Etude de marché des produits de la mer.
Par Ninoka • 22 Août 2018 • 1 878 Mots (8 Pages) • 691 Vues
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La puissance des fournisseurs est aussi, mise à mal. Les mêmes raisons que le manque de fiabilité entraînent au manque de puissance. Depuis 20 ans, la taille de flottille française a été considérablement réduite (-30,7%) ainsi que cette même flotte est maintenant vieillissante avec un rythme de renouvellement de moins de 60 navires par an en moyenne.
L’organisation des fournisseurs se déroule de la manière suivante : Il existe un peu plus de 7 000 navires français, dont 4 500 pêchent en France hexagonale. La pêche au large et la grande pêche concernent un peu mois de 300 navires. L’activité de pêche génère environ 37 criées en métropole et 306 entreprise de mareyage. En outre, il existe aussi les activités de transformation du poisson comprenant 17 000 emplois et se composant des activités de filetage, conditionnement, conserveries, salage-fumaison, plats préparés.
Les sources d’approvisionnements des fournisseurs sont tout d’abord françaises, avec les principales régions qui fournissent le pays. Il y a la Bretagne, le Pays de la Loire, la Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, le Poitou-Charentes, la Haute-Normandie, l’Aquitaine, le Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côtes-D’Azur et la Corse. Mais ces sources sont aussi étrangères notamment dues à la forte importation de la France en terme de poissons. Les pays qui composent ses importations sont : la Norvège, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Equateur, les Pays Bas, les Etats-Unis, la Chine, l’Islande, le Danemark, l’Allemagne, l’Irlande, le Vietnam, la Pologne, l’Inde et le Maroc.
Les importations concernent : le saumon, la crevette, le thon, le cabillaud le lieu, la coquille St Jacques, le homard et la langouste.
Partie 2 : Structure du marché
Le marché des produits alimentaires de la mer se compose de tout d’abord les produits frais composés de poissons frais, de poissons frais entiers ou découpés, de crustacés frais, de coquillage frais ainsi que de céphalopodes frais. Nous avons ensuite les produits traiteurs réfrigérés composés eux de poissons fumés, séchés, salés, de crevettes/gambas cuites, de surimi, de tartinables et de marinades. Le marché se complète aussi de produits surgelés avec les poissons surgelés, les coquillages surgelés, les crustacés surgelés, les produits élaborés surgelés et les céphalopodes surgelés. Pour finir, le marché se compose aussi des conserves avec les conserves de thon, conserves de sardines, les conserves de maquereau, les conserves d’autres poissons, les conserves de coquillages/crustacés/céphalopodes et de tartinables en conserve.
Le premier segment étudié est le segment des produits frais. En 2015, il représente 2 700 000€ pour un prix moyen de 11€ environ le kg. En 2016, il représente plus de 2 800 000€ pour un prix moyen de 11,50€ le kg. Depuis 2010, l’évolution est considérable : Les ventes augmentent et baissent selon les années mais sont en augmentation sur les dernières années. Le prix moyen est quant à lui en constante augmentation. C’est une évolution significative de 3,7% pour la valeur en millions d’€ entre 2015 et 2016 et de 4,54% pour le prix moyen. Dans le segment, les poissons frais représentent en 2016, 69,9% de la structure des valeurs d’achats de produits frais. Les crustacés représentent 8,1%, les plateaux de fruits de mer représentent 0,6%, les céphalopodes frais 1,6% et les coquillages frais 20,2%. ( explication des augmentation ou baisses)
Le second segment étudié est le segment des produits traiteurs réfrigérés. En 2015, il représente 2 300 000€ pour un prix moyen de 13,50€ le kg. En 2016, il représente 2 400 000€ pour un prix moyen de 13,80€ le kg. Depuis 2010, les achats des ménages pour ces produits sont en constante augmentation ainsi que le prix moyen. Entre 2015 et 2016, l’augmentation se chiffre à 4,34% pour la valeur en millions d’€ et de 2,2% pour le prix moyen. Dans le segment des produits traiteurs réfrigérés, la structure de valeur se compose de : 33,4% des ventes sont dûs aux poissons fumés, séchés et salés, 18,2% de crevettes/gambas cuites, 11,6% pour les surimis, 5,7% pour les tartinables, 2,9% pour les marinades et 28,2% pour le reste. (explication hausse/baisse)
Le troisième segment étudié est le segment des produits surgelés.
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