites nécessitent de la prudencce et du recul pour être entendues en minimisant les risques de déformations ou d'interprétations erronées.

Les demandes adressées par les usagers aux intervenants médico-sociaux sont chargées de représentations sociales sur les professionnels, les institutions et le contexte politico-économique.

La configuration des lieux sera également très importante pour orienter la psychologie du demandeur mais, dans un contexte socio-économico-politique difficile, l'usager aura tendence à se

"conformer" à un système marchand et injuste en attendant de lui, avant tout, de l'argent, quitte à mentir.

Séquence 2 – L'offre institutionnelle: processus et évolution

Activité 1 – Du côté de l'institution: état et processus de l'offre

- Les représentations sociales de l'aidant qui influencent l'offre à l'usager

1.1 Freins généraux à la mie en place d'une véritable relation d'aide

Rappel sur la relation d'aide

L'orientation vers la relation de soutien et de traitement prend son origine au début du Xxème siècle. Une des premières méthodes d'intervention sociale " le social case work " est fondée par Mary RICHMOND ( 1861-1928 ) aux USA. Le registre privilégié de cette méthode est celui du développement de la personne et de la dimension dynamique de ce développement. La Case Work signifie travailler sur "un cas", examiner individuellement cas par cas toute situation, toute demande d'aide d'assistance, afin de voir en quoi et comment ces réponses organisées peuvent y satisfaire. Il s'agissait au début de prendre en compte la dimension économique d'une situation. Très vite un élargissement s'est opéré. La case work comme pratique d'intervention se réfère à un certain nombre de principes:

- L'acceptation du client: difficile à l'aidant de se départir de son système de valeurs, de ses a priori, de ses préjugés

- La disponibilité: en dehors des conditions matérielles portant sur le cadre du décor qui doivent être le plus favorable possible, écouter l'autre requiert là encore beaucoup de technique pour que l'efficience soit au RDV

- Le respect de la liberté du client: convient d'accepter son rythme propre et ses choix, c'est lui reconnaitre la possibilité d'être lent par exemple

- La participation active du client: il s'agit de lui reconnaitre sa nécessaire collaboration dans l'offre d'assistance qui lui est faite pour qu'il soit acteur de son évolution

Le travail social a été influencé par la pensée de Carl ROGERS, psy américain (1902-1987)

- Dérives possibles des réponses

E.H PORTER (psy américain), son travail est porté sur une série de catégories de réponses permettant à chacun la prise de conscience de la façon dont il réagit devant quelqu'un.

Les réponses estimatives

Elles expriment une opinion relative au mérite, à l'utilité, à l'exactitude, au bien-fondé de ce que le client dit. Il y a une sorte d'évaluation de l'usager et forcément un jugement de valeur de type moral sur ce que dit mais aussi pense et ressent l'usager. On pourrait rapprocher ces réponses chez Roger MUCCHIELLI:

- Des entretiens-confessions

- Des entretiens " discours de l'interviewer "

Les réponses interprétatives

Elles visent à communiquer à l'autre une signification, à lui montrer des aspects qui lui échappent comme le sens caché d'un vécu ou d'un mot, les causes profondes de sa situation, les motifs inavoués qui ne sont pas conscients au moment où il s'exprime. Ces réponses interprétatives doivent être évitées au maximum, elles sont en général réservées à la psychothérapie et à des professionnels dûment formés et reconnus qui eux-mêmes les utilisent avec parcimonie pour ne pas heurter leur client ou devancer ce qu'ils ne sont pas prêts à entendre ou à faire émerger à la conscience.

Les réponses rassurantes

Elles visent à apaiser l'usager, à le rassurer, à le soutenir, à dédramatiser la situation. Mais il ne faut pas vouloir minimiser les choses au risque de votre interlocuteur se sente nié dans son ressenti et incapable de gérer quelque chose dont vous lui renvoyez que c'est peu de chose.

Les réponses exploratrices

Elles

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